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L'accord de Paris sur le climat conclu en décembre 2015 pourrait entrer en vigueur dès cette année, après la ratification mercredi à l'ONU par 31 pays, de ce texte qui vise à limiter le réchauffement de la planète
L'élan est remarquable", s'est exclamé le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, dont la lutte contre le réchauffement climatique a été une des priorités tout au long de ses dix ans de mandat.
"L'entrée en vigueur de l'accord avant la fin de l'année sera une étape majeure vers un avenir plus sûr, plus juste et plus prospère", a-t-il ajouté.
Quatorze autres pays représentant près de 13% des émissions de gaz à effet de serre ont dit qu'ils ratifieraient l'accord cette année.
La Chine et les États-Unis, les deux pays les plus pollueurs, ont contribué à accélérer le processus en ratifiant le texte le 3 septembre.

L'accord conclu à Paris en décembre 2015 ambitionne de contenir le réchauffement climatique sous le seuil de 2°C par rapport au niveau pré-industriel. Pour entrer en vigueur, il doit être ratifié par 55 pays, qui doivent totaliser 55% des émissions de gaz à effet de serre. Pour l'instant, le chiffre atteint est de 60 pays mais ils ne représentent que moins de 48% des émissions.
Une hausse des températures de 2 degrés comporte certes des risques mais rester sous ce seuil éviterait à la planète de subir ses plus néfastes effets: inondations, tempêtes ou sécheresses susceptibles de générer des pénuries alimentaires, l'extinction d'espèces et des déplacements de populations.
La ministre française de l'Environnement Ségolène Royal, dont le pays a présidé la conférence COP21 à l'origine de cet accord, a confié qu'elle espérait une entrée en vigueur avant la prochaine réunion de l'ONU sur le climat prévue le 7 novembre à Marrakech, au Maroc.
Cette conférence s'ouvrira la veille de l'élection présidentielle aux États-Unis, où le candidat républicain Donald Trump conteste le réchauffement de la planète et veut défaire l'accord s'il est élu.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-22 08:23:51
L’ambassadeur des États- unis, Stéphanie Sullivan, a apporté son assistance à six organisations non gouvernementales congolaises œuvrant dans les domaines agricole, de la santé, de la pisciculture, et de l’élevage.
Les contrats sur « les fonds d’auto-assistance de l'ambassadeur », ont été paraphés le 21 septembre à Brazzaville.
Ce programme a pour but d’améliorer les conditions socio-économiques de base des communautés locales ou des villages ; de soutenir des activités qui profitent à un grand nombre de personnes dans la communauté ; et de créer dans la mesure du possible, des revenus pour les communautés à travers des activités autonomes.
Les montants alloués pour la réalisation desdits projets varient entre 7500 dollars et 3200 dollars, pour une enveloppe totale de 35.000 dollars.
« Un des critères clés, c’est la participation active des populations locales dans la gestion des projets », a souligné l’ambassadeur.
À l'endroit des associations bénéficiaires, Stéphanie Sullivan a rappelé :« Grâce à vos activités, vous autonomisez des communautés entières. Elles sortent de leur statut de dépendantes pour avoir un statut de contributrices au développement. C’est dire que vous êtes sur la bonne voie Les membres de votre communauté vont développer des nouvelles compétences utiles pour le développement de votre beau pays ».
Le peuple américain soutient le programme des fonds d’auto-assistance, afin de permettre aux ambassadeurs de répondre aux demandes d’assistance, en aidant à la mise en œuvre des petits projets communautaires.
Ainsi, chaque année, le gouvernement des États-Unis met à disposition des ONG sélectionnées, par un processus compétitif, les fonds qui viennent en appui aux secteurs aussi divers que variés tels que l’agriculture, l’élevage, et la formation ou le renforcement de capacités.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-22 07:58:07
Le grand meeting de l’ex président français, Nicolas Sarkozy à Marcq-en-Barœul (nord de la France) a été perturbé hier par une dizaine d'étudiants gabonais opposés à leur président élu Ali Bongo Ondimba.
Créé le 2016-09-22 07:50:49
À l'issue d'une conférence de presse tenue à Brazzaville mardi 20 septembre, l'IDC a annoncé avoir pris acte de la démission de Guy Brice Parfait Kolelas, « des lors qu'il s'est éloigné des objectifs des plateformes FROCAD-IDC. »
Revenant sur certaines informations véhiculées ici et là au sujet de l’IDC, consécutives à la démission de Guy Brice Parfait Kolélas, le porte-parole de cette plateforme Jean- Baptiste Bouboutou a, tout en rassurant l’opinion de la bonne santé de cette structure politique, déclaré que l’IDC est bien déterminée à poursuivre sa lutte.
« S’agissant de l’ancien vice-président de l’IDC, monsieur Guy Brice Parfait Kolélas, c’est ici l’occasion d’annoncer à l’opinion que le conseil des présidents a pris acte de sa démission dès lors qu’il s’est éloigné des objectifs des plateformes FROCAD-IDC, notamment en prenant l’initiative de façon solitaire, d’organiser une convention dite de l’opposition dans toute sa plénitude, au lieu de participer à la préparation de notre deuxième convention de l’opposition », a dit Jean- Baptiste Bouboutou.
Il a par la même occasion annoncé la tenue dans les tout prochains jours, de la deuxième convention qui regroupera les trois composantes de l’opposition à savoir le FROCAD, l’IDC et la composante J3M du général Jean-Marie Michel Mokoko en vue de revoir ses stratégies et adopter son nouveau plan d’action visant à "sortir, le Congo de l’occupation".
De cette conférence de presse au cours de laquelle l'IDC a en outre fait un tour d'horizon des questions nationales, le grand public n'aura retenu que la démission de Guy Brice Parfait Kolelas.
Cette énième dislocation montre à l'évidence que dans les franges de l'opposition, ce qui les divise serait sans doute plus fort que ce qui les unis.
L'IDC a annoncé le départ de cette plateforme de Guy Brice Parfait Kolelas alors qu’aucune démarche n’aurait, affirme t-on par ailleurs été entreprise dans ce sens par l’intéressé.
Aussi, les suspicions, un temps tues, mais toujours conservées dans un coin de l'esprit, du fait de l'acceptation de la démarche commune refont surface.
Du coté du ''Youki'', on ne s'empêche pas, de façon non officielle de faire savoir ''que la plateforme IDC, composée en grande partie des transfuges du PCT, essaie par tous les moyens, même déloyaux, d’apparaître aux yeux de l’opinion comme la vraie opposition. Le peuple n’est pas dupe. Comme dans le sport, la différence se fera sur le terrain.''
Mais il y a aussi et cela paraît évident la question de la redistribution des acquis, au prorata de l'activisme militant d'un parti ou groupement de partis, dans la lutte de l'opposition.
Du coté de PAKO, les langues se délient, allant jusqu'à affirmer ''qu'ils sont quasiment les seuls à mobiliser envers et contre tout, à aller le cas échéant à la confrontation, voire à en mourir, alors que les autres sont dans l'expectative.

C'est sans doute cette raison qui a poussé Guy Brice Parfait Kolelas à convoquer la convention de l’opposition composée précise t-on ''par ceux qui se sont levés pour défendre la constitution car de l’autre coté, ce qui reste de l’IDC-FROCAD, c'est en réalité des responsables politiques sans militants.
Au moment où le statut du chef de l'opposition se précise de plus en plus avec tous les avantages y afférents, la guerre de positionnement est plus qu'ouverte dans cette même opposition où désormais, joueurs du même camp peuvent se tacler car, on ne court plus après le ballon, mais plutôt après les joueurs. L'homme arrivé second à la présidentielle devient à la fois un partenaire et un adversaire.
Dans cette conquête de l'espace vital, ne pas tenir compte de la représentativité militante serait un marché de dupes. Confronté au même problème en son temps, Bernard Bakana Kolelas lança : « politik yi kubiri » allez-y comprendre...
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-22 07:25:24
Une mère de famille de 44 ans, résidant à Asheville, en Caroline du Nord (Etats-Unis), a été interpellée récemment pour avoir eu des relations sexuelles avec son fils. Ce dernier, âgé de 25 ans, a été arrêté le lendemain.
Créé le 2016-09-21 12:56:25
Via un communiqué diffusé sur internet le milieu de terrain des éléphants qui explique vouloir "passer le témoin aux plus jeunes", quitte la sélection nationale championne d'Afrique en titre et qualifiée pour la Can 2017 au Gabon.
"Après 14 ans au plus haut niveau avec les Éléphants, je suis arrivé au terme de mon aventure avec l'équipe de Côte d'Ivoire" a confié le sénoufo de 33 ans qui évolue en Angleterre dans le club de Manchester City.
Sur son site officiel, le Citizen a précisé qu'il ne se sentait plus capable de se "fixer de nouveaux objectifs, en tant que joueur avec les Éléphants".
Un adieu particulier pour le capitaine, qui a tout connu avec sa sélection. La victoire avec ce succès lors de la CAN 2015, comme les plus grosses désillusions notamment les finales perdues lors des CAN 2006 et 2012.

Inconsolable en 2012, après une finale livrée de haute lutte hélas perdue aux tirs aux buts, Yaya Touré en manqua un. Ses pleurs émurent le président Outara qui ne put s'empêcher de verser une larme.
Unis dans la douleur en 2012, c'est ensemble qu'ils arpentent les rues d'Abidjan à la victoire en 2015.

Yaya Touré avait également participé aux Coupes du monde 2006, 2010 et 2014 avec la Côte d'Ivoire.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-21 08:17:02
Après plusieurs jours où la révolte, les passions et le sentiment de haine ont été fortement exacerbé au Gabon, la communauté gabonaise d’Europe a fait bloc dimanche après-midi sur le parvis de la place des Droits de l’homme au Trocadero à Paris, pour dire non à l’ingérence étrangère.
Créé le 2016-09-21 07:19:15
TNT Africa qui offre ses produits numériques à titre expérimental à Pointe-Noire depuis deux ans, a décidé de s’installer à Brazzaville avant la fin de l’année en cours.
En audience avec le ministre de la Communication et des Médias, Thierry Lezin Moungalla, le promoteur de TNT Africa, Luc-Emmanuel Zanghieri, a donné l'information, le 20 septembre à Brazzaville.
Les deux parties ont également évoqué les possibilités de partenariat entre TNT Africa, opérateur privé, et l’État congolais.
Luc-Emmanuel Zanghieri a indiqué que l’avantage de la télédistribution numérique terrestre réside dans le fait qu’avec une antenne traditionnelle et un bouquet, a-t-il expliqué, l’usager a la possibilité de capter plusieurs chaînes de télévisions.
« Nous avons bien voulu placer dans le même bouquet les chaînes de télévisions privées de Pointe-Noire et de Brazzaville, ainsi que des chaînes étrangères auparavant captées par satellite. En deux ans, TNT Africa a pu équiper 30.000 ménages à Pointe-Noire », a-t-il insisté, avant d’ajouter que la télédistribution numérique terrestre est un grand projet économique à effet multiplicateur.
Le ministre de la Communication et des Médias a salué cette initiative privée qui va ajouter assurément de la plus-value dans le secteur audiovisuel public et privé congolais.
Thierry Lezin Moungalla a mis à profit cette occasion pour rappeler que le projet piloté par TNT Africa n’est pas à confondre avec le projet national du passage au tout numérique mené par l’État congolais en partenariat avec des partenaires locaux et étrangers.
TNT Africa est une entreprise de droit congolais dirigée par Luc-Emmanuel Zanghieri, lui-même de nationalité congolaise.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-21 07:09:59
Anciennement fief électoral de Pascal LISSOUBA et de son parti l’UPADS, Mbinda a depuis 2002 fait le choix du bon sens, plébiscitant sans discontinuer Marcel Leouobo natif de Mbinda.
Natif de la localité certes, ce député de la majorité Présidentielle a la confiance des populations depuis 3 mandats déjà. L’homme jouit d’une popularité sans précédent.
Ce choix aurait bien pu être une exception, s'il n'en avait pas appelé d'autres. Depuis 6 mois, un autre fils du coin Émile Mabioko, ancien enfant de troupe, a été nommé Maire de cette commune Urbaine qui à largement placé Denis Sassou Nguesso en tête lors du scrutin Présidentiel d’avril dernier.
Depuis, ces bouleversements politiques intervenus dans leur communauté de vie, les populations goûtent aux fruits de leur réalisme éclairé.
Émile Mabioko, rompu à la tâche, a adhéré au principe de Denis Sassou Nguesso : ''faire beaucoup avec peu''.

Avec un budget réduit d'à peine 4 millions de Fcfa, là où son prédécesseur avait 21 millions de Fcfa, il a fait le pari du désenclavement de l’ancienne cité Comilog.
Ceux qui raillaient ses dires, étiquetés de propagande politique, ont eu l'agréable surprise de voir arriver les engins des travaux publics à Mbinda.
Des bulldozers à Mbinda, il y a bien longtemps que ces engins avaient disparus du paysage de la cité minière, à la fermeture de la Comilog.

Depuis quelques jours, des bulldozers sont arrivés à Mbinda pour niveler toutes les artères de la ville ainsi que les axes Mbinda-Lekoko et Mbinda-Mayoko.

Avec un brin de soulagement mêlé de nostalgie, on les regarde travailler, en pensant au bon vieux temps...
De bon augure pour les populations.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-21 06:37:17
Le calme tarde à revenir dans la capitale congolaise selon l'opposition, qui affirme que plusieurs sièges de partis politiques ayant appelé à manifester ont été attaqués au petit matin, mardi.
« Des hommes de la garde républicaine lourdement armés ont attaqué le siège de l’UDPS à Limete en pleine nuit et y ont mis le feu » confiait Augustin Kabuya, chargé de la communication de l’UDPS, le parti d’Étienne Tshisekedi, mardi.
Dans les locaux en feu, des témoins ont vu deux corps carbonisés, deux autres personnes brûlées vives et un homme grièvement blessé à la tête allongé à terre.
Dans l’enceinte du bâtiment, des bidons d’essence renversés témoignaient du caractère criminel de l’incendie.
Les sièges du FONUS (Forces novatrices pour l’union et la solidarité) et du MLP (Mouvement Lumumbiste Progressiste), situés sur l’avenue de l’enseignement, près du stade des martyrs, ont également été brûlés aux alentours de 4h00 du matin.

Malgré cette expédition punitive, le Rassemblement de l’opposition appelle les Congolais à poursuivre la mobilisation pour demander la convocation des élections présidentielles dans les plus brefs délais.
« Compte tenu de la rupture de confiance introduite par la violence du pouvoir et en mémoire de nos victimes innocentes (…) le Rassemblement appelle toute la population à se rassembler dès mardi 20 septembre 2016 pour poursuivre sans désemparer les revendications ».
S’exprimant à la tribune de l’Organisation des nations unies, François Hollande a dénoncé des violences « inadmissibles, insupportables », et des victimes « provoquées par des exactions venant de l’État congolais lui-même. » « La Constitution doit êtrerespectée, les élections doivent se tenir », a-t-il ajouté.
Lundi, au moins quatorze civils et trois policiers ont été tués au cours des violences qui ont opposé des manifestants à des policiers anti-émeutes dans la capitale, selon le ministère de l’intérieur congolais.

L’opposition a évoqué pour sa part « plus ou moins 80 morts », d’après Bruno Tshibala, le porte-parole de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).
De son côté, l’ONG Human Rights Watch a déclaré disposer d’« informations crédibles » indiquant qu’au moins 44 personnes avaient été tuées par les forces de sécurité : 20 personnes lundi et 17 autres dans la nuit puis mardi. Six policiers ont également été tués.
L’Église catholique en République démocratique du Congo a annoncé qu’elle suspendait sa participation au « dialogue national » en cours pour tenter de sortir le pays de la crise politique, « afin de faire le deuil ».
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-21 06:16:55
Pour limiter l’impact de la chute des prix de l’or noir sur son économie qui met à mal sa politique des grands travaux, le Congo se tourne vers l’exploitation de nouveaux champs pétroliers.
La chute des prix du pétrole a, en effet, non seulement entraîné une baisse des revenus publics de près de 1 400 milliards de FCFA, mais aussi conduit à un repli de la production. Celle-ci, qui était à un pic de 313 703 barils par jour en 2010, est descendue à une moyenne d’environ 250 246 barils par jour ces deux dernières années.
La récente entrée en production des champs Moho Nord et Marine 12 permet à Brazzaville d’envisager de porter sa production à 317.000 b/j en 2016 et à 377.707 b/j l’année suivante.
Au premier semestre de 2015, le chiffre d’affaires du secteur des grands travaux (essentiellement financé par les revenus pétroliers) a reculé de 45% au premier trimestre de 2015 par rapport à l’année précédente. Selon des analystes, même si l’État n’a pas encore fourni de nouvelles mises à jour sur le secteur, la situation serait plus délétère.
En conséquence, plusieurs chantiers sont mis aux arrêts et selon des sources proches du dossier, plusieurs centaines d’emplois seraient touchés. Selon des chiffres officiels, le PIB devrait connaître une croissance de 7,1% grâce à ces nouvelles manœuvres. Cela devrait stimuler une économie en perte de vitesse et favoriser la reprise des chantiers d’infrastructures qui sont en arrêt.
Au deuxième trimestre de 2016, l’agence de notation Moody’s avait dégradé la note du Congo, la faisant passer de «B1» à «B2» en raison de sa forte dépendance au pétrole qui limite ses options de financement.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-20 08:18:55
L’unique établissement public de l’enseignement supérieur du Congo est paralysé depuis quelques semaines par des revendications sociales des travailleurs et des étudiants. C'est à se demander si des solutions existent ou si la tutelle est dépassée par l’étendue des problèmes à résoudre.
Après maintes promesses non tenues, une fois de plus, les travailleurs de l'UMG réclament, à travers le Collège intersyndical, la mise à la disposition de cet établissement de la totalité des subventions des 2e et 3etrimestre de l’année 2013 afin, disent-ils, de permettre à l’université Marien-Ngouabi de préparer sereinement la rentrée académique 2016-2017.
Cette grève décrétée le 20 juin avait été suspendue le 29 juin suite à une séance de travail entre le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, et les membres du Collège intersyndical de l’université Marien-Ngouabi, en attendant la poursuite des négociations.
À cette occasion, le gouvernement s’était engagé à poursuivre les efforts devant aboutir au décaissement de la subvention du deuxième trimestre 2016 dans un délai de quinze jours.
De son côté, le Collège intersyndical avait pris l’engagement de mettre en œuvre les mécanismes nécessaires en vue de la reprise immédiate du travail à l’université Marien-Ngouabi.
En fin de compte, tous les engagements ne semblent pas avoir été tenus. D’où la grève lancée le 1er septembre qui paralyse actuellement l’université.
De leur coté, les étudiants revendiquent le paiement de deux trimestres de bourses. Ceux-ci sont soutenus par leurs syndicats, notamment le Mouvement des élèves et étudiants du Congo (MEEC) qui les a exhortés à aller en grève à partir du lundi 12 septembre.
« Le MEEC exhorte les étudiants au respect scrupuleux de cette décision et les appelle à une série de sit-in dans tous les établissements de l’université Marien-Ngouabi », peut-on lire sur une note affichée à Bayardelle, siège de plusieurs départements de l’université.
Les étudiants incriminent, entre autres, les imperfections dans le traitement des requêtes des retardataires; la déchéance du délai de paiement de la bourse du 3e trimestre ainsi que le non-paiement de la bourse du 2e trimestre.
Pour marquer leur mécontentement, certains étudiants érigent parfois des barricades à l’entrée de leurs établissements. C’est le cas de l’École normale supérieure où ces actes sont souvent signalés et à la faculté des lettres et sciences humaines où l’on peut lire : « Pas de bourses, pas de cours. »
Il incombe désormais au gouvernement, notamment le premier ministre Clément Mouamba ainsi que le ministre de tutelle Bruno Jean Richard Itoua de se bouger, pour tenir les promesses données.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-20 07:57:15
Le candidat des Républicains, Donald Trump a fustigé l’ex président français, Nicolas Sarkozy au cours d’une Interview accordée à un journaliste de Chicago Tribune.
Créé le 2016-09-20 07:49:21
La République du Congo a validé son plan d’actions national de la gestion durable de la faune. Ce plan a été élaboré avec le concours de l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO) et de la Commission des forêts d’Afrique centrale (Comifac).
L’objectif de ce plan d'actions est de maîtriser les impacts négatifs que « la crise de viande de brousse » cause actuellement sur la préservation et la conservation de la diversité biologique et la sécurité alimentaire des populations au Congo.
À terme il s'agit de mettre localement en œuvre la stratégie sous-régionale pour l’utilisation durable de la faune sauvage par les communautés autochtones et locales des pays membres de la COMIFAC.

Avec la FAO, la Commission se satisfait que le texte adopté vienne combler un vide juridique existant dans le domaine de la protection des « viandes de brousse », et surtout doter les communautés autochtones et locales de substituants à ces aliments.
« L’engagement du Congo dans le processus d’aménagement forestier durable n’est plus à démontrer dans la sous-région. L’adhésion du Congo aux objectifs de ce projet ne relève donc pas d’un fait du hasard, mais d’une cohésion évidente de ses objectifs avec les grands axes de la marche vers le développement », a déclaré le directeur de l’Économie forestière, Jacques Ossissou, à l’occasion de l’adoption du Plan d’actions national.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-20 07:10:15
Manifestation visant à présenter un préavis de départ à Joseph Kabila pour l'opposition, mouvement insurrectionnel pour le gouvernement, tout est-il que la capitale de la RDC a connu lundi une flambée de violences sans pareille.
Entre jets de pierres sur les forces de police qui ont riposté par des grenades lacrymogènes et des tirs tendus, à balles réelles et le saccage et pillages des édifices publics et privés, notamment les commerces, le bilan est lourd.

Le ministre de l’Intérieur, Evariste Boshab, a annoncé que les violences qui ont secoué Kinshasa suite à la manifestation de l’opposition ont fait 17 morts dont 3 policiers et 14 civils ainsi que des dégâts matériels importants.
Les opposants qui ont organisé la manifestation ont livré un bilan plus élevé de 50 morts. Elles appellent à amplifier le mouvement.
En plus du bilan humain, Evariste Boshab a également fait état de plusieurs dégâts matériels enregistrés, citant notamment des sièges de partis vandalisés et des centres médicaux mis à sac.

« Ceux qui ont été à la base de ces actes criminels doivent savoir qu’ils n’échapperont pas à la rigueur de la loi sans omettre les suites civiles des biens qu’ils ont endommagés », a-t-il fait savoir.
Plusieurs banques ont été pillées, dans des quartiers sud, de même que des magasins tenus par des Chinois. Plusieurs "églises de réveil" (sectes protestantes) ont également fait les frais de ces pillages.

Un "Rassemblement" des principaux partis d'opposition avait appelé à manifester lundi dans tout le Congo pour signifier au président Joseph Kabila son "préavis", trois mois avant l'expiration de son mandat, le 20 décembre, et exiger la convocation de la présidentielle censée avoir lieu avant cette date.
L'UDPS (Union pour la démocratie et le progrès social), principal parti d'opposition, et les autorités se sont mutuellement renvoyé la responsabilité des violences.
La Constitution congolaise interdit à Joseph Kabila de se représenter à la prochaine élection, mais il ne donne aucun signe de vouloir quitter le pouvoir.
Alors que la présidentielle apparaît impossible à tenir dans les temps, le "Rassemblement" constitué autour d'Étienne Tshisekedi, figure historique de l'opposition, refuse le "dialogue national" en cours à Kinshasa entre la majorité et une partie de l'opposition.
Ce forum est censé déboucher sur un "accord politique" de sortie de crise et ouvrir la voie à des élections "apaisées" mais retardées.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-20 06:35:55
Des heurts ont opposé lundi matin plusieurs dizaines de jeunes manifestants d'opposition à des policiers anti-émeutes à Kinshasa avant une manifestation hostile au président congolais Joseph Kabila.
Aux cris de "Kabila dégage !" ou "Kabila doit partir !", les jeunes lançaient des pierres sur les policiers qui répliquaient à coup de grenades lacrymogènes vers 10h15 (09h15 GMT) sur le boulevard Lumumba, grande artère du centre de la capitale de la République démocratique du Congo.
Au milieu des effluves roses des gaz tirés par les forces de l'ordre, émergeaient des drapeaux blanc et bleu de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti d'Étienne Tshisekedi, figure historique de l'opposition congolaise.
Avant ces affrontements, plusieurs violences ayant causé des dégâts matériels avaient été commises en début de matinée à Limete, le quartier où avaient lieu les affrontements.
Le siège du PPRD à Limete, détruit. Encore un autre...
Le siège du PPRD, le parti au pouvoir a été incendié. À l'échangeur de Limete, point de départ de la manifestation prévue pour commencer à 13h00 (12h00 GMT), plusieurs dizaines de jeunes, pour beaucoup avec des pierres à la main, scandaient des slogans hostiles au chef de l'État Joseph Kabila, en français et en lingala.
Sur le boulevard Lumumba, la grande artère de Limete, plusieurs pneus ont été incendiés sur la chaussée en divers endroits et des jeunes, se présentant comme des partisans de l'opposition, filtraient les voitures, ne laissant passer que les journalistes.
Réuni autour d’Étienne Tshisekedi, un "Rassemblement" des principaux partis d'opposition avait appelé à manifester ce lundi dans tout le Congo pour signifier au président Kabila son "préavis", trois mois avant l'expiration de son mandat, le 20 décembre, et exiger la convocation de la présidentielle censée avoir lieu avant cette date.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-19 12:34:21
Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle gabonaise, est au centre de toutes les attentions. De la décision qu'elle prendra, dépendra la survie du Gabon. Une lourde responsabilité. Sans doute lit-elle désormais la bible, notamment le livre 1 Roi chapitre 3, versets 16 à 18.
D'ici le 23 septembre, cette magistrate de 61 ans devra rendre le verdict de la Cour concernant les résultats controversés de l'élection présidentielle du 27 août.
Selon les chiffres officiels la victoire à la présidentielle revient à Ali Bongo Ondimba face à son rival Jean Ping.
Marie-Madeleine Mborantsuo confirmera-t-elle ces résultats provisoires, ou bien tranchera-t-elle en faveur d’un recompte des voix dans sa région natale, le Haut-Ogooué, comme le demandent à la fois l’opposition et une grande partie de la communauté internationale, la question reste posée avec toutes les pressions à charge et à décharge alors que l’opposition accuse l’instance qu'elle dirige de partialité.
Selon Marie-Madeleine Mborantsuo, ''le recours déposé par Jean Ping a été enregistré au greffe de sa juridiction et immédiatement notifié à la partie défenderesse, c’est-à-dire Monsieur Ali Bongo Ondimba, déclaré provisoirement élu par la Commission électorale nationale autonome et permanente. Les juges rapporteurs chargés de l’instruction du dossier sont à pied d’œuvre et examinent non seulement les moyens de droit et les pièces jointes au dossier mais également les mémoires en défense qui ont été communiqués par les avocats de la partie défenderesse.
'' Et de préciser. ''S’agissant de l’élection présidentielle, la cour dispose de quinze jours pour statuer à compter de la date d’enregistrement au greffe. Nous espérons donc que d’ici à la semaine prochaine, la Cour pourra vider sa saisine.
Jean Ping a adressé à la cour constitutionnelle une sorte de mise en garde, lui enjoignant de décider en fonction de ce qu’il perçoit comme étant la vérité des urnes. Marie-Madeleine Mborantsuo reste impassible même si par delà les pressions, son jugement fera jurisprudence, à l'instar du jugement de Salomon. Aussi, les propos de Jean Ping ne l'intimident pas, outre mesure.
''Nous pensons que ce n’est qu’un excès de langage. Vous faites bien de dire qu’il s’agit de « sa » vérité. Ici, il n’y a pas deux vérités. Nous examinons les faits à partir des procès-verbaux que la Cenap nous fait parvenir en sa qualité de principal organisateur du scrutin. Nous travaillons également en fonction des pièces que nous communiquent Monsieur Ping mais aussi Monsieur Bongo Ondimba. Les injonctions d’un candidat, quel qu’il soit, ne rentrent pas dans le cadre d’une procédure judiciaire normale. La Cour ne statue pas en fonction des injonctions de l’une ou de l’autre partie. Elle le fait au vu des dossiers qui lui sont soumis. Les membres de la Cour sont sereins. Ils examineront les recours comme la procédure le prévoit. »
Sauf que dans les deux camps où l'on s'accuse mutuellement de tricherie, le verdict sera difficile à faire accepter à l'un ou à l'autre, selon qu'il sera en sa faveur ou sa défaveur.
Entre-temps, comme le roi Salomon en son temps, Marie-Madeleine Mborantsuo a dans ses mains le ''bébé Gabon'' qui ne peut revenir de droit qu'à l'un des deux protagonistes. L'un d'eux acceptera t-il de se transcender pour la survie du bébé?
On est loin d'avoir dit amen !
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-19 08:26:15
Suite au recours déposé auprès de la Cour constitutionnelle par le camp de Jean Ping, Ali Bongo Ondimba et ses partisans ont formulé une réponse mercredi dernier auprès de l'instance. Si on s'en tient à l'argumentaire et aux preuves apportées par les uns et les autres, il y a de quoi dire : « tout le monde est coupable, peu importe ce qu'ils disent... »
Le camp d’Ali Bongo a répondu mercredi 14 septembre aux griefs exposés par son rival Jean Ping devant la Cour suprême. Dans ce contre-argumentaire figurent, face aux accusations portées par son adversaire malheureux, figurent comme preuves matérielles, des photocopies issues des procès verbaux authentiques des votes.
Ali Bongo et ses avocats insistent sur les scores réalisés par Jean Ping dans les 2ème, 5ème et 6ème arrondissement de Libreville. D’après ces documents, ce dernier a remporté la majorité des suffrages dans tous les bureaux de vote des 2ème et 5ème arrondissement. Mieux, Jean Ping réalise 98% des suffrages dans le 5ème et 97% dans le 6ème.
Le clan Bongo souligne également que le 2ème arrondissement est tenu par Jean Eyeghe Ndong, un soutien fort de Jean Ping. Mieux, à Bitam (Woleu Ntem), fief de l’opposant René Ndémezo Obiang, un bureau de vote en particulier fait l’objet de toutes les attentions de la part des avocats d’Ali Bongo : et pour cause, toujours selon le président sortant, Jean Ping y aurait remporté 103% des votes.
Attaqué sur le terrain des procès-verbaux non signés par Jean Ping, Ali Bongo Ondimba réplique dans sa réponse au recours. Ses juristes dénoncent des PV raturés, parfois signés en l’absence des représentants de la majorité, qui ont pourtant été validés par la Commission électorale nationale autonome et indépendante.
En effet, un PV, pour être valide, doit être signé par l’assesseur et les représentants du pouvoir comme de l’opposition, ce qui n’a donc pas été le cas à en croire Ali Bongo.
D’autres sources proches du parti au pouvoir affirment même qu’une partie de ces documents de la Cenap ne correspondent même pas aux originaux issus des bureaux de vote. Ce qui pousse donc le camp Bongo à demander leur annulation à la Cour constitutionnelle.
Lorsqu’il a saisi la Cour constitutionnelle jeudi 8 septembre, Jean Ping dénonçait un scrutin « totalement faux ». Il visait particulièrement les résultats mesurés dans la province du Haut-Ogooué et les 174 procès-verbaux provenant des bureaux de vote de cette région acquise à la cause d’Ali Bongo : selon ces documents, ce dernier y aurait remporté 95% des suffrages, avec un taux de participation de 99%.
Tricheur ! Tricheur toi même ! Reste que Marie-Madeleine Mborantsuo, présidente de la Cour constitutionnelle devra démêler le vrai du faux, pourquoi pas le cas échéant, invalider l'élection pour tricherie généralisée.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-19 07:51:23
Lors du lancement de l’opération de fermeture des centres médicaux illégaux, la structure sanitaire du professeur Zhou a été une des cibles parce que ne répondant pas aux normes d’exercice des métiers de la médecine au Congo.
À l'expiration du délai de 72 heures accordé pour la mise en conformité administrative, les services de contrôle sont retournés à la clinique Zhou où l'on a entre-temps continué d’exercer librement, au mépris des dispositions légales.
Face à ce qui apparaît comme une récidive, le professeur Zhou a été arrêté en compagnie Daniel Kaya-Kaya le promoteur de la clinique.
« Il n’est pas normal que ces individus qui n’ont aucun diplôme de santé s’érigent en promoteurs de services de santé et recrutent des étrangers qui ne sont pas médecins et n’ont pas d’autorisation d’exercer au Congo. C’est le cas de monsieur Kaya-Kaya qui se fait prévaloir de membre de comité central d’un parti ; d’ancien maire de Nkayi et qui, depuis des années, a fait venir des étrangers qui ne sont pas médecins et qui se livrent à des actes spécialisés d’urologie dans une clinique appelée Professeur Zhou, où chaque acte est payé à 1 million de FCFA », a expliqué l’inspecteur général de la santé, le professeur Richard Bileckot.
Pour , le professeur Bileckot, le fait que le nommé professeur Zhou ait continué à exercer en bravant la décision de l’État parce que protégé par Daniel Kaya-Kaya est une preuve d’indiscipline notoire.
« Monsieur Kaya-Kaya, qui fait intervenir des hommes prétendument haut placés, s’est permis d’arracher la notification et la décision de fermeture et refuse d’obtempérer », a expliqué l’inspecteur de la Santé, soulignant qu'il y a, selon lui, une mise en danger de la santé d’autrui.
Pour lutter contre les antivaleurs, a-t-il, poursuivi, il faut convertir ceux qui résistent et punir conformément à la loi ceux qui ne veulent pas se conformer.
Après audition, le professeur Zhou et son mentor Daniel Kaya-Kaya seront présentés au procureur de la République. Il ne fait aucun doute qu'ils seront inculpés pour le double chef d'exercice illégal de la médecine et mise en danger de la vie d'autrui.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-19 07:34:58
Dans sa parution n°137 du 12 septembre, notre confrère ''Le Trottoir'' déroule en manchette ''le cycle infernal des violences démocratiques en Afrique'', puis titre : ''Michel Innocent PEYA et sa prophétie''. Nous vous proposons de larges extraits de cet article qui interpelle...
« À côté de certaines intelligences qui réfléchissent sur le bilan à tirer de l'expérience de l’alternance absolue, il y en a d’autres comme l’écrivain-chercheur congolais (de Brazzaville), Dr Honoris Causa - Michel Innocent PEYA - en Option : Paix et Prévention des conflits, qui s’était déjà résolu à rechercher dans le fond, les causes de cet échec sur la voie de l’alternance absolue. En cela, il a écrit un ouvrage dont le titre est bien révélateur pour les mieux avertis : « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins ». Il interpelle donc cette Afrique qu’il a observée et continue d’observer d’être effectivement aujourd’hui « à la croisée des chemins ».
Ce qu’il y a à faire ou du moins pour le choix à faire face à pareille situation, Michel Innocent PEYA a proposé quelques recettes qui ne sont pas des miracles, mais qui révèlent de l’ingéniosité des Africains et qui devraient édifier plus d’un, à savoir : le compromis, le consensus, le dialogue et bien d’autres vertus qui sont les différentes pistes qu’il a inventoriées pour faire éviter le pire aux peuples africains et même ceux des autres continents. Les quelques cas de figure dont il est fait allusion dans certaines pages de cette édition « Le Trottoir 137 », poussent ainsi à s’arrêter un moment, méditer sur les conséquences négatives des violences post-électorales pour projeter finalement l’avenir sous d’autres auspices.
Il n’est pas à ignorer que l’Afrique connaît plus d’une décennie de graves troubles sociopolitiques, avec mort d’hommes et destructions tragiques des édifices publics. Ce qui tend à faire reculer le continent. Dans son ouvrage, publié en 2013, Michel Innocent qui attirait déjà l’attention des décideurs africains, citait le cas de la RDC, de l’Égypte, de la Libye, de la Côte d’Ivoire, de l’Irak… après les départs de leurs chefs d’État respectifs. Il enseignait donc déjà la leçon à tirer à partir de la métaphore « Mythe de la termitière et son application dans la vie des nations ».
Le ''déguerpissement'' brutal de la mère ou la reine des termites a pour conséquence logique le déplacement des termites mais aussi l’écroulement de la termitière, il en est de même avec le départ précipité des leaders visionnaires ou chefs d’État. Plusieurs effets controversés s’en suivent très facilement : les guerres ou conflits armés à répétition, l’insécurité permanente, l’inexistence de certains États sur la scène internationale voire la déviation d’un peuple, aussi le pillage impitoyable des ressources du pays, etc. (…) ».
Cette sonnette d’alarme, tirée par le tout fraîchement Ambassadeur mondial pour l’Éducation et la paix, devrait, à vrai dire, édifier plus d’un décideur ou plus d’un peuple car l’auteur de « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins » insistait même sur les conséquences qui pourraient advenir, dans le pire des cas, pour une nation qui risque de perdre « sa voix dans le concert des nations ».
À ce titre, pourquoi ne conviendrait-on pas que le Dr Michel Innocent PEYA puisse faire partie de certaines personnalités africaines, et même au niveau mondial, qui ont marqué et qui marquent l’Humanité de par leur apport ? Cela pourrait arriver, a dit un des lecteurs de l’ouvrage « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins ».
Comme le constate-t-on, cet ouvrage colle bien à la triste réalité à laquelle fait face cette Afrique qui a besoin de compétences extérieures pour régler ses malheurs ou ses mésaventures. Et à quel prix ? Le Dr Michel Innocent PEYA a même écrit, pour cela, sur la nécessité du dialogue, du consensus, du compromis ; ce qui désigne dans une des langues de son pays : « OSAMBE » ou « KIZONZI ».
M. I. PEYA fait Dr Honoris Causa par le Conseil Ibero-américain
Les recettes proposées par l’Écrivain-chercheur congolais constituent, en RD Congo, une œuvre non moins importante dont on fait régulièrement usage à travers des sketchs télévisés pour conscientiser le peuple et les décideurs sur les vertus du dialogue entre les filles et fils d’un même pays pour le meilleur. Et, le pire, les conséquences fâcheuses que la non prise en compte des enseignements de Michel Innocent PEYA, pourrait malheureusement engendrer. Car nul n’ignore que la RD Congo se trouve actuellement à la croisée des chemins.
À l’opposé, le Dr Michel Innocent PEYA n’est pas aussi complimenté par certains de ses compatriotes qu’il mène à travers le monde. Bien au contraire. Il ne semble pas être le bien vu et le bien compris.
En effet, il y a quelques mois, certains esprits malins ont mis sur la place de Brazzaville, à travers une certaine presse, des informations tendant à nuire à Michel Innocent PEYA, l’accusant dans une prétendue affaire de détournement des fonds au Trésor Public sans en apporter des preuves tangibles fusse-t-il par des écritures qu’il est très facilement de retrouver dans le circuit de décaissement d’argent dans cette administration. Tout avait été écrit au conditionnel. Nous nous demandons si le trésor public est un endroit où n’importe qui peut aller y puiser de l’argent à n’importe quel moment. Et ce même sans signature !
Mais, une certaine opinion a réagi, attestant que ces « attaques » contre l’Écrivain-chercheur étaient sans fondements pour la simple raison que Michel Innocent PEYA ne pouvait, à lui seul (s’il en était le cas) sortir frauduleusement de l’argent du Trésor public sans y laisser des traces et même celles de ses complices.
Cette accusation qui s’avère trop gratuite n’aurait semble-t-il pas produit ce à quoi s’attendaient les détracteurs de Michel Innocent PEYA qui, selon certains dires, n’avait plus mis pied au Trésor public depuis cinq (05) ans.
Ce qui forcerait à penser à un complot pour ridiculiser, descendre en flamme, traîner dans la boue cette « étoile » qui a déjà commencé à briller sur tous les horizons du monde grâce à son ouvrage « Entre le bon sens et l’alternance absolue, l’Afrique à la croisée des chemins ». Les invitations et les distinctions honorifiques en sont un témoignage irréfutable.
Les kényans auraient-ils traité de cette manière, leur compatriote Madame Wangari Maathai, première lauréate africaine du « Prix Nobel de la paix » à Oslo ? Bien au contraire, elle fait la fierté de son pays et de son continent.
Pourquoi donc les distinctions honorifiques du congolais Michel Innocent PEYA devraient plutôt lui apporter des malheurs ?
Il est regrettable que des vielles méthodes d’une époque révolue et donc très loin en arrière, soient encore le mode opératoire de certains compatriotes congolais pour tenter de « couler » les autres, comme dans le cas d’espèce de Michel Innocent PEYA qui reluit dans son combat sur l’Éducation des peuples, dans la prévention des situations conflictuelles à travers le monde.
Serait-ce à cause de ses multiples voyages pour répondre aux invitations et autres conférences internationales que ses détracteurs ont cru certainement bon de monter ce « coup » croyant que l’Écrivain-chercheur puisait dans une poche qui ne serait pas la sienne à cet effet ? Il est tout de même à noter que ce ne sont pas des personnalités ou des organismes de basse facture qui l’invitent pour ne pas lui assurer les titres de voyages et les frais de séjour. Michel Innocent PEYA n’a jamais été invité par des personnalités dignes qui ne peuvent jamais faire les choses à moitié. Pourquoi alors devrait-on expressément feindre d’ignorer une telle offre ?
Le Trésor public n’est-il pas disponible à qui le veut pour y aller mener des enquêtes pour se rendre compte que l’argent ne peut en sortir aussi facilement que le croient les détracteurs de Michel Innocent PEYA."
Cette campagne calomnieuse contre Michel Innocent PEYA nous aura appris à convenir avec Jules Claretie : Tout homme qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et, surtout, la grande armée des gens, beaucoup plus sévères, qui ne font rien.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-19 07:02:52