Quand ils n’ont pas de carburant pour alimenter leur propre groupe électrogène, ils sont privés d’électricité pendant une bonne partie de la journée ou de la semaine par la société Energie Electrique du Congo (E2C) devenue pour ses clients un purgatoire. Les journalistes du site Web de l’Agence Congolaise d’Information (ACI), subissent ces derniers jours de longues coupures intempestives et des délestages de courant qui pèsent lourdement sur leur production et la mise à jour de leur site d’information (www.aci.cg). Difficile dans ces conditions, d’affronter la concurrence internationale ou de jouer véritablement son rôle de grossiste, de pourvoyeur en nouvelles et de source principale de l’information officielle au Congo.
La situation est infernale, invivable et désormais intenable pour les nos confrères de l’Agence Congolaise d’Information (ACI), obligés d’activer le ‘’mode résilience XXL’’, face aux coupures intempestives d’électricité qui plongent les ménages sans arrêt dans le noir et la chaleur à Brazzaville, la capitale congolaise.
L’Agence Congolaise d’Information qui tire chaque jour plus de cinq mille (5.000) exemplaires de bulletins pour une information hautement professionnelle, est arrimée depuis plusieurs années aux nouvelles technologies de l’information et de la communication par une diffusion numérique, basée sur des publications à travers le site Web de 1000 MG approvisionné 24 H/24 H.
« Parfois l’ACI n’a pas l’argent pour acheter le carburant afin d’alimenter son groupe électrogène. Et quand elle a l’argent, il y a pénurie de carburant dans la ville. Il faut ajouter à cette situation chaotique, de longues coupures intempestives et des délestages de courant à Brazzaville. Ce qui rend donc difficile la mise à jour de notre site Web. Face à ce tableau sombre, on peut faire plusieurs jours sans publier une nouvelle information », nous a confié un confrère sous couvert de l’anonymat.
L’ACI est une agence d’information globale, assurant une couverture rapide, complète et vérifiée des événements de l’actualité comme des thèmes qui façonnent notre quotidien avec un réseau de journalistes sans égal. C’est un organisme autonome doté de la personnalité civile.
Elle a été créée par la loi n°40/61 du 20 juin 1961 sur les cendres du bureau de l’Agence France Presse (AFP), Brazzaville étant, avant les indépendances, la capitale de l’Afrique Equatoriale française (AEF) et aussi capitale de la France libre. L’ACI a aussi hérité des bâtiments et des équipements techniques dudit bureau, tombés aujourd’hui en désuétude.
L’Agence Congolaise d’Information a trois missions fondamentales : Rechercher les éléments d’une information complète et objective, distribuer, outre ses informations propres, les informations mondiales qu’elle se procure par convention ou par alliance et mettre à la disposition des usagers, contre paiement, l’ensemble de ses informations.
L’ACI est le grossiste, le pourvoyeur en nouvelles et la source principale de l’information officielle au Congo. Elle a la même vocation que les grandes agences mondiales d’information, telles que l’Agence France Presse (AFP), les agences des Etats-Unis d’Amérique, à savoir Associated Press (AP) et United Press International (UPI), l’Agence de presse Anglaise, Reuters, et d’autres agences nationales et sous régionales telles que Chine Nouvelle, PANA, NAN, JANA, ACP et ANGOP.
L’ACI est une entreprise qui alimente tous les médias d’Etat et privés en nouvelles. Elle est la source officielle du pays et la seule agréée à recevoir officiellement les nouvelles des grandes agences mondiales.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Crédit photos : Rose S