Total : 11269 résultats trouvés.
Page 443 sur 564
Un policier a été poignardé et un assaillant présumé abattu par la police devant le parlement de Westminster à Londres.
Un policier a été poignardé et un assaillant présumé tué par balles par la police mercredi en début d'après-midi devant le parlement de Westminster à Londres où le quartier a été bouclé.
Un porte-parole de la Chambre des Communes a indiqué que les députés avaient été confinés à l'intérieur du Parlement en raison d'un "incident de sécurité".
Scotland Yard a aussitôt investi les lieux. Un hélicoptère de secours a atterri peu après l'incident sur place pour une évacuation d'urgence du policier touché.

On compte par ailleurs quatre morts et une vingtaine de blessés graves pris en charge par les unités de secours puis évacués en ambulances vers l'hopital Saint Thomas, non loin du pont de Westminster.
Un porte-parole de Downing Street a confirmé que la Première ministre Theresa May qui se trouvait au parlement au moment de l'attentat était saine et sauve et en sécurité.
Elle a été exfiltrée du parlement et placée en lieu sûr.

Les terroristes, au moins deux individus selon la police sont parvenus à frapper dans un des endroits le plus sécurisé de la planète, le quartier de Westminster qui concentre l'essentiel des administrations stratégiques britanniques, notamment le 10 downing street, la résidence du premier ministre.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-22 16:16:08
Après les révélations sur les costumes de luxe, l'enquête sur de possibles emplois fictifs qui a conduit à la mise en examen du candidat de la droite François Fillon s'élargit encore: elle vient d'être étendue à des soupçons d'"escroquerie aggravée, faux et usage de faux".
Comme l'a révélé Le Monde, le parquet national financier (PNF) a délivré aux juges d'instruction le 16 mars un réquisitoire supplétif visant des faits d'"escroquerie aggravée, faux et usage de faux", a indiqué mardi une source judiciaire.
D'après le quotidien, la justice se demande si "les époux Fillon ont pu produire des faux pour justifier les salaires" versés à Penelope, l'épouse du candidat.
Selon une source proche du dossier, ce réquisitoire fait suite à une perquisition menée courant mars à l'Assemblée nationale, après une première visite intervenue fin janvier, dans le cadre de l'enquête du PNF.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-22 09:44:16
L’opposant congolais Paulin Makaya, qui avait été condamné en première instance en juillet 2016, à deux ans de prison ferme, pour « incitation et troubles à l’ordre public », a vu sa peine confirmée par la cour d’appel de Brazzaville mardi lors d'une audience publique.
"Le jugement rendu en première instance est maintenu", soit vingt-quatre mois de prison ferme et une amende de 2,5 millions de FCFA (3.810 euros)", a déclaré Christine Tsika Mayanda, présidente de la première chambre correctionnelle de la Cour d'appel rendant le verdict du procès.
Par la voix de maître Yvon Eric Ibouanga, la défense de Paulin Makaya a réagi à ce verdict qu'il pensait plus clément.
"Cette décision est décevante et illégale. Je vais discuter avec mon client pour voir l'éventualité d'exercer un recours, car nous pouvons encore formuler un pourvoi en cassation dans un délai de trois jours devant la juridiction suprême, c'est-à-dire la cour suprême".
"Nous avons toujours soutenu que tous les éléments de l'infraction reprochée à Paulin Makaya ne sont pas réunis (...). Nous continuons à soutenir que la décision de la chambre correctionnelle est illégale", a ajouté Me Ibouanga.
Président d'une formation d'opposition, "Unis pour le Congo" (UPC), Paulin Makaya est considéré comme un "détenu politique" par plusieurs organisations de défense des droits de l'homme. Une posture dénoncée par les autorités judiciaires.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-22 08:13:25
Le 22 mars 1977, alors que la douleur et l'émotion causées par la mort du président Marien Ngouabi ne sont pas encore retombées, les congolais apprennent l'assassinat du cardinal Émile Biayenda. 40 ans après, l'histoire retient le sens du sacrifice de deux hommes morts pour le Congo.
" Être absent de Brazzaville serait une horrible catastrophe pour l’Église du Congo. J’y suis, j’y reste. Je préfère donner ma vie comme le Christ, pour sauver mon clergé et mon Église, que d’aller me cacher, je ne sais où. Il faut un ou plusieurs sacrifiés pour la paix de la nation. Prions beaucoup Marie, Mère de miséricorde, pour obtenir la paix et l’unité nationale, notre pays lui a été confié ".
Ces propos du cardinal Émile Biayenda qui, Informé que des personnes voulaient attenter à sa vie, refusa les propositions de la délégation du Conseil Paroissial venue droit de Moungali et de nombreuses personnes de quitter le diocèse pour sauver sa peau, sont une preuve de courage face à la mort qui le guettait.
Émile Biayenda avait fait en toute innocence, comme Christ, le choix du « sacrifice expiatoire ».
À l'instar du cardinal, le président Marien Ngouabi avait, presque dans les mêmes termes, évoqué la perspective de sa mort, le 13 mars 1977, lors du discours marquant la célébration de l'anniversaire de l’union révolutionnaire des femmes du Congo (URFC), place de l'hôtel de ville de Brazzaville.
« Lorsque ton pays est sale et manque de paix durable, tu ne peux lui rendre sa propreté et son unité qu’en le lavant avec ton sang».
À la mort du président Marien Ngouabi, les tensions sont telles que beaucoup redoutent une explosion de cette société congolaise fragilisée par les querelles tribales.
Épris de justice et de paix, voyant les Congolais en émoi et Brazzaville au bord de la guerre civile, le Cardinal Emile Biayenda, au nom de ses pairs du Conseil œcuménique des églises chrétiennes du Congo lança le mémorable appel pathétique pour exhorter tout le peuple congolais à la paix en ces termes :
« À tous nos frères croyants, du nord, du centre et du sud, en mémoire du président Marien Ngouabi, nous demandons beaucoup de calme, de fraternité et de confiance en Dieu, Père de toutes races et de toutes tribus, afin qu’aucun geste déraisonnable ne puisse compromettre un climat de paix que nous souhaitons tous".
Marien Ngouabi président marxiste et Émile Biayenda, homme d'église avaient en partage l'amour du Congo. Leurs points de vue convergeaient et en dépit de la ligne du parti, le président Marien Ngouabi renoua les relations avec le Vatican, rompues plusieurs années auparavant.

"L’église a pour raison d’être, de promouvoir la paix, l’unité, la fraternité. Elle s’est toujours considérée comme le début d’un monde unifié, d’une humanité fraternelle, en proposant à tous les hommes le motif essentiel de notre union en unité, à savoir que tous, croyants et incroyants, tous les hommes de toutes races, langues et nationalités, nous sommes frères, tous, nous n’avons qu’un Père, Dieu. Et, c’est dans la mesure où l’Église aura les mains libres pour annoncer cette bonne nouvelle à qui veut l’entendre que notre Église contribuera encore à l’unité des congolais " soutenait le cardinal auprès de son ami de président.

Amis, les deux hommes l'étaient devenus et le président Marien Ngouabi envisageait déjà de rendre à l'Église tous ses biens confisqués par la révolution.
Comme Marien Ngouabi, le cardinal Émile Biayenda était mort en martyr.
Le jour de ses obsèques, comme pour Marien Ngouabi, le tout Brazzaville avait convergé vers la cathédrale du Sacré-cœur, pour l'adieu à l'enfant du pays.

Le Congo tout entier porta et porte encore le deuil de son pasteur, le seul cardinal du pays à ce jour.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-22 07:24:24
Après François Fillon et Marine Le Pen, c'est au tour du ministre de l'Intérieur français Bruno Le Roux d'être sous le feu des projecteurs à cause de sa gestion des contrats d'assistants parlementaires, du temps où il était député de Seine-Saint-Denis. Le parquet national financier a ouvert une enquête préliminaire confiée à l'Office central de la lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales.
«Lorsqu'on est attaché à l'autorité de l’État, on est impeccable face aux institutions et aux règles qui les régissent. Sans quoi l'autorité de l’État est abaissée et l'autorité de l’État ça commence par cette exigence et par cette rigueur», a prévenu le premier ministre Bernard Caseneuve, en marge d'un déplacement mardi matin.
Quant au ministre des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, il a déclaré, lui aussi lors d'un déplacement à Paris que «nos concitoyens ont besoin d'avoir confiance dans leurs hommes politiques et ils ont raison d'être exigeants».
Ces déclarations ne laissent guère de doute sur l'avenir de Bruno Le Roux au sein du gouvernement.
Lundi, l'émission ''Quotidien sur TMC'' a révélé qu'il avait fait signer 24 contrats de collaboratrices parlementaires à ses filles, dès l'âge de 15 ans, le tout pour un montant de 55000 euros.
Alors que des dates interrogent sur la réalité du travail effectué, Bruno Le Roux, qui a annulé tous ses rendez-vous mardi, est convoqué à Matignon pour s'expliquer auprès de Bernard Cazeneuve.
Même si à droite, on exige la rigueur de la justice, on est quelque peu réservé quant à l'éventuelle démission de Bruno Le Roux. Celle-ci pourrait avoir un effet boomerang sur François Fillon mis en examen pour les même faits et en plus graves, mais qui a refusé de se retirer de la course à la présidentielle.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-21 13:20:46
L'annonce a été faite par sa famille. L'ex ministre et président PS de l'assemblée nationale Henri Emmanuelli est décédé ce mardi 21 mars d'une double bronchite infectueuse, à 71 ans.
Né le 31 mai 1945, il était député socialiste et président du conseil départemental des Landes.
Henri Emmanuelli avait également été premier secrétaire du Parti socialiste entre 1994 et 1995.
Le monde politique de gauche est profondément bouleversé.
François Hollande a salué " un homme droit" et "une belle figure morale".
Benoît Hamon s'est dit « bouleversé et ému. Je lui dois beaucoup, il était comme un frère en politique pour moi » a réagi le candidat à la présidentielle.
« Henri Emmanuelli nous quitte. La mer a emporté le rocher » a réagi sur twitter Jean-Luc Mélenchon, un autre candidat à la présidentielle.
Grande figure de la gauche, avec son décès, c'est une page du parti socialiste qui se tourne et un pan de l'histoire qui s'écroule.
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-21 10:30:47
Après l’amoncellement de nuages qui ont quelque peu obscurcit l'horizon, le ciel semble se dégager. La croissance économique de la République du Congo devrait progresser de 1% cette année après une récession de 2,1% en 2016.
Cette bonne performance sera portée par une augmentation de la production pétrolière du pays.
Cette hausse de la production d’or noir est confortée par l’entrée en activité du champ pétrolier du français Total à Moho.
Ce champ augmentera à lui seul plus de 100 000 barils par jour la production pétrolière congolaise.
Même si les prix du brut restent encore bas, la quantité produite désormais au Congo va compenser tant soit peu les marges et rétablir des équilibres vitaux pour l'économie congolaise.
Selon les experts, le Congo détrônera cette année la Guinée équatoriale en tant que 3ème producteur africain d’or noir.
Le pétrole est la première ressource du pays avec une contribution de 60% environ au produit intérieur brut.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-21 09:51:23
Dans une précédente publication, nous évoquions « le réseau logistique du pasteur Ntoumi décapité ». Le manque de ravitaillement pousse désormais des ninjas-nsiloulou réduits à la survie, à rançonner ou prendre en otages et libérer moyennant finances, des populations pour lesquelles ils prétendaient « mener la lutte ».
Selon notre confrère La semaine africaine qui rapporte les faits, quatre villageois ont été enlevés par un groupe de quatre ninjas-nsiloulou bien armés, le vendredi 10 mars 2017, aux environs de 15h, à Ngounoukoutou, un village situé sur la route Kindamba/Mayama, dans le Département du Pool.
Ligotés comme des bêtes, ces paysans ont été pris en otage par leurs ravisseurs qui exigeaient une rançon d’un million de francs Cfa, baissée à 800 mille francs pour les libérer, autrement ils menaçaient de les exécuter.
Dans le souci de sauver les leurs, les villageois ont rapidement fait une collecte d’argent. Les autochtones vivant dans ce village y ont participé eux aussi. Ce qui a permis de réunir une somme de 60 mille francs.
C’est au prix d’âpres négociations que les ravisseurs ont finalement accepté cette somme et libéré les quatre otages. Cette prise d’otage a créé l’insécurité sur la route entre Kindamba et Mayama.
Déjà, la route Mindouli/Kindamba est désaffectée à cause des ninjas-nsiloulou qui écument les environs de la forêt de Bangou. Conséquence, la localité de Kindamba est coupée de la capitale et les paysans ne peuvent plus évacuer leurs productions, tout comme la localité n’est plus approvisionnée.
Confrontés à la famine, les ninjas-nsiloulou sont passés aux actes de banditisme consistant à voler les récoltes, la nourriture, à faire des braquages, couper les routes et à enlever les habitants, en exigeant des rançons pour les libérer.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2017-03-21 08:45:27
Elle était la fierté congolaise dans les airs, la compagnie aérienne ECAir a cessé ses activités depuis le mois d'octobre 2016 pour cause de trésorerie. Dans une interview accordée à nos confrères des Dépêches de Brazzaville, la directrice Fatima Beyina-Moussa rassure, ECAir reprendra bientôt ses activités sur une base stable et solide.
Ces derniers jours, deux rapports d'audit controversés sont venus alimenter la chronique économique en pointant la mauvaise gestion dans le management de l'entreprise.
Ce constat pourtant réaliste pour l'opinion est battu en brèche par la directrice générale d'ECAir qui rétorque que le business plan de la compagnie a bien fonctionné, mais que le processus de financement n'est pas allé jusqu'au bout, du fait de la conjoncture financière.
Pour Fatima Beyina-Moussa, le fait que les aéronefs d'ECAir soient immatriculés à l'étranger est une sortie supplémentaire d'argent qui aurait pu être économisé. Elle veut bien y croire, la compagnie va renaître car elle dispose d'une base matérielle consistante. Et de rassurer :
« Il faut préciser que c’est une interruption d’activité et non une liquidation. Ecair n’a pas disparu, la compagnie est là et elle est propriétaire de ses six avions. Elle a fait un investissement assez lourd dans un gros porteur auprès de Boeing. Ecair a acheté ses avions. Parce que beaucoup de compagnies aériennes que vous voyez opérer font du leasing, donc elles louent en mettant leur nom dessus. Ecair a des actifs. Elle a six avions moyen et long-courrier et a investi dans un grand porteur de dernière génération. La compagnie doit compléter cet investissement pour que cet avion puisse arriver. C’est pour dire qu'elle est assise sur des bases assez solides pour pouvoir reprendre. »

Pour Fatima Beyina-Moussa, la passe difficile de sa compagnie n'aura été qu'un incident de parcours et l'avenir sera bien meilleur.
« Notre relance va se faire. Nous avons fait un travail ces derniers mois pour mettre en place des mécanismes de financement nécessaires pour relancer la société sur une base stable et solide financièrement et opérationnellement. Nous avons travaillé avec des partenaires à l’instar d’Ethiopian Airlines pour signer un mémorandum technique et sur la formation. Nous nous sommes battus aussi pour que nos avions soient préservés pendant cette période devant les tribunaux et face à des fournisseurs qui tentaient d’attaquer notre compagnie. Nous avons préservé nos acquis et d’ici peu de temps, la relance de nos vols doit pouvoir se faire. »
Puissent ces paroles conforter le dicton : « qui trébuche en chemin arrive à son but ».
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-21 07:52:37
Des messes ont été organisées dimanche en la cathédrale d'Argenteuil en France et en Italie, pour les 40 ans de la mort du Cardinal Émile Biayenda assassiné le 22 Mars 1977.
De partout, les congolais venus de toute la France ont afflué par centaines vers Argenteuil, pour communier en toute fraternité et honorer la mémoire du bon pasteur que fut Émile Biayenda. La cathédrale d'Argenteuil était à peine suffisante pour contenir tous les fidèles et autres simples patriotes congolais venus pour la circonstance.

La messe concélébrée par un évêque français et des prêtres congolais a été animée par de chants en français et en langues congolaises.

Ce ferment culturel a davantage rapproché les congolais qui le temps d'un office religieux se sont crus à Saint-Pierre Claver de Bacongo, Saint-Esprit de Moungali ou Saint Christophe de Ouenzé.
En Italie également, une messe en mémoire du cardinal Émile Biayenda a rassemblé les congolais, en présence de l'ambassadeur du Congo en Italie, Mamadou Dekamo Kamara.
Évocations, témoignages, œuvre de l’illustre disparu ont marqué cet office religieux.
Cette messe a été la consécration d'une conférence internationale autour de la figure du cardinal Emile Biayenda, le premier cardinal du Congo.
Cette conférence qui a eu lieu au siège des missionnaires carmélitains de Rome s'est tenue sous le thème «40è anniversaire de l’Oblation du Cardinal Biayenda - Témoignage de la vérité qui nous rend libres ».
Entre autres orateurs, on peut citer le père carmélitain italien Romano Gambalunga, postulateur général de son ordre, le journaliste congolais de Radio Vatican, Albert Mianzoukouta, qui a évoqué le contexte historique de l’assassinat du cardinal, monseigneur Nsayi, ancien évêque de Nkayi ou l’ambassadeur du Congo en Italie et doyen du Corps diplomatique, Mamadou Dékamo Kamara qui a illustré la stature du cardinal Biayenda aussi bien au niveau national congolais qu’international.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-20 22:31:58
Une affluence des grands jours et une mobilisation qui rappelle les grands moments de la campagne de la présidentielle. Guy-Brice Parfait Kolelas a relevé le défi à l'issue du congrès extraordinaire et constitutif de son parti, dimanche 19 mars à Brazzaville.
Il était arrivé en deuxième position après la présidentielle de mars 2016 en qualité de candidat indépendant. Désormais, il bénéficie d'une structure organisée.
Guy-Brice Parfait Kolélas a créé son propre parti politique dénommé « Union des démocrates humanistes » (UDH- Yuki) qui se situe dans l'opposition.
Dans une salle des conférences du palais des congrès prise d'assaut par des militants enthousiastes, le leader du « Yuki » a traduit l'espoir nouveau qui prend racines sur l’idéal incarné par feu Bernard Kolelas.

« Aujourd’hui, nous avons acté la naissance de l’Union des démocrates humanistes Yuki. L’UDH-Yuki est née en grande partie des cendres du parti politique fondé par Bernard Kolélas et ses compagnons. Nous aurons à court et à moyen terme beaucoup de défis à relever, notamment contribuer au retour et à la consolidation de la paix dans notre pays ».
Disposé à travailler pour le retour d'une paix véritable au Congo, Guy-Brice Parfait Kolélas a surtout plaidé pour la sortie des forêts des populations du Pool, une région a t-il dit en proie à l'insécurité depuis une année pratiquement :
« La paix est importante et impérieuse pour le devenir économique et social d’un pays. Un peuple qui a faim, qui a soif, qui ne peut pas se loger, s’éduquer, qui ne peut se soigner, n’est pas en paix. De même, un pays où une partie du peuple vit en clandestinité dans son propre terroir n’est pas en paix. Je plaide pour tous ceux qui vivent reclus dans les forêts du département du Pool ».
Déjà, dans certains quartiers de Brazzaville et dans certaines villes du pays, les militants du « Yuki » s'en sont repris à rêver de victoires politiques plus grandes.
Ils veulent y croire dur comme fer et le clament bien haut par le vocable sportif : « Yiwiri! » autrement dit : « c'est fini, l'affaire est dans le sac ».
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-20 13:57:18
Un homme d'origine congolaise (RDC) a été condamné à sept ans d'emprisonnement pour avoir eu des relations sexuelles sans avouer qu'il était porteur du VIH. Au moins trois femmes ont été infectées.
Entre 2001 et 2015, Jean-Claude Tshibamba-Muntu, 57 ans, a eu des centaines de relations sexuelles avec au moins neuf femmes sans leur avouer qu'il était porteur du VIH. Alors qu'il jurait être «clean», il a infecté trois d'entre elles.
Une des victimes est en colère contre l'accusé. «Je n’arrêtais pas de perdre du poids. Je suis allée voir le médecin et on m'a déclarée porteuse du VIH», raconte-t-elle.
Ces femmes, il les a rencontrées dans les bars et sur Internet. Après avoir découvert le pot aux roses, certaines ont fait des dépressions, d'autres ont même tenté de s'enlever la vie.
«J'ai fait une tentative de suicide, mon conjoint est venu me porter à l'hôpital. J'ai une dévalorisation de ma vie. Aujourd'hui, j'ai arrêté la médication depuis septembre, j'ai l'impression d'être un zombie», ajoute-t-elle.
Tshibamba-Muntu a plaidé coupable à des accusations d'agressions sexuelles graves. Selon son avocat, Me Jean-Riel Naud, il a été négligent et inconscient. Il ne pensait pas que c'était si grave.
Malgré la honte longtemps ressentie, plusieurs victimes étaient présentes au palais de justice de Victoriaville. L'accusé a été condamné à sept ans de pénitencier.
Le Congolais, arrivé au Canada en 1989, pourrait aussi être expulsé du pays puisqu'il n'a pas sa citoyenneté.
Bertrand BOUKAKA
Créé le 2017-03-20 07:33:19
René-ville par Mayama, une véritable forteresse dans un relief escarpé, de dédales montagneux et de blocs rocheux qui se mêlent aux nombreuses galeries où l'on exploitait naguère de la dioptase. C'est là, que se retranchaient les ninjas-nsiloulou, du front dit de Mayama, y tenant leur base opérationnelle et stratégique. Celle-ci a été anéantie par la Force publique et l'arsenal qui y a été saisi est impressionnant.
Dans le communiqué de presse qu'il a publié le jeudi 16 mars dernier, la direction générale de la police annonçait que dans le cadre des opérations de sécurisation qu'elle mène dans le département du Pool, la Force publique a neutralisé le samedi 11 mars aux environs de René-ville, un groupe de ninjas-nsiloulou conduit par un certain Daniel Bayidikila-Malonga connu sous le pseudonyme de « maître Daniel ».
Ce groupe équipé pour la circonstance, s'apprêtait à commettre une série d'attentats.
Dans les affrontements qui s'en sont suivis, une quinzaine de ninjas-nsiloulou a été tué, les autres, ainsi que leur chef Daniel Bayidikila-Malonga ont pris la poudre d'escampette, abandonnant sur place l'essentiel de leur arsenal de guerre.
La saisie se compose des détonateurs électriques et pyrotechniques, des dispositifs de mise à feu pyrotechniques, des charges propulsives de roquettes, des armes de divers calibres et des munitions.

Cette prise réduit considérablement les capacités de nuisance des ninjas-nsiloulou qui se sont illustrés ces derniers temps par la destruction des ouvrages d'art, notamment des ponts sur le CFCO, rendant inopérant l'axe ferroviaire Loutété-Brazzaville.
Arrielle KAMBISSY
Créé le 2017-03-20 07:01:24
Le premier secrétaire de l’UPADS, Pascal Tsaty Mabiala, a dit à la presse avoir enregistré des avancées en matière de découpage électoral, mais regrette tout de même l’absence de la biométrie et d’un recensement fiable pour des élections législatives libres et apaisées dans quelques mois au Congo.
Créé le 2017-03-19 22:37:47
Le corps sans vie d'un enfant, âgé de 8 ans, a été retrouvé dans l'estomac d'un crocodile à Mushumbi Pools, au Zimbabwe.
Créé le 2017-03-19 19:41:36
Florent Ntsiba, l’un des cadres et responsables de première heure du Parti Congolais du Travail (PCT, parti au pouvoir), a déclaré hier à Brazzaville, que le 18 mars 1977, alors qu’il ne s’attendait pas au pire, il eut vent de ce que le Commandant Marien Ngouabi était mortellement violenté, et qu’il se trouverait à l’hôpital militaire dans un état comateux.
Créé le 2017-03-19 19:19:04
La République démocratique du Congo (RDC) et la République du Congo ont signé un accord de prêt des antirétroviraux.
Créé le 2017-03-19 18:43:47
Chuck Berry, un des pères fondateurs du rock'n roll, est décédé samedi à l'âge de 90 ans.
Créé le 2017-03-19 18:18:24
Ce n'est pas la première fois que Robert Bourgi signe un chèque au profit de François Fillon. L'avocat, qui a reconnu avoir acheté au candidat des Républicains des costumes pour un montant de 13 000 euros, a également fait un don de 7 500 euros à une association politique de François Fillon, affirme Le Parisien dans sa publication du samedi 18 mars.
Entre 2013 et 2014, ce conseil franco-libanais aurait ainsi signé un chèque au profit de Force républicaine, l'association politique du vainqueur de la primaire à droite.
"Son chèque est arrivé par courrier et il y a eu des interrogations internes sur ce qu'il fallait en faire. Au point que François Fillon a été consulté pour savoir si on devait l'encaisser", a expliqué un membre de l'association au quotidien.
L'entourage de Robert Bourgi a confirmé l'existence de ce don "de 7 500 euros effectué en toute légalité".
L'enquête sur de possibles emplois fictifs familiaux, qui a valu à François Fillon d'être mis en examen en pleine campagne présidentielle, a été étendue aux conditions dans lesquelles ces costumes de luxe lui ont été offerts par l'avocat Robert Bourgi, acteur de la "Françafrique".
Benoît BIKINDOU
Créé le 2017-03-18 20:21:43
Qui a tué le président Marien Ngouabi ? Quarante (40) ans après, les congolais en sont encore à s’interroger sur ce qui s’est réellement passé, ce 18 mars 1977. L’enquête a-t-elle piétinée, on le pense le moins. Les pistes se sont toujours refermées, chaque fois que l’on a voulu démasquer les commanditaires. Toujours inexpliquée, cette mort reste empreinte de mystère jusqu’à nos jours.
Créé le 2017-03-18 09:01:29