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Congo : Près d’1 milliard de FCFA pour financer 200 exploitants agricoles de la Bouenza

Le ministère congolais de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM) et le Fonds international de développement agricole (Fida), lance ce mardi à Brazzaville, le Projet d’appui aux petits producteurs de haricot dans le département de la Bouenza.

Créé le 2016-09-13 07:48:59

Le shooting photo de la congolaise Assina Obela est dans la boîte

Voilà déjà longtemps qu’elle avait envie d’organiser un shooting-photo pour présenter la nouvelle collection du styliste, créateur de mode et accessoires bijoux, José Esam.

Créé le 2016-09-12 15:00:44

Le Groupe espagnol Elecnor veut marquer sa présence au Congo

Le directeur commercial, chargé d’Afrique centrale du Groupe espagnol Elecnor, Angel Gonzales de la Huerba a annoncé à Brazzaville, l’implantation imminente d’Elecnor au Congo.

Créé le 2016-09-12 08:36:44

USA : Reconversion dans le travail de la terre réussie pour le congolais Albert Lombo

Albert Lombo, la cinquantaine révolue, américain, originaire du Congo-Brazzaville, est un maraîcher de bonnes herbes et de légumes anciens qui cultive ses petites merveilles à Houston au Texas (USA). Cet « Agriculteur Urbain», comme il aime se qualifier est aussi un amoureux des nouvelles saveurs puisque il cultive des variétés potagères et aromatiques tout fait originales. Aujourd’hui incontournable dans le monde de la « bonne bouffe », il est le maraîcher star des Houstoniens !

Créé le 2016-09-12 07:40:23

Le pape François a prié pour le Gabon secoué par des violences après la présidentielle du 27 août

Le pape François a prié dimanche pour le Gabon, secoué par des violences après la présidentielle du 27 août, lançant un appel à la paix et à la légalité dans ce pays pétrolier de moins de deux millions d'habitants.

Créé le 2016-09-12 06:36:00

Libye – Patrimoine : L'aéronef de Mouammar Kadhafi rendu à l'État libyen

L'ancien avion personnel de Mouammar Kadhafi, stationné dans le sud de la France, restera bien propriété de l'État libyen. Le conglomérat koweïtien qui voulait s'en saisir a abandonné la procédure.

La société Al-Kharafi, qui s'était engagée dans une bataille judiciaire avec une agence gouvernementale libyenne pour se saisir de l'A340, s'est désistée, a confirmé son avocat français, Me Rémi Barousse.

Le tribunal de Perpignan, la ville où est stationné l'appareil, a constaté, dans une décision du 25 août, ce désistement, mettant ainsi un point final à la procédure.

L'appareil, luxueusement aménagé et découvert par les rebelles libyens en août 2011 à Tripoli, avait été déplacé en France en 2012, juste après la chute du régime, dans le cadre d'un contrat de maintenance signé avec Air France et exécuté par l'un de ses sous-traitants à Perpignan.

Mais en juin 2015, le conglomérat koweïtien s'était saisi de l'appareil, se prévalant d'une sentence arbitrale internationale prononcée en Égypte.

Suite au non-respect d'un contrat signé en 2006 avec le régime de Kadhafi, un tribunal arbitral international avait en effet décidé, en mars 2013, de condamner la Libye à verser près de 937 millions de dollars d'indemnisation à cette société, avec intérêts de 4% à compter du prononcé.

Mais l'entité gouvernementale libyenne propriétaire de l'avion, l'Executive authority for special flights (EASF), s'est opposée à la saisie de l'avion en France.

Le 30 novembre, le tribunal de Perpignan avait donné raison à l’État libyen, et la société koweïtienne avait fait appel. En février, la cour d'appel avait débouté la société, qui a abandonné la procédure.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-09-11 08:45:45

Congo - Primature : Clément Mouamba convie l'opposition à ''un dialogue sans tabous''

Le Premier ministre congolais, Clément Mouamba, a de Paris où il a séjourné, plaidé pour un dialogue sans tabous avec l'opposition, notamment celle qualifiée de radicale.

"Le dialogue inter-congolais sans tabous avec l'opposition est notre option, dans le cadre du concept du vivre ensemble que nous venons d'initier dans le pays", a déclaré Clément Mouamba.

"En dépit de la réticence de quelques partis membres de l'opposition qui refusent de s'y associer, exigeant la présence de la communauté internationale, moi je plaide en faveur d'un réalisme politique", a-t-il dit.

"Nous avons besoin de nous organiser avec fiabilité pour aller aux législatives. La biométrie est là pour nous rassurer. Je demande aux opposants radicaux de mettre un peu d'eau dans leur vin", a indiqué Clément Mouamba.

Soulignant par ailleurs qu'au Congo il y a de la place pour tout le monde, Clément Mouamba s'est dit prêt à discuter, attendant du côté de l'opposition de la bonne volonté. Cependant, il a déploré le fait que dans son pays, "tout le monde veut être président".

"J'invite tout le monde à rester dans la régularité. La ligne rouge est dans le cadre des institutions et de la constitution", a-t-il souligné. Au Congo, la situation politique reste préoccupante, depuis le changement de la Constitution et l'élection présidentielle.

L'opposition radicale composée de deux plate-formes, à savoir l'IDC-Frocad, n'a cessé d'exiger la tenue d'un dialogue avec le pouvoir afin de décrisper la situation politique dans le pays.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2016-09-11 08:21:42

Zimbabwe – Équipe olympique: Les sportifs mécontents des frasques de Mugabe

À leur sortie de la prison ordonnée par le président Mugabe, des athlètes ont juré ne plus endosser le maillot national.

L'affaire était presque passée inaperçue. Le président zimbabwéen, Robert Mugabe, avait demandé au commissaire général de police de la République du Zimbabwe, Augustine Chihuri, d’arrêter l’ensemble des membres de l’équipe olympique du Zimbabwe immédiatement, dès leur arrivée à l’aéroport international de Harare. 

Cet ordre du président faisait suite au retour des 31 athlètes au pays, avec zéro médaille après leurs différentes prestations aux Jeux olympiques de Rio. 

À cet effet, Robert Mugabe déclarait : «Nous avons perdu de l’argent du pays sur ces rats que nous appelons athlètes. Si vous n’êtes pas prêts à vous sacrifier et gagner encore du cuivre ou des médailles en laiton (faisant référence aux 4è et 5è positions) que nos voisins du Botswana ont fait, alors pourquoi vous allez gaspiller notre argent».

Le président Mugabe, toujours dans la démesure

«Si nous avions juste besoin de gens pour aller au Brésil pour chanter notre hymne national et de hisser notre drapeau, nous aurions envoyé quelques-unes des belles filles et beaux mecs de l’Université du Zimbabwe pour nous représenter.»

Depuis leur passage dans les geôles accueillant habituellement les malfrats et autres ''ennemis'' du régime, de nombreux athlètes ont pris leur retraite sportive, voire internationale, à défaut pour d'autres de décider de ne plus endosser le maillot national.

Sur le continent, le président Mobutu avait aussi en son temps fait goûter aux ''léopards-football'' la case prison, suite à leur quatrième place à la CAN Yaoundé 72 remportée par le voisin et rival de l'époque, la république populaire du Congo.

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-09-10 08:36:39

Gabon – Crise post-électorale : Jean Ping met en garde contre "une instabilité profonde et durable"

L'opposant Jean Ping ne reste pas l'arme au pied. Il a prévenu vendredi que le Gabon connaîtrait "une instabilité durable et profonde" si la Cour constitutionnelle qu'il vient de saisir ne lui donnait pas raison dans son contentieux électoral avec Ali Bongo.

"Oui, je crains fort qu’un nouveau faux pas de la Cour constitutionnelle soit le facteur d’une instabilité profonde et durable du Gabon", a déclaré Jean Ping devant des centaines de ses partisans dans la cour de son quartier général de campagne à Libreville.

"Il ne fait aucun doute qu’en cas de non-respect de la réalité du vote des Gabonais par la Cour constitutionnelle, le peuple, qui n’aurait dans ce cas plus rien à perdre prendra son destin en mains".

Jean Ping s'est de nouveau présenté comme le "président élu", qualifiant son rival Ali Bongo de "président sorti".

Jean Ping a saisi in extremis vendredi soir la plus haute juridiction du pays pour contester le résultat officiel provisoire de l'élection présidentielle à un tour du 27 août. Ces résultats proclamés donnent la victoire à Ali Bongo d'une faible avance d'environ 5.000 électeurs, sur quelque 628.000 inscrits.

L'opposant demande un nouveau comptage des voix, bureau de vote par bureau de vote, dans la province du Haut-Ogooué. Dans ce fief de l'ethnie Téké des Bongo, le président sortant a assuré sa victoire à l'échelle du pays grâce à 95% des voix pour une participation de 99,93%.

Les avocats de Jean Ping demandent une confrontation des procès-verbaux en présence d'experts internationaux. La cour dispose de quinze jours pour donner son verdict.

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-09-10 07:44:46

Congo - Diaspora : Le réseau des congolais de l'étranger va contribuer au développement des PME et PMI

Le Rice, Réseau international des Congolais de l’étranger peaufine sa stratégie interactive entre l’ONG de la diaspora et les porteurs de projets concernant les PME-PMI.

La création des emplois dans  le secteur privé est l’une des alternatives idéales face au chômage des jeunes. Cela s'inscrit parmi les objectifs statutaires du Rice pour le développement économique et social du Congo.

Pour Christian Kader Keita, secrétaire général du Rice, appuyer l’éclosion des PME-PMI, est un passage obligé pour obtenir le développement inclusif.

Il rappelle qu'une fois les entreprises installées, l’État aura besoin de s’appuyer sur trois acteurs devant jouer pleinement et respectivement leur rôle. Il s’agit, indique-t-il, des gouvernants, des banques et des promoteurs de projets.

Pour l’heure, constate Christian Kader Keita, les PME-PMI au Congo ont de faibles spécialisations, disposent d’une stratégie intuitive. Elles opèrent avec une forte proximité des acteurs dans un réseau global ; leur système d'information interne est peu formalisé et manque de capacité d'innover rapidement pour s'adapter au marché.

Christian Kader Keita, SG du Rice

Depuis juin 2010, le Rice constitue un réseau ni étatique ni gouvernemental, selon ses statuts, qui a pour but de coordonner la diaspora congolaise. Il s’inscrit dans la volonté des Congolais de l’étranger de relever le défi du développement dans leur pays d’origine en travaillant en étroite collaboration avec les structures de l’État congolais, les associations et autres groupements publics ou privés exerçant au profit des populations congolaises.  

La composante ''Congolais de l'étranger'' du ministère des affaires étrangères a désormais l'impérieux devoir de mettre en synergie tous les atouts dont disposent les congolais disséminés à travers le monde et désireux d'apporter leur pierre à la construction du Congo.

Bertrand BOUKAKA

 

Créé le 2016-09-10 07:13:35

Gabon : La France demande à la Cour constitutionnelle d’examiner les recours avec «transparence et impartialité»

«Il importe que les contestations soient examinées avec transparence et impartialité et que tous les moyens soient mis à profit afin d'assurer le respect de ces principes et l'établissement de la sincérité du scrutin», souligne le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, dans un communiqué.

Créé le 2016-09-09 16:00:17

Nigeria – Mariage : Son mensonge a produit des fleurs, pas des fruits...

Désabusée, la mariée dit non et s’enfuit de l’église après avoir découvert que son fiancé n’est pas un riche pétrolier.

Les faits se sont déroulés à Eket, seconde ville de l’État d’Akwa Ibom au Nigeria.

À en croire aux médias locaux, l’homme avait menti à la femme au moment où il la draguait.

Tiré à quatre épingles, l'air altier, il lui avait dit qu’il travaillait pour la compagnie pétrolière Chevron Corporation. Il lui avait montré des photos qu’il avait prises au sein de l’entreprise et lui avait même expliqué qu’il était actionnaire de ladite société.

Mais le jour du mariage, la femme a découvert la vérité après que le pasteur ait raconté le parcours du jeune fiancé.

Elle s’est rendue compte que l’homme qu’elle était sur le point d’épouser n’était pas celui qu’il prétendait être, mais plutôt un imposteur.

Elle a dû donc s’enfuir en pleurant. Les gens ont essayé de la raisonner mais en vain. 

L'homme couvert de honte a aussi été pris en charge par des proches car il comptait mettre fin à ses jours.

Arrielle KAMBISSY

 

Créé le 2016-09-09 08:49:09

Congo - Télécommunications : L'exploitation commerciale de la fibre optique se met en place

Le gouvernement du Congolais a confié à un consortium international la mission de recruter pour son compte un opérateur en charge de la gestion et de la commercialisation du réseau de télécommunications en fibre optique du projet régional Central African Backbone (CAB). 

Le consortium mandaté il y a quelques jours à Brazzaville est constitué du Cabinet EY (Ernst et Young), du cabinet international d’avocats Bird and Bird ainsi que d’Execution Consulting, un cabinet de conseil en télécommunications.

Le projet vise à optimiser un meilleur accès à des services Internet efficaces et à moindre coût.

Le haut débit constitue un levier majeur pour la compétitivité des entreprises ainsi que l’attractivité du Congo en matière d’investissements directs. Il existe nécessairement une forte corrélation entre la pénétration du haut débit et la croissance du PIB, explique t-on.

Outre la rentabilité du projet, le consortium s’assurera de sa fiabilité tout en assistant le gouvernement dans l’élaboration du plan d’affaires.  Il est espéré un écosystème Internet amélioré et fiable à l’issue du recrutement de l’opérateur attendu.

Selon le projet CAB, les entreprises et l’administration publique en tireront profit. Le processus offrira par ailleurs de nouvelles opportunités économiques et sociales qui permettront de lutter contre la pauvreté grâce au numérique.

Pour le gouvernement, ce processus consacre l’ultime étape pour la partie congolaise du projet d’interconnexion technique de la République du Congo avec les pays frontaliers.

« L’accès au haut débit est un facteur clé de la croissance du développement, de la diversification de l’économie et de l’aménagement du territoire. Ainsi se concrétise l’ambition du président de la République de  mailler l’ensemble du territoire national d’infrastructures de base en télécommunications très haut débit, ouverte à la sous-région, afin d’ouvrir largement le Congo aux TIC. Ce qui accélérera l’entrée du Congo dans l’ère de l’information et du savoir », avait souligné le ministre des Postes et télécommunications, Léon Juste Ibombo, lors de la réunion officielle de lancement du projet, le 1er septembre.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2016-09-09 07:57:34

RDC – Élections : Moïse Katumbi toujours partant

Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, Moïse Katumbi s’est exprimé au Parlement européen, le 7 septembre, dans le cadre d'une rencontre axée sur la situation des droits de l’Homme en Afrique, la démocratie et l’alternance politique en Afrique subsaharienne. 

La verve incisive, Moïse Katumbi a profité de son passage au sein de cette institution de l’union européenne pour régler ses comptes avec le pouvoir en place à Kinshasa, principalement avec Joseph Kabila.

Il a débuté son intervention en sollicitant une minute de silence pour les victimes de la ville de Beni, où la population est victime de tueries depuis un certain moment.

Qualifiant de « monologue » et de « non inclusif » le dialogue politique actuellement en cours à Kinshasa, il a estimé qu’un bon chef de l’État devrait d’abord convoquer le dialogue sur la situation de Beni, avant, a-t-il déclaré, de chercher à magouiller pour obtenir un troisième mandat ou le glissement.

Moïse Katumbi a également tenu à rappeler à l’assistance qu’il a travaillé avec le pouvoir en place à Kinshasa car il croyait à l’avènement d’une vraie démocratie en RDC.

 «Je continue à refuser ce troisième faux penalty. Le président Kabila doit quitter le pouvoir le 19 décembre 2016. Il n’y a pas de négociation à ce sujet. L’État est en faillite, quand on voit ce qui se passe à Beni. Nous ne pouvons plus l’accepter. On a été assez humilié. Le plus important pour moi, c’est d’avoir un État de droit en RDC », a indiqué le candidat à la présidentielle.

Pour l'ancien gouverneur du Katanga, Joseph Kabila pourrait aujourd’hui sortir par la grande porte. Mais, a-t-il regretté, il est entouré par des vieux loups qui avaient induit Mobutu en erreur. 

« Avant que je ne rentre, je demande à mes frères africains et congolais que nous allons faire le sit-in ensemble le 20 septembre, partout où il y a nos ambassades pour demander à la Céni de convoquer l’élection présidentielle. Il n’y a pas de négociation sur ça, ou bien on est opposant ou on ne l’est pas », a-t-il martelé.

Moïse Katumbi a ainsi confirmé pour bientôt son retour en RDC afin de participer à la présidentielle.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-09-09 07:31:27

Congo - Enseignement général : Les 32 établissements Charles-Montesquieu suspendus jusqu’à nouvel ordre

Le ministre Anatole Collinet Makosso a, par note de service, suspendu de « tout exercice privé d’enseignement sur toute l’étendue du territoire national, jusqu’à nouvel ordre, les établissements Charles-Montesquieu, tous cycles d’études confondus ainsi que leurs promoteurs pour des pratiques illicites avérées ».

Les responsables de ces établissements qui disposent de 32 sites sur l’ensemble du territoire dont 23 à Pointe-Noire, auraient été pris en flagrant délit de tricherie lors de la campagne des examens d’État.

Outre ces pratiquent fort blâmables, ces écoles qui utilisent 800 employés ne demandent pas d’agrément auprès de la tutelle. De même, sur les 32 sites, ces établissements ne sont propriétaires que d’un seul, dans les 31 autres ils sont locataires.

À travers des taux de réussite élogieux aux examens, certains promoteurs des établissements privés se gratifient d'un label d'excellence qui de facto draine vers eux de nombreux enfants, confortant du même coup le fonds de commerce, surtout pendant la rentrée scolaire et les examens d’État.

Bien souvent, ces résultats, loin d'être de la seule performance des élèves, sont le fruits de pratiques mafieuses impliquant les promoteurs, les enseignants desdites écoles ainsi que de nombreux fonctionnaires du monde de l'éducation qui au passage sont gratifiés d'une ristourne pécuniaire.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2016-09-09 07:06:52

Congo – Prise en charge VIh/sida : Rupture des ARV, les malades dangereusement exposés

Le gouvernement en avait décidé de la gratuité, hélas, l'approvisionnement conséquent tarde à suivre. Dans une lettre ouverte  adressée à la ministre de la Santé et de la population, la Fédération congolaise des droits de l’Homme déplore la rupture des Antirétroviraux (ARV) au Congo.

La vie des malades soumis aux traitements antirétroviraux serait-elle doublement en danger ? C'est à tout le moins ce qu'il paraît.

Sur la base de plusieurs interpellations, l’organisation de promotion et de défense des droits humains a mené une enquête auprès de deux cent vingt-trois personnes vivant avec le Vih/sida et des diverses structures spécialisées comme les Centres de traitements ambulatoires de Brazzaville et Pointe-Noire, la Congolaise des médicaments essentiels génériques , le comité de coordination nationale des projets financés par le Fonds mondial et le Programme national de lutte contre le Sida pour constater l'évidence.

À l’issue de cette enquête, il ressort qu’une situation extrêmement grave menace dangereusement la vie des milliers des filles et fils du Congo vivant avec le Vih/sida, faute de fourniture en médicamants.

En des termes clairs, la Fécodho appelle la ministre de la santé à un sursaut salvateur pour des malades en péril.

« Il s’avère, Madame la ministre et vous le savez : que la situation du Vih/sida au Congo est préoccupante avec plus de 100.000 personnes infectées ; que la rupture des ARV provoque inéluctablement des résistances organiques ; que la rupture des ARV entraîne la dégradation de la prise en charge des patients ; que la rupture des ARV provoque l’effondrement du système immunitaire et que la rupture des ARV entraîne la résurgence et le développement des maladies opportunistes et des décès en cascade », peut-on lire dans cette lettre.

La Fécodho dit avoir appris et vérifié que plusieurs malades, à défaut de la trithérapie, faute de mieux, prennent maintenant la bithérapie. Un bricolage de fait, précise la lettre, qui ne manque pas, là aussi, de graves conséquences.

« Sur la base des informations recueillies auprès des structures spécialisées, il ressort que c’est votre cabinet qui monopolise directement les opérations d’approvisionnement des ARV se transformant, de fait, en centrale d’achat en lieu et place de la Congolaise des médicaments essentiels génériques. La Fécodho dénonce avec fermeté ce qu’elle considère comme des comportements et pratiques cruels et inhumains. Elle rend votre cabinet responsable de toutes les conséquences qui en découlent », poursuit la lettre.

La Fécodho a transmis une copie de la présente lettre ouverte au ministre de la Justice et des droits humains en vue de l’ouverture d’une information judiciaire pour « homicide involontaire » et non-assistance à personne en danger.

« Le droit à la vie est le droit de l’Homme par excellence et facteur explicatif de la jouissance de tous les autres droits attribués à la personne humaine », conclut la lettre.  

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-09-09 06:51:11

Congo - Forum de l'entrepreneuriat : La deuxième édition se tient le 16 septembre

Deux ans après la première édition forte de 1300 participants, la deuxième édition de ce forum aura  lieu le 16 septembre à la Chambre de commerce, d’industrie, d’agriculture et des métiers de Pointe-Noire.

« Échanger pour mieux entreprendre » est le thème de ce forum qui réunira  les entrepreneurs et les acteurs de l’appui aux petites et moyennes entreprises autour des problématiques qui concernent, entre autres, la formation, l’accès au financement, les programmes nationaux d’appui, les assurances, et la mise en réseaux.

Le Forum de l’entrepreneuriat est organisé par l’Association ''Pointe-Noire industrielle'' et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD), grâce au soutien de l’Union européenne. Il est placé sous le parrainage du ministère de l’Économie, du Développement industriel et de la Promotion du secteur privé.

Cette deuxième édition est, à l’instar de la première, une initiative de Congo entreprises développement, de l’Institut européen de coopération et de développement, de l’Association Pointe-Noire industrielle et de la Chambre consulaire de Pointe-Noire. Elle bénéficie aussi de l'apport de nombreux partenaires et sociétés de la place.

L’événement fonde sa particularité sur l’importance majeure attribuée aux témoignages des entrepreneurs et à leur sensibilisation à l’action des assurances dans la pérennisation de leurs  activités.

Susciter des vocations, conforter des trajectoires et favoriser des dynamiques entre partenaires mais aussi rendre accessible une pratique salvatrice pour tous constituent les objectifs primordiaux de ce forum qui est également une occasion propice de mettre en lumière des structures d’appui aux TPE (Très petites entreprises) et PME (Petites et moyennes entreprises).

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-09-08 08:19:39

Gabon – Élections : Dialogue des sourds autour d'un ''recomptage'' de voix

L'équipe de l'opposant gabonais Jean Ping a de nouveau demandé mercredi le nouveau comptage des voix "bureau de vote par bureau de vote" dans la province du Haut-Ogooué, ce qui est refusé par le président gabonais sortant Ali Bongo Ondimba.

"C'est à la commission électorale que le problème se pose. Nous demandons le recomptage des voix bureau de vote par bureau de vote" pour la province du Haut-Ogooué, a déclaré René Ndemezo Obiang, coordonnateur de la campagne de Jean Ping, à la presse à la veille de la date-butoir du dépôt de recours devant la cour constitutionnelle.

"Nous verrons", a répondu René Ndemezo Obiang à la question de savoir si Jean Ping déposerait un recours d'ici à la date-butoir jeudi à 16h00 (15h00 GMT).

Les opposants demandent à recompter les voix bureau de vote par bureau de vote dans l'une des neuf provinces du Gabon, le Haut-Ogooué, fief de la famille Bongo où le président a obtenu plus de 95% des voix pour plus de 99% de participation, lui permettant de remporter la présidentielle d'une courte tête.

Une grande partie des opposants ne font aucune confiance à la Cour constitutionnelle qui a quinze jours pour trancher, estimant que sa présidente est trop proche du pouvoir.

Alors que l'opposition, mais aussi la France, ancienne puissance coloniale, réclament un nouveau comptage des résultats, Ali Bongo a de nouveau invité son rival Jean Ping à se tourner vers la cour constitutionnelle, mettant en avant la loi électorale gabonaise.

Arrielle KAMBISSY

Créé le 2016-09-08 07:29:14

Congo – Éducation : Il n'est jamais trop tard pour apprendre...

À la faveur de la journée mondiale de l'alphabétisation le 8 septembre, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a exhorté les hommes et les femmes avides de connaissance et de savoir, à prendre d’assaut les centres d’alphabétisation et de ré-scolarisation dès la prochaine rentrée pédago-andragogique.

Dans son message rendu public à cette occasion, le gouvernement s’est réjoui des avancées enregistrées ces dernières années. 

« De 2010 à 2016, il y a eu 1547 admis au CEPE adulte et 384 apprenants admis au BEPC. Toutes ces réussites montrent que toute personne, quel que soit son âge, est capable d’aller loin dans ses études, car " il n’est jamais trop tard pour apprendre ", a rappelé Anatole Collinet Makosso.

Le ministre a également formulé le vœu de voir tous les acteurs fédérer leurs efforts sur la voie de l’alphabétisation et de faire barrage à l’illettrisme et à ses conséquences sur la société congolaise.

Il a salué la contribution du gouvernement japonais à travers le projet de « Participation communautaire en vue de la création d’un cadre d’apprentissage décent pour la petite enfance et la jeunesse déscolarisée ainsi que le projet « Autonomisation des jeunes et adolescents hors école ».

« Toutes ces actions visent à réduire considérablement les taux de décrochage scolaire et d’alphabétisme de nos populations. Cela traduit sans aucun doute la vision du chef de l’État qui consiste à faire acquérir les connaissances scientifiques de base aux enfants, aux jeunes et aux adultes », a précisé Anatole Collinet Makosso.

Il s’est par ailleurs félicité du soutien apporté dans le cadre de l’alphabétisation par les agences du système des Nations unies, notamment l’Unicef et l’Unesco.

Benoît BIKINDOU

Créé le 2016-09-08 07:22:21

Gabon – Évocation : Quand Ali Bongo se prenait pour James Brown

Ali Bongo a eu plusieurs vies, avant de se lancer en politique sur les traces de son père, Omar Bongo.

Converti à l’islam, Alain Bongo devient Ali Bongo. Alain Bongo a vécu la jeunesse dorée des enfants de notables africains, entre le continent et l’Europe, fréquentant les beaux quartiers et les écoles chics. Pour lui, c’est le collège Sainte-Croix de Neuilly-sur-Seine avant des études de droit à la Sorbonne.

En 1977, il tente l'aventure musicale, peut-être influencé par sa mère, la chanteuse Patience Dabany, toujours en activité.

Passionné de funk, de soul et de rythm’n blues – qu’ on n’appelle pas encore R’n’B –, il se lance sur les traces de James Brown, idole absolue en Afrique, surtout depuis sa prestation à Kinshasa au Zaïre (aujourd’hui République démocratique du Congo) en 1974 dans la tournée qui accompagne le mythique combat de boxe opposant Mohamed Ali à George Foreman.

Le concert de James Brown marquera la musique africaine à tout jamais et Alain-Ali Bongo ira chercher les musiciens de son idole pour enregistrer son premier et unique album, A Brand New Man.

Il s’est entouré de Charles Bobbit, ex-manager, et surtout il fait appel à Fred Wesley, tromboniste pilier avec Maceo Parker et Pee Wee Ellis de la terrifiante section de cuivres de JBs Horns, qui signe nombre d’arrangements de ce disque groovy et typique de cette époque pré-digitale où on entend encore la chaleur des instruments.

La jaquette affiche un Alain Bongo déjà bien empâté, arborant un col pelle à tarte vintage et une modeste coupe afro. On ne sait pas si ce disque connut un gros succès. Il est en tout cas introuvable de nos jours sur Amazon, mais on peut en dénicher quatre exemplaires sur Discogs, à partir de 15,22 €.

Que se serait-il passé si ce disque avait marché, si Ali Bongo au lieu de suivre les traces de son père était devenu une star du funk ? Mystère.

Bertrand BOUKAKA

Créé le 2016-09-08 07:10:03

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