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L’avocat Robert Bourgi a confirmé au journal Le Monde avoir payé les costumes de prix du candidat à la présidentielle François Fillon. Et si l'homme n'était que l'intermédiaire d'un président africain ?
Se réveiller un bon matin et décider de faire des cadeaux à un ami, sans que l'acte ne soit rattaché à un événement quelconque le concernant, cela sort quelque peu de l'ordinaire. Pourtant, Robert Bourgi l'a fait auprès de François Fillon.
Au moment où la campagne présidentielle française bat son plein, quelques chefs d'États africains aimeraient aussi s'assurer des lendemains confortables avec le gagnant de l'élection française et en la matière, Robert Bourgi est un « entremetteur de luxe ».
Figure de la Françafrique, présenté comme le fils spirituel de Jacques Foccart, il est l'homme des réseaux qui assurèrent, après les indépendances, la continuité de l'influence de la France dans les anciennes colonies africaines.
Robert Bourgi est tombé tout jeune dans la Françafrique. C’est par l’intermédiaire de son père, gaulliste pur sucre, qu’il rencontre Jacques Foccart dès les années 1970, alors qu'il est coopérant, professeur de droit en Afrique. Le conseiller de De Gaulle et Pompidou le présente à Jacques Chirac et surtout, en 1978 au président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, homme-clé des réseaux franco-africains.
Robert Bourgi affirme qu'à l'époque, Jacques Foccart était le maître d'œuvre du système de mallettes d'argent entre l'Elysée et les palais présidentiels africains.
L'avocat soutient aujourd'hui n'avoir lui-même jamais transporté de valise, mais simplement accompagné des émissaires.
Au fil des années, l'influence de Robert Bourgi grandit. Il devient un intime du Gabonais Omar Bongo. Il le surnomme « papa » et obtient pour lui la tête du ministre Jean-Marie Bockel, qui voulait mettre fin au système.
C'est même Robert Bourgi lui-même qui laisse filtrer dans la presse la nouvelle de la mort du président gabonais en 2009. Cet été-là, il pousse pour l'élection de son fils Ali.

À Paris, il sait aller dans le sens du vent. Un temps proche collaborateur de Dominique de Villepin, il se tourne vers son rival, Nicolas Sarkozy. Après son élection, l'avocat gardera une véritable influence à l'Elysée, au grand dam des diplomates français.
François Fillon a nourri ces derniers mois un réel intérêt pour l'Afrique, y effectuant même un voyage.
L'Afrique, c'est le terrain du business de Robert Bourgi. Tout ce qu'il fait ou touche sent la Françafrique. Même les costumes, le cas échéant, fussent-ils donnés en "cadeaux à un ami".
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-18 08:56:36
Le président français, François Hollande aurait déjà livré son pronostic. "Ce sera Macron", aurait-il assuré comme le révèle Le Magazine du Monde dans son dernier numéro.
Créé le 2017-03-17 23:09:57
Le ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala a déclaré jeudi à Brazzaville, lors de ses échanges avec les ONG des droits de l’homme, que le pasteur Ntoumi, l’homme le plus recherché par les Forces armées congolaises, "viole les femmes, détruit les infrastructures ferroviaires au Congo et brûle tout".
Créé le 2017-03-17 20:50:01
Les ONG des droits de l'homme veulent aller voir ce qui se passe dans les prisons question de constater dans quelles conditions sont détenus les prisonniers politiques. C’est du moins ce qu’elles ont demandé jeudi à Brazzaville, au ministre congolais de la Justice, Pierre Mabiala.
Créé le 2017-03-17 20:22:10
La séance des questions d’actualité au sénat a été consacrée à la violence en milieu scolaire, le 15 mars dernier. Interpellé, le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso s'est expliqué sur les causes du phénomène et les moyens de l'endiguer.
Les débats ont porté sur les questions posées par les sénatrices Jacqueline Moundzalo et Charlotte Olondowé.
La première a insisté sur le caractère quasi généralisé des faits de violence en milieu scolaire, qui « a atteint une propension démesurée dans notre pays ». Ces comportements déviants sont constatés tant des les écoles publiques que privées. « Aussi, devient-il imprudent, voire risqué de nos jours, de laisser partir seuls des enfants, quel que soit leur âge pour les établissements scolaires », s'est inquiétée la sénatrice.
Jacqueline Moundzalo a interrogé le ministre sur les causes de ce regain de violence et les mesures sécuritaires dissuasives prises pour mettre fin à ce phénomène.
Sur le même sujet, la sénatrice, Charlotte Olondowé a demandé au ministre de s'expliquer sur la mort en plein établissement scolaire de l’élève Itoua au lycée Antonio Agostinho Neto.
Les sénatrices Moundzalo et Olondowé
Dans ses réponses, Anatole Collinet Makosso a relevé que les origines de cette violence en milieu scolaire sont à rechercher dans la perte des valeurs morales, le surpeuplement des établissements scolaires mais aussi la responsabilité des parents qui ne jouent plus leur rôle dans l'éducation des enfants.
Quant au décès de l'élève Itoua au lycée Aghostino Neto, le ministre Anatole Collinet Makosso a fait savoir qu'il est intervenu après une rixe avec d'autres jeunes qui voulaient lui ravir son téléphone portable. Poignardé par un de ces jeunes, l'élève Itoua succombait de sa blessure à l’hôpital de Talangai. Rattrapé, l'assassin avait aussi été aussi abattu.
Pour arrêter ce cycle de violence, Anatole Collinet Makosso a rassuré les sénateurs sur les mesures en cours prises par le gouvernement.
Il s'agit de l'application dans les brefs délais de l'arrêté ministériel sur la prévention de la violence en milieu scolaire, du renforcement des équipes de maîtrise chargées de mettre de l’ordre dans les établissements, de la fouille systématique des élèves à chaque entrée des écoles, de l'ouverture du lycée de la révolution et du CEG Gampo Olilou en vue de désengorger le lycée A. A. Neto.
Le gouvernement, a enfin indiqué le ministre, mettra un accent particulier sur la création d’autres lycées pour endiguer le phénomène.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-17 08:48:48
Les participants à la concertation politique tenue du 4 au 7 mars 2017 à Ouesso (nord) ont obtenu qu’il y ait un redécoupage électoral. Ceci fait que le nombre des députés au Congo-Brazzaville va désormais passer de 139 à 151.
Créé le 2017-03-17 07:47:23
Vous avez bien lu. Ils sont 110, les membres du gouvernement formé par le président Nana Akufo. En plus, on est pas le 1er avril, pour penser au poisson d'avril.
Il peut désormais afficher le sourire d'un homme reconnaissant et généreux, le président Nana Akufo. Avec un gouvernement de 110 ministres, beaucoup se demandent si le président a toutes ses facultés bien en place ou s'il a voulu faire plaisir à des tierces personnes dont il est redevable.
« Collègues d'université, du lycée, du collège ou du primaire, voire de la maternelle, voisins du quartier et parents, chacun a eu son macaron », moque t-on dans la rue.
Le président ghanéen est l'objet de railleries, depuis qu'il a formé un gouvernement des plus pléthoriques, une première dans l'histoire du pays.
La liste des 56 ministres de plein exercice a été complétée mercredi par celle des 50 ministres délégués, auxquels s'ajoutent 4 ministres d'état.
Certains départements cumulent jusqu'à 4 ministres délégués, en plus du ministre.
Naturellement, l'ensemble du gouvernement aura droit aux voitures officielles et autres avantages inhérents à la fonction de ministre.
Le leader de l'opposition, minoritaire à l'assemblée nationale a dénoncé ce qu'il a qualifié de « gouvernement éléphant » qui va grever les maigres ressources du pays.
Le ministre de l'information Moustapha Hamid a justifié ces nominations en soutenant que le président avait besoin de tout ce beau monde pour régler les nombreux problèmes du pays.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-17 07:39:44
C'est la fin de la galère à l’université Marien Ngouabi de Brazzaville. Les quelque 15 000 boursiers de ce grand temple du savoir au Congo vont enfin passer à la caisse pour percevoir leurs bourses du 4ème trimestre 2016, qui n'avaient toujours pas été versées.
Créé le 2017-03-17 07:09:56
Issa Hayatou a été battu ! Président de la Confédération Africaine de Football (CAF) depuis 1988, le Camerounais n'effectuera pas un huitième mandat. C'est le Malgache Ahmad Ahmad qui a été élu président de la CAF ce jeudi à Addis Abeba (Éthiopie).
Créé le 2017-03-16 12:36:38
Un féticheur qui s’est dit invulnérable à Sekyedumase à dans la région de Brong Ahafo au Ghana a été blessé au cours d’une démonstration surnaturelle par un habitant qui a relevé le défi qu’il a lancé.
Le féticheur, un certain Nana connu dans son milieu en mysticisme, a défié ses admirateurs au cours d’une démonstration qu’on peut tirer sur lui, mais que l’action sera sans effet car des forces mystiques le protègent.
D’après un témoin qui a relaté les faits sur une radio privé à Accra, le féticheur a fait des invocations, prononcé des incantations et a ensuite demandé à la foule que celui qui est assez audacieux peut prendre l’arme et tirer sur lui.
Une fois le défi lancé, un homme s’est détaché de la foule, a pris l’arme et a tiré sur le féticheur.
Les secondes qui ont suivi ont été d’une grande émotion et de panique car l’homme qui se disait invulnérable fut atteint par le coup de feu tiré au niveau de la poitrine. Il s’écroula au sol.
Devant la situation imprévue, le féticheur sans doute abandonné par ses forces mystiques, a été évacué d’urgence à l'hôpital Sunyani pour des soins.
Après les premiers traitements, les médecins ont rassuré sur la santé du patient et ont établi que ses jours ne sont pas en danger.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-16 09:10:57
Le conseiller municipal Romi Oyo murit dans l’antichambre l’idée de se lancer dans la course aux législatives de cette année à Ouenzé, dans le cinquième arrondissement de Brazzaville, avec une idée maîtresse : «Le plus gros souci des congolais, c'est d'avoir accès aux politiques comme aux administrations».
Créé le 2017-03-16 09:05:57
Le géant pétrolier Total a annoncé mercredi 15 mars, avoir mis en production le champ pétrolier de Moho Nord, situé au large de Pointe-Noire, et dont il est l'opérateur majoritaire.
Le projet de Moho Nord, situé en mer profonde, à 75 kilomètres au large de Pointe-Noire, a une capacité de production de 100 000 barils équivalent pétrole par jour et constitue « le plus important projet pétrolier jamais réalisé en République du Congo », selon Total.
Ce champ pétrolier comprend 34 puits forés qui sont raccordés à une nouvelle plateforme à ancres tendues, première du groupe en Afrique, et à une nouvelle unité flottante de production baptisée Likouf.
Ce projet offshore, lancé par Total en 2013, vise à extraire le pétrole de gisements supplémentaires au sein du permis d’exploitation de Moho-Bilondo, où le groupe extrait déjà de l’or noir depuis 2008.

L’exploitation de ces nouveaux gisements en mer profonde a nécessité un investissement de 10 milliards d'euros de l'ensemble des partenaires, annonçait Total en 2013.
Premier producteur de pétrole en République du Congo, où il prend en charge la moitié de la production nationale, Total opère sur le projet de Moho Nord à hauteur de 53,5%, aux côtés de Chevron Overseas Congo Limited (31,5%) et de la Société nationale des pétroles du Congo (15%).
Arrielle KAMBISY/Source JA
Créé le 2017-03-16 08:41:27
Les dirigeants du parti de Pascal Lissouba avaient été mis à l'index pour avoir participé à la concertation de Ouesso, alors que presque toute l'opposition dite radicale avait boycotté le rendez-vous. Dans une conférence de presse tenue mercredi 15 mars à Brazzaville, Pascal Tsaty Mabiala a édifié la presse nationale et internationale sur les raisons de la participation de son parti à ladite concertation politique.
Définissant d'emblée le cadre de la lutte politique de son parti, Pascal Tsaty Mabiala a précisé que l’Upads mène un combat politique démocratique et pacifique. Aussi, le dialogue et la concertation sont des vertus qu'elle ne saurait trahir.
« Ce n'est ni une trahison ou une compromission, car chaque parti jouit d’une autonomie fonctionnelle, bien qu’étant dans une coalition politique. »
Pour Pascal Tsaty Mabiala, à la lumière du constat fait sur le non-respect des conclusions des précédentes concertations politiques, l’Upads est allée à Ouesso avec des suggestions relatives à l’organisation d’un recensement couplé à la biométrie, la recomposition de la Commission nationale électorale indépendante, la réalisation d’un découpage électoral transitoire et minimal, ainsi que le plafonnement des dépenses de campagne électorale.
Pascal Tsaty Mabiala a par ailleurs reconnu que Ouesso a marqué quelques avancées dans le domaine de la gouvernance électorale. « Nous attendons la mise en application par le gouvernement des recommandations de Ouesso. Si la mise en œuvre de la biométrie a été renvoyée à 2018, les trois autres exigences de l’Upads ont été prises en compte », a-t-il précisé.
Le premier secrétaire de l'Upads a relevé au passage qu’il est surpris de constater que certains partis politiques sont motivés à prendre part aux différentes élections pendant qu’ils refusent de participer aux concertations qui les préparent.
Pascal Tsaty Mabiala a révélé que l’opposition politique congolaise actuelle est circonstancielle parce qu’elle n’est pas structurée et manque de programme et de projet politiques.
Abordant la situation économique actuelle du Congo marquée par une crise financière, Pascal Tsaty Mabiala a exprimé l’inquiétude de voir le Congo se remettre sous un programme d’ajustement structurel, avec toutes les conséquences négatives sur le plan social.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-16 08:11:44
Une élue démocrate du Texas, Jessica Farrar a déposé une proposition de loi qui prévoit de taxer les hommes qui se masturbent pour dénoncer les dispositions anti-avortement imposées par les républicains et renforcées par l'administration Trump.
Créé le 2017-03-16 07:54:25
Durant 2 ans, une jeune fille, âgée de 14 ans, a été séquestrée et forcée à avoir des relations sexuelles avec plus de 1000 hommes dans un hôtel de Philadelphie, aux Etats-Unis.
Créé le 2017-03-15 17:57:37
Une fillette, âgée de 15 mois, a été admise le 11 mars dernier à l'hôpital de Perpignan, dans les Pyrénées-Orientales (France). La mère a fait croire aux médecins que son bébé était tombé. Mais les blessures de l'enfant étaient incompatibles avec sa version des faits.
Créé le 2017-03-15 17:41:35
Le président du Congrès pour la démocratie et la République (CDR), Bonaventure Boudzika a déclaré, dans une interview accordée à nos confrères des Dépêches de Brazzaville, que depuis 2009, le Congo a résolu de considérer le dialogue comme son mode d’action, comme sa façon de gouverner pour aplanir les différends.
Créé le 2017-03-15 17:20:18
Au Congo-Brazzaville, le coût de l’AMU a été estimé ce mercredi par les experts nationaux à 60 045 367 456 FCFA soit 12 249 FCFA par tête et par an ou 1021 FCFA par tête et par mois.
Créé le 2017-03-15 16:48:42
Les autorités camerounaises ont ouvert une enquête pour déterminer les causes de l’incendie, survenu au petit matin du mardi 14 mars, au marché des vivres de Bamenda, capitale régionale du Nord Ouest, dans la partie anglophone du pays.
Si le bilan officiel et définitif, n’est pas encore dressé, les commerçants et de nombreux témoins indiquent qu’une soixantaine de boutiques sont parties en fumée.
De nombreux témoignages, évoquent un incendie criminel. De plus en plus, des incendies de ce genre sont perpétrés sur plusieurs édifices dans la ville, au nom des revendications indépendantistes du mouvement sécessionniste anglophone camerounais, rejoint par le « Consortium », déclaré illégal par Yaoundé.
De nombreuses écoles ont été incendiées dans le Nord Ouest et le Sud Ouest, les deux régions anglophones du Cameroun.
Pour Adolphe Lele Lafrique gouverneur de la région du Nord Ouest, il s’agit assurément d’un « incendie criminel ».
Les dégâts se chiffrent à plusieurs millions de Francs CFA. Des produits de première nécessité notamment, des ignames, du manioc, macabo, plantain, du riz, de l’huile, sont complètement calcinés, rapportent des sources communautaires concordantes.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-15 09:31:48
À l’issue d'une rencontre de travail entre les représentants des travailleurs et la ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo, en présence du Préfet de Pointe Noire, Alexandre Honoré Paka, la suspension de la grève a été actée. Elle intervient 9 jours après son déclenchement, le 6 mars dernier.
La séance de travail s'est voulue directe, sans intermédiaires et sans tabous par Jacqueline Lydia Mikolo qui a rassuré l'intersyndical de la prise en compte de toutes les revendications, annonçant par la même occasion, la mise en place d’un comité ad hoc.
Ce comité travaillera avec les parties concernées sur chacune des revendications afin de retenir les actions à mener et trouver des solutions.
Jacqueline Lydia Mikolo a promis revenir dans un mois pour faire le point du travail qui sera fait.
Au terme de l’entretien, satisfait, Etienne Tchivanga, président de l’intersyndical de l’hôpital a assuré de la levée de la grève et de la reprise des activités au sein de leur établissement dès ce 15 mars. Il a précisé que cette reprise commencera par une opération d’assainissement de l’hôpital pour d’être apte à recevoir les malades.

Au sortir de la rencontre, Jacqueline Lydia Mikolo est allée auprès des agents rassemblés dans l'enceinte de l'hôpital pour les rassurer de la prise en compte de leurs revendications. Une nouvelle accueillie par des acclamations.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-15 08:58:50