Total : 11269 résultats trouvés.
Page 440 sur 564
La dernière rencontre des membres du Parti Congolais du Travail a entre autres points, abordé la question des législatives. À l'heure des investitures qui est aussi celle du choix des personnes, la discipline du parti semble s'émousser.
Les instances dirigeantes du Parti Congolais du Travail ont été claires, en attirant l'attention de ceux des membres qui seraient tentés de se présenter en indépendants ou de faire ombrage à un candidat investi par le Parti, dans une circonscription donnée. Les sanctions seraient immédiates.
Même si cela dénote de la discipline du parti et des textes qui le régissent, il va s'en dire que cette mise en garde semble contre-productive.
Alors que la commission d'investiture n'a pas encore planché sur l'attribution des circonscriptions, de nombreux membres, notamment des jeunes ont marqué leur positionnement sur des circonscriptions données, même si les députés élus aspirent à se représenter.
Ces membres actifs, au contact quotidien avec la base sont du reste soutenus par celle-ci.
À Brazzaville ou Pointe-Noire, les militants du PCT veulent acter leur propre choix, pour des personnes qui leur ont de tout temps été proche, dans la joie comme dans le malheur. Cet argument est de poids.
Parmi les désavoués, le secrétaire général Pierre Ngolo est cité pour être en désamour avec la base. Même s'il y effectue de temps en temps de timides descentes, beaucoup lui reprochent son manque de tact dans la gestion des événements dit du 4 mars.
Alors que ceux de sa base militante étaient exclusivement touchés, l'homme a été quasiment absent de tout, sans réelle initiative d'assistance auprès des sinistrés qui se sont vus sans interlocuteur politique. De cette attitude désinvolte, les militants gardent une dent et ils veulent que « ça change ».
Les observateurs attendent de voir de quoi sera fait demain, car malgré la mise en garde, les « jeunes loups du PCT » sont bien décidés à entrer en compétition, envers et contre tous, quitte à rappeler à Pierre Ngolo un slogan qu'il n'a pas oublié : « le présent est à la lutte, l'avenir est à nous ». Pour ces jeunes, le temps de prendre en main l'avenir a sonné, n'en déplaise aux inamovibles caciques. C'est aussi cela, la RUPTURE.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-04-04 08:07:05
«Une société se juge à l’état de ses prisons » ou « l’État de droit ne doit pas cesser à la portes des prisons » disait Albert Camus. Cependant, les prisons sont dans un tel état dans notre pays que l’emprisonnement ne peut, aujourd’hui, concrètement strictement rien apporter si ce n’est une élimination physique temporaire du délinquant, mais aussi une détérioration de ce dernier en milieu pénitentiaire et une insécurité majeure pour l’avenir. Le gouvernement prenant appui sur l’opinion publique affirme qu’il n’y a pas de punition s’il n’y a pas d’enfermement.
Créé le 2017-04-04 07:47:06
Jonas Bahamboula Mbemba, dit Tostao, joueur emblématique des Diables-Noirs du Congo sollicite l’apport du Ministère congolais des Sports et d’autres bonnes volontés à l’intérieur ou à l’extérieur du pays, afin de mener à bon port sa mission essentielle, celle d’apporter un plus dans le football national, en formant localement les jeunes qui se plaignent de travailler dans des conditions difficiles.
Créé le 2017-04-04 06:48:14
Deux explosions ont eu lieu ce lundi à la mi-journée dans le métro de Saint-Pétersbourg, rapportent plusieurs médias russes. Il y aurait au moins dix morts et une vingtaine de blessés touchés par des éclats divers.
La première explosion a retenti en début d'après-midi, rapportent plusieurs médias russes.
La déflagration a eu lieu à la station de métro Sennaya Ploshchad et aurait fait plusieurs victimes. "L'explosion a eu lieu dans l'un des wagons" de la rame de métro.
Toutes les stations de métro de Saint-Pétersbourg ont été fermées.
Les secours ont été dépêchés en nombre sur les lieux du drame pour une prise en charge des victimes.
Certains spécialistes de l’antiterrorisme pointent la piste djihadiste.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-04-03 13:02:01
3 jours, c'est le temps qu'il a fallu à un train parti de Mbinda, pour rallier la gare de Dolisie, soit un près de 325 kilomètres. La locomotive initiale est tombée en panne sèche à Mossendjo. Encore un problème de carburant.
Quand ils sont partis de Dolisie mercredi dernier, pour rallier Mbinda leur terminus, les machinistes du train voyageur-fret de l'ancienne ligne Comilog pensaient effectuer un voyage de routine.
À l'arrivée à Mbinda, ils ont eu la désagréable surprise de constater que les cuves à carburant de la localité étaient vides. La pénurie de carburant qui sévit dans tout le pays n'a pas épargné même les entreprises prioritaires en matière d'alimentation en carburant.
Pour le retour, avec leur fond de réservoir, les machinistes ont roulé de Mbinda jusqu'à Mossendjo où ils se sont retrouvés à sec, puis ont immobilisé le train, de peur d'ajouter une autre panne à la précédente.
Les voyageurs dépités, des commerçants en majorité ont assisté au dépérissement de leurs produits vivriers, des safous, de la banane, des légumes et autres fruits qu'ils ont dû vendre sur place à vil prix, question de récupérer tant soi peu le fonds de commerce.

De nombreux commerçants et vendeuses de Mossendjo Gare, voire Mossendjo Poste vite mis au courant de l'opportunité ont trouvé en cette aubaine l'occasion de faire des affaires.
Les barmans et autres restaurateurs de Mossendjo gare se sont aussi « frottés les mains » car ces « naufragés du train » ont été obligés de se nourrir, et se désaltérer sur place. Par manque d'activité devant les occuper, les bars ont été les seuls lieux d'attraction.
Une autre locomotive venue de Dolisie a pu mettre fin au calvaire des voyageurs qui se souviendront ils auront battu le record de parcourir à bord d'un train, 325 kilomètres en 3 jours.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-04-03 09:43:37
Il avait été évacué vers la France dans un état critique par avion médicalisé, Rigobert Song, dont l’état de santé avait suscité une vive émotion il y a quelques mois, au Cameroun, en raison d'un AVC, a regagné son pays en pleine forme, samedi 1er avril.
L’ancien capitaine des Lions indomptables, est apparu plein de vie, face au public venu nombreux, l’accueillir à l’aéroport international de Yaoundé Nsimalen.
Tout souriant et chaleureux, il s’est dit sensible à la mobilisation de ses fans.
L’arrivée de Song, avait été annoncée en grandes pompes, dans certaines chaînes de télévisions privées, appelant le public à se rendre à l’aéroport pour réserver un accueil chaleureux à l’ancien capitaine des Lions.
Rigobert Song, avait été victime d’un accident vasculaire cérébral dans la nuit de samedi à dimanche 2 octobre 2016.
Admis à l’hôpital central de Yaoundé, l’ancien capitaine de l’équipe nationale de football avait été évacué en France le 5 octobre.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-04-03 08:07:25
Jeudi dernier la force publique annonçait, dans un communiqué publié à Brazzaville, une nouvelle saisie d'armes de guerre aux alentours du village Mpi dans le département du Pool (sud). Ce type d'opérations s'est multiplié depuis le début de l'année dévoilant des arsenaux de plus en plus lourds.
Créé le 2017-04-03 07:18:13
« Il faut en finir avec le cycle infernal de pénurie », assurait le ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, lors de la traditionnelle cérémonie d’échanges de vœux, en janvier dernier. Autant ses propos résonnent encore dans les oreilles des congolais, autant la situation est restée la même, sinon qu'elle est passée de mal en pis.
« Nous avons la responsabilité de poursuivre le développement du secteur des hydrocarbures, secteur stratégique pour le développement du Congo. Il nous faudra, ensemble, redoubler d’efforts pour relever ces grands défis ».
Ces mots rassurants du ministre des hydrocarbures avaient de quoi conforter les congolais. Une fois de plus, ils n'ont eu droit qu'à des discours sans lendemains prometteurs.
Le Congo fait face à une pénurie récurrente de carburants, alors que tout avait été promis pour améliorer le processus d’approvisionnement et de distribution des produits pétroliers, voire mettre en œuvre des solutions innovantes et ainsi en finir avec ce cycle infernal de pénurie qui figurent parmi les nombreux défis à relever pour le secteur pétrolier et para-pétrolier.
Si à Brazzaville, l'excuse trouvée est l'arrêt du trafic ferroviaire, même à Pointe-Noire où, aux dires des congolais, « on patauge dans du pétrole », la situation est la même. Partout, les files d'attente s'allongent dans les stations-service, paralysant de facto de nombreuses activités du quotidien.
Il est vrai que la consommation nationale en produits pétroliers tirée par la hausse du parc automobile et des activités industrielles est passée de 741.689,105 tonnes en 2014 à 858.734,294 tonnes en 2015 soit une augmentation de 15,70%. Ces chiffres désormais désuets dénotent des besoins pressants en produits pétroliers.
En attendant la construction d’une nouvelle raffinerie d’une capacité de cinq millions de tonnes par an et la construction du pipe-Line des produits pétroliers entre Pointe-Noire, Brazzaville et Ouesso, disait le ministre des Hydrocarbures, Jean Marc Thystère Tchicaya, à plus court terme, les travaux de modernisation devaient être entrepris en vue de porter la capacité de production de la Congolaise de raffinage (Coraf) de 850 mille à 1, 2 million tonnes par an, dès janvier ; d’accroître les rendements en produits blancs de la Raffinerie à plus de 60% ; enfin, de baisser les charges de fonctionnement. Hélas, rien de tout cela n'a connu un début de commencement.
Quant au gaz de cuisine, s'en procurer est devenu un véritable chemin de croix pour les ménagères obligées parfois de blanchir les nuits devant les dépôts pour espérer rapporter à la maison la précieuse bouteille dont les prix ont plus qu'explosé, rareté oblige.

Les anecdotes sont désormais légion pour ces femmes éconduites par leurs époux, au prétexte d'avoir « découché » autrement dit, trompé leurs époux, alors qu'elles avaient simplement passé la nuit à veiller pour le gaz. Sans doute certaines d'entre elles citeront le ministre des hydrocarbures comme temoin le jour de leur procès de divorce.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-04-03 07:16:01
De fortes pluies dans la nuit de vendredi à samedi ont provoqué une coulée de boue très meurtrière dans le sud de la Colombie. Au fur et à mesure que les secours avancent, le décompte macabre explose.
Tout a été dévasté par la force des éléments. Ponts, maisons ou voitures ont été emportés.
Quelque 250 personnes ont trouvé la mort, selon un bilan encore provisoire et qui ne cesse de monter, après une gigantesque coulée de boue qui a frappé la ville de Mocoa. Des centaines de personnes sont blessées. Les « portées disparues » se comptent aussi par centaines.
« 300 familles affectées, 17 quartiers avec des dégâts graves et 25 bâtiments d'habitation détruits », a déclaré samedi soir César Urueña, directeur du service de secours de la Croix-Rouge colombienne.
De violentes pluies, dues au phénomène climatique El Niño, affectent depuis plusieurs semaines la région andine du nord-ouest de l'Amérique latine, provoquant des inondations meurtrières notamment au Pérou.
Le président colombien, Juan Manuel Santos, s'est rendu sur place. Il a déclaré l'état de «calamité publique» pour «accélérer» les secours.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-04-03 06:14:17
Ils sont en colère ! Les artistes congolais, Roga Roga et Chairman, deux mains de velours dans un gant de fer, ont appuyé très fort là où ça fait mal en dénonçant la gouvernance actuelle au Congo.
Créé le 2017-04-02 07:49:37
Le général Jean-Marie Michel Mokoko inculpé le 16 juin dernier pour « atteinte à la sûreté intérieure de l’État et détention illégale d’armes et munitions de guerre », s’est échappé de prison dans la nuit de vendredi à samedi.
Créé le 2017-04-01 07:48:04
Les populations de la ville de Mbama dans la cuvette-Ouest (nord) ont toujours dénoncé les conditions misérables dans lesquelles elles vivent depuis des décennies, manque d’eau potable et d’électricité, ainsi que des voies de communication.
Créé le 2017-04-01 02:11:13
Alors que l'on aborde la dernière ligne vers la présidentielle française, aucun des candidats n'a à ce jour présenté un programme cohérent de son volet « relations France-Afrique ». Dire que ce continent dont l'apport multiforme est vital pour la France, a été zappé par ceux qui aspirent à la diriger.
François Fillon, Emmanuel Macron et Marine le Pen ont effectué des voyages en Afrique, et après ?
Si l'épisode des costumes de François Fillon réglée par Robert Bourgi a un temps orienté les regards vers l'Afrique ou la France-Afrique, le continent africain, principal pourvoyeur des matières premières qui concourent au développement de la France semble ne pas avoir un réel intérêt pour les impétrants à l'Élysée.
Même si le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a rendu publiques ses propositions pour l'évolution des relations entre la France et l'Afrique, il n'en demeure pas moins que ce programme qui se veut au plus proche des attentes des trois millions de votants français originaires du continent africain a des visées purement électoralistes.
Avec la montée de la menace terroriste et des sanctuaires de djihadistes en Afrique, l'enjeu africain réside pour nombre de candidats, au pré-positionnement de troupes devant anéantir la menace venant de cette partie du globe. En cela, le Maghreb et la zone sahélienne concentrent toutes les attentions.
Les autres secteurs naguère primordiaux dans les relations France-Afrique n'ont point de visibilité dans les débats ou meetings. Même la presse française oublie jusqu'à l'existence de ce continent car aucun journaliste n'a osé une quelconque question dans ce sens.
Il est vrai que l'on est plus au temps de De Gaulle, Giscard d'Estaing, Mitterrand ou Chirac qui ont mis un point d'honneur aux relations France-Afrique. Surtout que l'apport en « valises » pour soutenir financièrement les campagnes semble relégué au musée de l'histoire, Robert Bourgi ne jouant désormais que le rôle de conservateur.
Beaucoup d'africains votant en France avaient certes dit leur désapprobation pour la politique africaine de Nicolas Sarkozy. François Hollande n'a pas non plus conforté l'illusion du changement qu'ils attendaient de lui dans les relations, surtout politiques entre la France et l'Afrique. Bien au contraire.
Ni la gouvernance des États, ni l'avenir du Franc CFA pour lequel les pays utilisant cette monnaie arrimée à la France ont consigné 14 milliards d'euro au trésor français, ni le commerce, les exportations de matières premières dont la France est tributaire ou encore la préservation des écosystèmes avec l'Afrique comme deuxième poumon de la planète, notamment le bassin du Congo, rien de cela ne figure à l'agenda des candidats, ni n'est évoqué.
Espérons que cet oubli sera réparé et ces questions abordées lors des prochains débats.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-31 08:29:50
Le président congolais Denis Sassou N'Guesso a achevé sa visite d'État en Algérie. À l'issue des conclusions de celle-ci, l'on est en droit de dire que les relations entre l'Algérie et le Congo reprennent un nouveau souffle.
Le point d'orgue de la visite de Denis Sassou N'Guesso en Algérie aura été la rencontre avec le président Abdelaziz Bouteflika.
Les deux chefs d'État ont au cours de leur entretien abordé la question libyenne pour laquelle Denis Sassou-Nguesso a déclaré à la presse que l'Union africaine soutiendrait une solution inclusive de paix et de sécurité, qui se base sur un fonctionnement normal de l’État et sur la reconstruction.
Aussi, le président congolais a t-il répété que l'Algérie jouait un rôle important sur cette question libyenne.
Volet coopération, Alger et Brazzaville ont signé une quinzaine de conventions de partenariats, économique, d'éducation et culturels. Pour Denis Sassou Nguesso, « la coopération a été relancée en grand. »

Cette visite aura aussi été marquée par le retour du président congolais à l'académie militaire interarmes de Cherchell, un des lieux de sa formation de soldat.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-31 06:57:48
Un vol de huit (08) bidons de carburant dans un gros camion de transport a été perpétré dans une station de lavage auto au quartier Babembé à Dolisie (Niari).
Créé le 2017-03-31 06:41:27
Des sources dignes de foi évoquent le chiffre de 20 000 fraudeurs dans la fonction publique congolaise. Pour le gouvernement qui prône la rupture, il faut donc dégraisser l’ensemble de tout ce qui est anormalement payé en procédant d’une part au retrait de tous ceux qui aujourd’hui émargent sur le fichier de la solde, mais qui ne se retrouvent pas sur ce nombre, et d’autre part, en dégraissant tous les éléments de solde qui ne correspondent pas.
Créé le 2017-03-30 11:32:34
Un pilote de l'Armée nationale libyenne (ANL), dirigée par le maréchal Khalifa Haftar a trouvé la mort dans le crash de son avion mercredi après avoir bombardé des positions jihadistes.
L'avion de chasse, un Mig-21 de fabrication russe datant du temps de Mouammar Kadhafi, s'est écrasé dans un quartier résidentiel au sud de Tobrouk.
Sur les causes du crash, rien n'indique pour l'instant si l'avion avait été touché ou s'il présentait une avarie technique.
Selon les témoins, alors que l'avion traînait un colonne de fumée, le pilote qui ne s'est pas éjecté aurait lutté à diriger sa machine en feu hors des lieux à forte concentration humaine, jusqu'à l'instant fatal.
Les forces du maréchal Haftar, qui livrent une guerre sans relâche contre des groupes jihadistes, ont perdu plusieurs avions ces derniers mois.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-30 09:12:38
Le jugement est sévère contre Manuel Valls, après son ralliement à Emmanuel Macron, au mépris de son engagement de soutenir le vainqueur de la primaire socialiste, Benoît Hamon. Entre frondeurs d'hier et d'aujourd'hui, il fallait s'y attendre. Mais, à qui la faute ?
"Monsieur Déloyal", "Valls le pivot devenu girouette", de nombreux éditorialistes ont à travers des formules ciselées, stigmatisé l'attitude de l'ex-Premier ministre Manuel Valls.
Dans son éditorial, Laurent Joffrin est cinglant : "Il était l'apôtre d'une gauche qui pense le réel. Il devient l'homme d'une gauche qui prend le vent. Il voudrait être le pivot d'un grand rassemblement progressiste. Le voilà changé en girouette. Il y a décidément une victime dans cette campagne : le respect de la parole donnée".
Vu sous cet angle, celui de la morale tout court, on donnerait à Benoît Hamon le bon Dieu sans confession. Lui, la « victime ». Mais, Hamon ne récolte t-il pas outre mesure ce qu'il a semé en d'autres temps ?
La politique, ce n'est pas un domaine « de fakir et de moine », là, « on a les mains sales », qu'on ne s'y méprenne pas. Et on y « agit toujours comme si quelque chose dépassait en valeur la vie humaine ». Encore moins les sentiments ou la parole donnée.
"Si, aujourd'hui, Manuel Valls a rompu son engagement de soutenir Benoît Hamon, c'est peut-être qu'en bon éléphant du PS il a la mémoire longue, et se souvient du frondeur qui a pourri pendant deux ans l'action du gouvernement socialiste".
Martine Aubry, mentor-frondeuse de Benoît Hamon ne s'est jamais remise de sa défaite à la primaire socialiste contre François Hollande. Depuis lors, elle s'est mise en travers du quinquennat, devenant même la caution morale, sinon politique des frondeurs.
Le fait d'avoir, de part et d'autre des courants politiques du PS, empêché à François Hollande de se présenter à nouveau - une première en l'espèce - portait en soi les germes d'une division.
Son bilan, condition sine qua non pour se représenter ne serait finalement pas aussi désastreux. Même s'il n'a pas tout réussi, François Hollande a au moins maintenu en vie « cette France malade » que Nicolas Sarkozy lui avait refilée moribonde. Le protocole de soins qu'il a mis en place semble donner de bons résultats, même si chacun veut se mettre à la place du médecin et prétend qu'il ferait mieux.
Alors que l'on attendait de Benoît Hamon qu'il rassemble son camp après sa victoire saluée par tous, il a plutôt couru vers d'autres candidats parfois à l'apport dérisoire pour son élection.
Désormais, lui le dernier dans les sondages, parmi les « 5 grands candidats », aimerait que Jean Luc Mélenchon se retire pour lui laisser la place, lui qui se prétend être le grand rassembleur de la Gauche. Mais, a t-il été attentif aux avertissements que lui a lancé le clan Valls après sa victoire à la primaire ?
Benoît Hamon pensait avoir tout gagné et les autres, en l’occurrence Manuel Valls, avoir tout perdu. Il oubliait que dans une famille, en dépit des frictions, on gagne ensemble ou on perd ensemble.
N'en déplaise aux donneurs de leçons de morale politique, l'attitude de Manuels Valls va fédérer vers Emmanuel Macron de nombreux déçus de Benoît Hamon ou de François Fillon, car tous ayant les « mains sales », autant se porter vers celui qui semble les avoir moins sales pour, comme ils le disent tous, faire barrage aux extrèmes de droite et de gauche que seraient Marine le Pen et Jean Luc Melenchon.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-30 08:37:30
Les villes de Dolisie, Mossendjo (Niari) et Nkayi (Bouendza) dans la partie sud du Congo, se préparent à vivre une grève comme elles en ont rarement connues. Les agents municipaux sont appelés à cesser le travail par tous leurs syndicats. L’étincelle qui a mis le feu aux poudres, le non-paiement de leurs salaires au point d’indice 275.
Créé le 2017-03-30 07:17:43
L’artiste congolais de renommée internationale, Casimir Zao va fêter ses 35 ans de carrière musicale à l’Institut français du Congo (IFC) de Pointe-Noire, la capitale économique Congolaise.
Créé le 2017-03-30 06:47:49