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Candidat à sa propre succession lors de la présidentielle du 27 août dernier, l’ancien et nouveau chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba dont l’élection a été validée le 24 septembre par la Cour constitutionnelle, au terme du contentieux électoral, prêtera serment ce mardi 27 septembre au Palais présidentiel du bord de mer, rapporte un communiqué émanant des services de la Communication de la présidence de la République gabonaise.
Créé le 2016-09-27 07:43:12
Durant 90 minutes, les candidats à la présidence des États-Unis ont échangé sur l'économie, la politique extérieure et les questions de sociétés comme le racisme et le sexisme, dans un débat houleux. Selon les sondages, les sites de paris en ligne et les marchés, Hillary Clinton en est ressortie vainqueur.
La tension était palpable, lundi soir, à l'Université Hofstra de New York. Pendant une heure et demi, Hillary Clinton et Donald Trump ont livré bataille sur l'économie et se sont interrompus à de nombreuses reprises au cours de vifs échanges lors du tout premier débat de campagne, suivi par près de trois Américains sur quatre.
Après un cordial échange de poignée de main, les deux adversaires sont rapidement passés à l'attaque, la candidate démocrate dénonçant une politique fiscale favorable aux très riches proposée par son rival républicain, lequel a estimé que l'ex-secrétaire d’État "parlait beaucoup sans agir".
Chaque candidat a accusé l'autre de déformer les faits et invité les téléspectateurs, attendus très nombreux pour ce duel en vue de la présidentielle du 8 novembre, à vérifier ses propos."J'ai le sentiment que je vais être jugée responsable de tout", a plaisanté Hillary Clinton, ce à quoi son adversaire a rétorqué :"Pourquoi pas?"
"Ce que propose Donald, c'est une économie du ruissellement à nouveau", a déclaré Hillary Clinton par allusion à la théorie voulant que les revenus des plus riches profitent à l'ensemble de l'économie. "Et ce serait sa version la plus extrême", a poursuivi la candidate démocrate, "la plus forte baisse d'impôts pour les personnes les plus riches de ce pays que nous ayons jamais connue. Je l'appelle le ruissellement truqué ("trumped-up")", a dit l'ex-secrétaire d’État, vêtue d'un tailleur rouge.
Son adversaire, costume sombre et cravate bleue, a choisi de contre-attaquer sur les accords de libre-échange défendus par Hillary Clinton. "Nous devons empêcher qu'on nous vole nos emplois", a déclaré le magnat de l'immobilier.
Selon un sondage CNN, réalisé dans la foulée du débat, l'ex-secrétaire d’État l'a emporté largement, 62% des téléspectateurs lui accordant la victoire contre 27% au candidat républicain. Sur les marchés asiatiques, les investisseurs ont également jugé Hillary Clinton meilleure que Donald Trump.
Plus cocasse, quelques minutes après la fin du débat, Hillary Clinton a vu augmenter sa cote sur les sites de paris en ligne. La candidate démocrate a gagné 6 cents par rapport à la veille pour atteindre 69 cents sur la plateforme Predict, tandis que le contrat favorisant une victoire de Donald Trump a perdu 7 cents, à 31 cents.
Edwige KISSINGER
Créé le 2016-09-27 07:41:01
Le Collectif des partis de l’opposition que dirige Mathias Dzon a ouvertement exprimé, au cours d’une conférence de presse animée le 26 septembre à Brazzaville, son désaveu à l’idée relative à la désignation d’un chef de file de l’opposition congolaise, au motif qu’au Congo l’opposition est plurielle.
Créé le 2016-09-27 07:07:16
Le président congolais Joseph Kabila a été reçu en audience par le pape François lundi matin.
Il n’y a pas eu de déclaration avant et après la rencontre dans la bibliothèque du Vatican, tout juste une poignée de main pour les photos.
Cet entretien était prévu avant les violences meurtrières qui ont éclaté à Kinshasa la semaine dernière. Pour Joseph Kabila, l'enjeu est de tenter d'apaiser des relations plutôt tendues entre la RDC et le Saint-Siège.
Premier sujet de préoccupation pour le Vatican, la situation à Beni et les massacres successifs qui ont endeuillé l'est de la République démocratique du Congo depuis déjà deux ans.
Le nonce apostolique en RDC, monseigneur Luis Mariano Montemayor, qui est considéré comme un proche du pape François, a multiplié les critiques sur ce sujet. Et François lui-même s'est exprimé publiquement, à l’occasion de l’Ascension, après le massacre d'une cinquantaine de personnes le 13 août à Beni, en parlant d'un « silence honteux ».
Autre sujet évoqué entre le pape François et son hôte congolais, la situation politique dans ce pays-continent, où la toute puissante Église catholique locale n'a jamais caché sa position très ferme sur le respect de la Constitution et du principe d'alternance. La Conférence épiscopale du Congo a d'ailleurs suspendu sa participation au dialogue politique en cours. Un dialogue qu’elle ne juge pas assez inclusif, en l'absence des principaux leaders de l'opposition.
Le président Kabila s'est senti bien à l'aise face au saint père, son gouvernement a signé en mai dernier un accord-cadre avec le Saint-Siège, qui inscrit dans le marbre la protection des biens de l’Église au Congo. Et pour le Vatican qui l'attendait depuis plus de 10 ans, ceci reste une question essentielle.
Edwige KISSINGER
Créé le 2016-09-27 06:56:31
Le président togolais, Faure Gnassingbé est arrivé à Oyo, dans la Cuvette (Nord), le 26 septembre pour une visite de quelques heures. Il a été accueilli à l’aéroport d’Ollombo par son homologue congolais, Denis Sassou Nguesso.
Créé le 2016-09-27 06:30:16
La diplomatie de l'Union européenne (UE) exprime, dans un communiqué, une certaine amertume envers le gouvernement gabonais et regrette le fait que la mission d'observation n'ait eu qu'un accès « très limité » au processus de traitement des contentieux électoraux.
Créé le 2016-09-26 08:14:25
Le sélectionneur du Congo Pierre Lechantre qui reste concentré sur le match du 9 octobre prochain et sur les orientations tactiques qu'il entend appliquer à une équipe majoritairement composée de joueurs issus du championnat local, veux travailler avec des joueurs motivés et désireux d’adhérer à son projet.
Créé le 2016-09-26 07:33:14
Le Président de la Conférence des démocrates humanistes africains (CODEHA), Guy Brice Parfait Kolélas a pris l’engagement de réunir toute l’opposition congolaise afin de mettre sous pieds toutes les stratégies solides pour assurer une alternance politique crédible pour l’avenir du Congo.
Créé le 2016-09-26 06:47:33
L'opposition congolaise a accusé jeudi à Paris la communauté internationale "d'indifférence" face au "climat politique'' qui règne au Congo Brazzaville et réclamé la libération d'une centaine de "prisonniers politiques".
Au total "près d'une centaine de prisonniers politiques sont détenus" sans avoir été jugés, dont le général Jean-Marie Michel Mokoko, l'un des deux principaux candidats de l'opposition à la dernière présidentielle, a affirmé Joseph Ouabari Mariotti, représentant de la plate-forme d'opposition Frocad-IDC en Europe, lors d'une conférence de presse.
Produisant une liste de 93 noms dont certains sont repris plus d'une fois, de personnes arrêtées entre octobre 2015 et juin 2016, il a exigé leur "mise en liberté immédiate".
Pour Joseph Ouabari Mariotti, "il y a une indifférence de la communauté internationale en ce qui concerne le Congo Brazzaville", alors que la mobilisation a été beaucoup plus forte face à la récente crise post-électorale au Gabon.
"Au Congo,il n'y a pas de prisonniers politiques", a pour sa part affirmé le ministre de la Justice Pierre Mabiala jeudi sur RFI.
"Tout citoyen est lié à la justice de son pays par un serment d’observation de la loi. Et la qualité d’homme politique ne confère aucune immunité" a t-il conclu.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-25 10:58:37
Me Massengo-Tiassé et Joseph Ouabari Mariotti ont argumenté cette semaine sur l'existence d'un peu plus de 80 prisonniers politiques incarcérés au Congo. Invité de RFI, Pierre Mabiala, ministre congolais de la Justice a apporté la réponse du gouvernement à ces allégations.
Voici in extenso les propos du ministre Pierre Mabiala recueillis par notre confrère Christophe Boisbouvier.
RFI : Dans un rapport remis au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, un collectif de partis politiques et de mouvements de la société civile affirme qu’il y a quelque 80 prisonniers politiques au Congo, que répondez-vous ?
P.M : Pierre Mabiala : Au Congo, il n’y a pas de prisonniers politiques. La qualité de responsable de parti politique ne suffit nullement à conférer la qualité de prisonnier politique. Chez nous, au Congo, tout citoyen est lié à la justice de son pays par un serment d’observation de la loi. Et la qualité d’homme politique ne confère aucune immunité juridictionnelle à qui que ce soit.
Parmi ces prisonniers, l’un des plus emblématiques, c’est Paulin Makaya, le président du parti Unis pour le Congo (UPC). Arrêté en novembre 2015, il a été condamné en juillet 2016 à deux ans de prison ferme pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ». Mais quel est son crime ? Est-ce d’avoir été l’une des figures de proue des manifestations de l’an dernier contre le changement de Constitution ?
P.M : Mais Paulin Makaya a transgressé la loi pénale congolaise. Paulin Makaya a été parmi les émeutiers du 19-20 octobre 2015. Le procès offrant la possibilité d’exercer les voies de recours, monsieur Paulin Makaya, a relevé appel contre le jugement qui le condamne. Il reste à la cour d’appel de dire le droit en l’espèce.
En fait, ce qu’on reproche à Paulin Makaya, c’est d’être un leader politique. On a voulu faire un exemple ?
P.M : Mais pas du tout. La loi congolaise ne fait de distinction entre un homme politique ou un citoyen simple.
Parmi les quelque 80 prisonniers soumis à l’examen du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, l’autre cas emblématique, c’est bien sûr le général Jean-Marie Michel Mokoko, l’un des principaux adversaires de Denis Sassou-Nguesso à la présidentielle de mars 2016. Il n’a été arrêté qu’au mois de juin, c’est-à-dire trois mois après le scrutin. Est-ce que malgré de multiples pressions, le général a refusé de reconnaître la victoire de Denis Sassou-Nguesso ?
P.M : Pas du tout. Vous savez bien ce que le général a fait, certains faits viennent de la France. Le général est inculpé pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État ».
Que lui reproche-t-on précisément ?
P.M : Il n’y a pas que cela. Il y a « détention illégale d’armes et munitions de guerre ».
D’accord, mais sur le cas particulier d’« atteinte à la sûreté intérieure de l’État », de quoi s’agit-il ?
P.M : Il s’agit de la perturbation de l’ordre intérieur établi. Il a pris des contacts séditieux avec un certain nombre de citoyens dont je ne saurais vous dire la nationalité.
Vous parlez de la vidéo enregistrée à Paris en 2007 ?
P.M : Il y a cette vidéo et il y a aussi tout récemment également, parce qu’il est en intelligence avec les forces hostiles étrangères.
Et il y a des éléments de preuves dans ce sens ?
P.M : Nous le saurons lorsque le juge d’instruction aura terminé son travail. En août, deux mois après son arrestation, le général Mokoko s’est vu notifier une nouvelle inculpation pour « troubles à l’ordre public ».
Pourquoi le parquet a-t-il chargé la barque ? Pour s’assurer qu’il ne puisse pas être mis en liberté provisoire ?
P.M : Alors « troubles à l’ordre public » parce que là aussi, il était en connivence avec un certain nombre d’autres citoyens congolais, en l’occurrence Jacques Banangandzala et Jean Ngouabi parce que c’est un autre dossier celui-là. Il y a là donc deux procédures pénales.
Vous parlez de Jean Ngouabi Akondzo qui est en effet un proche du général Mokoko. Lors de son arrestation, il a reçu de violents coups sur la tête. Aujourd’hui, il est en train de perdre la vue. Est-ce qu’il ne serait pas temps d’arrêter son calvaire ?
P.M : Mais il ne s’agit peut-être pas d’un calvaire. Le médecin, chef du service médical de la maison d’arrêt, mentionne bien que monsieur Jean Ngouabi a des antécédents de presbytie depuis 26 ans. Donc attention, ne liez pas cela à son arrestation.
Selon son avocat, il voyait un médecin avant d’être arrêté et depuis son arrestation, il ne voit plus et il a subi des coups ?
P.M: S’il a subi des coups, moi je ne le sais pas.
Autre prisonnier malade, Jacques Banangandzala, l’ancien président du Conseil supérieur de la liberté de communication. Il souffre d’un diabète et il est très mal soigné. Est-ce qu’il n’est pas victime de mauvais traitements ?
P.M : Il doit avoir un traitement. Il suffit donc de suivre son traitement.
Vous ne craignez pas d’avoir un jour un prisonnier qui meurt en prison ?
P.M : Mais personne ne va mourir en prison. Ils sont suivis. Ils sont très bien suivis. Nous avons un médecin-chef à la maison d’arrêt et la maison carcérale est bien organisée.
Le 4 avril, au lendemain de l’annonce des résultats de la présidentielle, il y a eu des arrestations massives dans le quartier Bacongo de Brazzaville. Que sont devenues ces personnes ?
P.M : Il y a eu une information pénale qui s’est ouverte contre ces personnes. L’instruction de leur dossier se fait de la manière la plus régulière. C’était justement le forfait commis par monsieur Ntumi [pasteur Frédéric Bintsamou] et ses hommes qui sont actuellement détenus à la maison d’arrêt.
Combien sont-ils aujourd’hui à la maison d’arrêt ?
P.M : Une vingtaine. Bientôt, ils vont être jugés pour crimes flagrants.
Ont-ils subi des mauvais traitements ?
P.M : Pas du tout. Pourquoi vous ne pensez qu’à ça ?
Synthèse Arrielle KAMBISSY, source RFI
Créé le 2016-09-25 10:49:17
« Appui à la promotion de la culture démocratique, de la citoyenneté et de la participation aux élections », tel est l'intitulé de cet atelier de formation des journalistes aux techniques de mise en forme des messages de sensibilisation des populations sur les élections.
Organisé par le 23 septembre à Brazzaville, par le Haut commissariat à l’instruction civique et à l’éducation morale (HCICEM) en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cet atelier a eu pour but de renforcer les capacités des hommes des médias dans l’élaboration de certains messages ayant trait aux élections, notamment la manière de les concevoir afin que ceux-ci puissent avoir un l’impact auprès des populations.
Un échantillon de dix journalistes venus de quelques organes de presse de la place, assistés des représentants du HCICEM et du PNUD ont travaillé en atelier pour débattre de la meilleure syntaxe à formuler sur les cinquante messages à eux soumis en guise d’échantillon.
Clôturant l’atelier, le directeur de cabinet du Haut commissariat à l’insertion civique et à l’éducation morale, Alphonse Ditedi a loué la disponibilité et le savoir-faire des journalistes dans cet exercice.
Cet atélier est une initiative du gouvernement congolais et du PNUD qui ont signé en 2013 un plan de travail annuel, en vue de poursuivre la sensibilisation des populations aux élections par la diffusion des messages portant sur la démocratie et la citoyenneté.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-25 07:25:20
Malgré l'officialisation de sa défaite dans la nuit de vendredi à samedi,Jean Ping qui s'était déjà autoproclamé vainqueur au lendemain du vote, continu de d'affirmer qu'il est le président élu de la présidentielle du 27 août.
En dépit des mises en garde dont il fait l'objet, au cas où il franchissait "la ligne rouge", Jean Ping a qualifié de "déni de droit" et de "décision inique" le verdict de la Cour constitutionnelle avant d'annoncer qu'il ne reculera pas.
"Je ne reculerai pas. Président clairement élu des Gabonais, je demeure à votre côté pour défendre votre vote et votre souveraineté" a t-il lancé devant ses partisans réunis à son QG samedi.
Après avoir demandé la libération de Léon-Paul Ngoulakia "frère" d'Ali Bongo interpellé vendredi à Libreville après la découverte de tracts d'appels à la déstabilisation et une forte somme d'argent dans sa voiture, l'ancien diplomate âgé de 74 ans a conclu son annonce en lançant un appel à la communauté internationale.
Alors que le recompte de la Cour s'était pourtant effectué sous la supervision de représentants de l'Union africaine, Jean Ping continu de dénoncer "un trafic des chiffres".
Aussitôt sa réélection officialisée, Ali Bongo a dans une première déclaration, appelé Jean Ping et les siens à venir travailler avec lui pour le bien général de la nation gabonaise.
Par la voix de son président Idriss Déby, l'Union Africaine a salué la victoire d'Ali Bongo.
Les USA, via leur ambassade, ont annoncé avoir bien pris acte du verdict de la Cour.
La France a par biais de son ministre des affaires étrangères Jean Marc Ayrault, estimé que tous les doutes sur le scrutin ne sont pas levés.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-25 07:16:45
Le président sortant, Ali Bongo Ondimba a remporté l’élection présidentielle du 27 août dernier avec 50,66% des suffrages contre 47,24% pour son principal challenger Jean Ping, selon les résultats officiels et définitifs proclamés vendredi soir par la Cour constitutionnelle gabonaise.
Créé le 2016-09-24 08:19:19
Le '' Festi-Christ'' autrement dit festival à la gloire de Jésus Christ tient sa première édition du 7 au 9 octobre à Pointe-Noire.
Ce festival de musique chrétienne Festi-Christ aura lieu au stade Kokolo-Kopa dans le deuxième arrondissement de la capitale économique.
Le Festi-christ a pour objectif de rassembler le grand public dans une ambiance festive autour d’artistes chrétiens talentueux qui ont à cœur le partage de ce qu’ils vivent dans leur foi en Dieu.
Le programme annonce des concerts, des échanges et des expositions. Les groupes tels kilombo, CBE, Scholo, les enfants d’Ecodis, les Fanfares, les Yambotés, les chorales et bien d’autres groupes religieux de la place y sont attendus. Les banderoles placées çà et là à travers la ville annoncent déjà cet événement.
Les organisateurs partent du constat que de nombreux jeunes sont au quotidien en quête de la parole divine afin de donner un sens à leur vie. La musique peut être un vecteur dans cette quête car elle contribue à imprimer dans l’esprit de chacun de nombreuses leçons de vie fort précieuses.
Ce festival est donc un excellent moyen pour les organisateurs de montrer un autre visage de la vie avec Dieu qui désire temoigner son amour à ses enfants.
Aussi, le Festi-Christ rassemblera t-il tout le monde, des chrétiens et non-chrétiens pour faire la fête autour de l’actualité du message biblique.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-24 08:18:13
L'envoi d'une nouvelle vague d’étudiants congolais en médecine attendue à Cuba a été évoqué lors d’une séance de travail entre la délégation cubaine conduite par la vice-ministre de la Santé, Marcia Cobas Ruiz, et le gouvernement représenté par les ministres de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua, et de la Santé et de la population, Lydia Jacqueline Mikolo.
Cette quatrième vague d’étudiants congolais dont le nombre reste à déterminer partira très bientôt à Cuba pour une formation en médecine.
Le gouvernement cubain entend soutenir le Congo en dépit d’une conjoncture économique difficile. Une commission sera mise en place par les autorités congolaises pour la sélection des dossiers.
La vice-ministre cubaine de la Santé qui n’est pas à sa première visite au Congo dans le cadre de ce partenariat, a salué le comportement des étudiants congolais. « Beaucoup se sont admis dans leurs filières », a rappelé Marcia Cobas Ruiz, en présence de l’ambassadeur de son pays au Congo, Manuel Serrano Acosta.
Le ministre de l’Enseignement supérieur Bruno Jean Richard Itoua a présenté le sous-secteur de l’éducation dont il a la charge à ses hôtes. L’université Marien-Ngouabi avec ses onze établissements parmi lesquels la faculté des sciences de la santé ainsi que l’université Denis-Sassou-N’Guesso en construction à Kintelé.
S’agissant de l’envoi des nouveaux étudiants à Cuba, il a rappelé que ceux-ci exerceront après leur formation, dans les quatorze hôpitaux en construction à travers le pays. Ce qui nécessite la formation des médecins, infirmiers et techniciens de laboratoire pour pallier le déficit en personnel.
Le Congo a déjà envoyé plus de 2000 étudiants en médecine à Cuba. L’objectif est d’atteindre plus de 3000 jeunes formés.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-24 07:32:49
Le gouvernement congolais a rejeté jeudi à Brazzaville les allégations de l'organisation non gouvernementale Suisse "Public Eye", selon lesquelles le Congo aurait laissé écouler sur son territoire par des intermédiaires véreux, des produits pétroliers finis toxiques, en particulier le diesel.
''Le gouvernement rejette en bloc les allégations formulées par l'ONG "Public eye" ... et rassure les populations congolaises quant à l'observation stricte des règles d'hygiène et de sécurité sanitaire en matière d'importation des produits finis", a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla, au cours d'une mise au point à la presse, en compagnie du ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya.
Selon le ministre Moungalla, suivant les statistiques pour 2015 et 2016, les carburants mis à la disposition des consommateurs sur l'étendue du territoire national proviennent à 70% de la Congolaise de raffinage (CORAF) et à 30% des importations, comme source d'appoint.
"La norme de la CORAF est de 124 ppm pour le supercarburant et de 200 ppm pour le gazole (diesel) ...", a-t-il précisé, soulignant que "le Congo est en train de mettre en œuvre les normes les plus contraignantes en la matière (AFRI 5 à l'horizon 2020), normes identiques à celles des États-Unis et de l'Union européenne ...".
"La procédure d'importation des produits pétroliers finis est suffisamment rigoureuse pour limiter au minimum tout risque d'importation de produits toxiques", a insisté le porte-parole du gouvernement.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-23 07:58:05
Le commerce d’ossements humains prend de plus en plus de l’ampleur à Nola où plusieurs corps ont été déterrés ces derniers temps, selon Ibrahim Beninga, président de l’Antenne du Bureau régional des Droits de l’Homme qui condamne cette pratique.
Plusieurs tombes ont été profanées à Nola, ces derniers temps dans le but de retirer des organes humains qui seraient vendus à prix d’or.
« Il ne se passe plus un seul jour que des corps soient déterrés. La semaine dernière par exemple, un individu a exhumé un cadavre et a enlevé le crâne. Après le forfait, les membres de la famille ont inhumé à nouveau le corps. La pratique est redevenue récurrente à Nola » a expliqué Ibrahim Beninga, président de l’Antenne du Bureau régional des Droits de l’Homme de Nola.
Le commerce des organes serait très lucratif dans la région, « certaines personnes ont abandonné les activités champêtres, commerciales et diamantifères au profit de ce trafic grâce à l’argent facile qu'il génère.
On nous dit qu’un crâne est échangé contre une importante somme d’argent et des motos. Il semblerait qu’un crâne coûte entre 5 et 16 millions Fcfa » rapporte Ibrahim Beninga qui dénonce cette pratique et appelle à l’intervention de l’État.
« Nous dénonçons ces manières et appelons à l’intervention rapide des autorités afin de mettre fin à cela » lance t-il.
Un crâne humain s'échange au delà du prix local du diamant, jusqu'à 30.000 euros
La reprise du commerce des ossements humains à Nola est signalée après plusieurs mois de suspension suite à un combat acharné mené par les autorités de la localité et les membres de la société civile. Hélas, l’appât du gain semble avoir repris le dessus.
Dans certains pays voisins comme le Gabon, des meurtres rituels sont souvent commis parfois sur commande. Sur les victimes sont prélevés des organes vendus au prix fort.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-23 07:10:43
Au terme d’un scrutin organisé le 22 septembre à Brazzaville, les hauts conseillers ont élu Zéphirin Dibangou et Adeline Ndoundou, respectivement aux postes de vice-président et de secrétaire-comptable du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) en remplacement de Claude Antoine Siassia et Gertrude Hobain Mongo.
Ce réaménagement du bureau du CSLC est justifié par le renouvellement du mandant des hauts conseillers par décret présidentiel, en application de la loi déterminant les missions, l’organisation, la composition et le fonctionnement du CSLC.
« Le président de la République nomme le président du CSLC parmi ses membres ». « Les membres du CSLC élisent en leur sein, le vice-président et le secrétaire comptable ».
Après cette élection, le président du CSLC, Philippe Mvouo a indiqué que son institution vient par cet acte de prouver que dans toute organisation humaine, la démocratie doit toujours triompher. Il a félicité aussi bien les deux promus que l’ensemble des hauts conseillers qui ont exprimé librement leur choix.
Philippe Mvouo président du CSLC
Quoi qu'il en soit, avec ce réaménagement du bureau et notamment le remplacement de Gertrude Hobain Mongo au poste de secrétaire-comptable, Philippe Mvouo espère désormais disposer à souhait des finances de l'institution.
Les rapports entre Philippe Mvouo et Gertrude Hobain Mongo étaient devenus exécrables, en matière de gestion financière, l'un accusant d'insubordination vis à vis de l'autorité ordonnatrice, l'autre opposant la rigueur de gestion. Maintes fois, Philippe Mvouo avait tenté de passer outre sa secrétaire comptable pour des sorties d'argent, mais en vain, non sans clashs.
Gertrude Hobain Mongo ancienne secrétaire-comptable
Zéphirin Dibangou et Adeline Ndoundou ont remercié leurs collègues pour la marque de confiance exprimée à leur égard. Ils ont promis de travailler avec tous les autres hauts conseillers pour promouvoir la liberté de l’information et de la communication au Congo.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2016-09-23 06:37:27
La République du Congo et la Centrafrique ont signé en marge de la réunion des ministres des Finances de la CEMAC, une convention portant sur la réduction et l’échelonnement du paiement d'une dette de 25 milliards FCFA contractée par Bangui auprès de Brazzaville.
Avec cet accord, la République Centrafricaine ne paiera plus sa dette avec un taux d’intérêt de cinq pour cent comme initialement prévu et, en plus, elle dispose désormais d’un délai de paiement de six ans.
Réduite de 25%, cette dette a été contractée par le gouvernement de la transition dirigé en 2013 par Me Nicolas Tinagaye sous le régime de Michel Djotodjia.
L’enveloppe avait servi à l’État centrafricain de faire face à ses obligations régaliennes.
Vue les difficultés que le pays traversait au lendemain de la prise du pouvoir en mars 2013 de la coalition rebelle séléka dirigée par Michel Djotodjia, le gouvernement centrafricain de l’époque avait tendu la main à ses voisins pour l’aider financièrement.
Le Congo fait partie de ceux qui avaient répondu favorablement à cette demande.
En son temps, cette dette avait fait l'objet de nombreuses critiques en Centrafrique à cause de son taux d’intérêt très élevé, selon les détracteurs du gouvernement de l’époque.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2016-09-23 06:23:42
En République démocratique du Congo, le procureur général de la République a annoncé mercredi, l’arrestation de nombreuses personnes, soupçonnées des pillages.
« La police nationale congolaise a été saisie depuis hier mardi pour rechercher activement des auteurs matériels et intellectuels de ces faits graves d’assassinat. Il y a eu mort d’hommes, pillages, des vols à l’aide des violences, des tentatives de viols et des viols », a indiqué dans une communication, Flory Kabange Numbi, procureur général de la République.

Pour le représentant de l’État, ces actes sont passibles des peines de prison, selon l’article 21 du code pénal congolais.
En réaction à l’annonce du Procureur général de la République, les cadres et dirigeants du Rassemblement de l’opposition se disent prêts à affronter la justice pour déterminer les responsabilités des tueries perpétrées les 19 et 20 septembre à Kinshasa.
Ils indiquent qu’ils se rendront tous ce jeudi répondre à la convocation du Procureur général même s’ils n’ont pas encore été officiellement notifiés.
Avant leur descente au Parquet général de la République, les cadres et dirigeants du Rassemblement ont programmé une conférence de presse au siège de l’UDPS pour présenter le bilan de ces manifestations.
Un calme précaire est revenu à Kinshasa et dans les principales villes du pays, après les violentes manifestations de lundi et mardi.
L’opposition a appelé ses militants et sympathisants à continuer de manifester, jusqu'au départ du pouvoir de Joseph Kabila.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2016-09-22 09:20:36