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L’ambassadeur de Cuba fait ses adieux au président Denis Sassou Nguesso

En fin de mission au Congo, l’ambassadeur de Cuba, Manuel Maria Serrano Acosta est allé faire ses adieux, lundi, au chef de l’Etat, Denis Sassou Nguesso, lors d’une audience au palais présidentiel à Brazzaville.

Créé le 2018-10-30 08:01:06

Jean-Claude Gakosso face à la presse ce lundi à Brazzaville

Le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Congolais de l'étranger, Jean-Claude Gakosso anime un point de presse ce lundi 29 octobre 2018 à Brazzaville.

Créé le 2018-10-29 12:23:45

CEMAC : Les chefs d’Etat pour la réformation de la BDEAC

Depuis le 25 octobre 2018, la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac a décidé, au sortir de la réunion extraordinaire tenue à N’djamena au Tchad, d'accentuer le processus de réforme de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC).

Créé le 2018-10-29 09:14:28

Kinkala : Marié à 3 femmes, il viole une jeune fille de 11 ans

Roland Koubikani, 51 ans, de nationalité congolaise, marié à 3 femmes a trouvé le temps et la nécessité de violer une jeune fille de 11 ans à Kinkala la ville préfecture du Pool (sud).

Créé le 2018-10-29 08:27:42

Congo : Des jeunes réclament le recrutement dans une entreprise minière à Mayoko

Des jeunes de la ville de Mayoko dans le Niari (sud) visiblement remontés contre la société SAPRO ce week-end. Et pour cause, l’entreprise d’exploitation du minerai de fer de leur localité ne les recrute pas.

Ils menacent d’ériger d’ici peu des barricades sur la voie principale menant au site pour exprimer leur colère contre la direction générale de SAPRO.

Les jeunes de Mayoko exigent le recrutement des jeunes des villages impactés par la mine et des actions de développement des villages, notamment l’adduction d’eau potable, l‘électrification, la construction de centres de santé et d‘écoles primaires.

Le sous-sol de Mayoko contient des minerais très divers comme l’or, le fer… Seul le fer est exploité actuellement.

La prise en compte de la main-d’œuvre locale encore appelée contenu local est considérée très faible et insuffisante par les autochtones de la ville de Mayoko.

Selon les jeunes de Mayoko interrogés, seuls les candidats venus d’autres coins sont recrutés au détriment des autochtones qui se disent marginalisés. Ils n’ont qu’un seul désir : être embauchés au même titre que ceux venus d’ailleurs.

Ils condamnent avec véhémence le recrutement sélectif, tribal et déséquilibré.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville

Créé le 2018-10-29 07:09:44

Congo : Thierry Moungalla congratule l’athlète franco-congolaise Jennifer Batu

Le ministre congolais de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, Thierry Moungalla a reçu vendredi en audience, l’athlète franco-congolaise, spécialiste du lancer du marteau, Jennifer Batu.

Créé le 2018-10-27 13:28:33

Gabon : Ali Bongo Ondimba hospitalisé en Arabie saoudite

Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba n’a pas assisté, vendredi, à Ndjamena (Tchad), au sommet extraordinaire de la Cemac, la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale. Motif, il a été hospitalisé à Riyad, selon l'agence de presse officielle saoudienne qui n’apporte aucune précision sur les causes de l'hospitalisation.

Créé le 2018-10-27 05:14:44

La CEMAC veut rapatrier ses recettes d’exportation

Les chefs d’Etat de l’espace communautaire, réunis dans la capitale tchadienne, le 25 octobre 2018, ont décidé de favoriser le rapatriement des recettes d’exportation en vue de faire face aux écarts budgétaires et de relancer la consommation locale grâce à l’injection des ressources financières dans l’économie.

Créé le 2018-10-26 15:01:50

Congo – Escroquerie : La police met la main sur un faux colonel des Fac

Un homme, la cinquantaine révolue, a été appréhendé par les forces de police vendredi à Brazzaville. Celui-ci se faisait passer pour un colonel de l’armée et usait de ce titre à des fins d’escroquerie.

Alors qu’il n’a jamais été sous les drapeaux, le sieur I… se faisait passer pour un officier des Forces Armées congolaises dont il arborait la tenue, les insignes et le grade de colonel qui lui valaient l’admiration, le respect et surtout le salut militaire des subalternes dont il croisait la route.

Pourtant, l’homme n’est qu’un imposteur. Il a été démasqué et mis aux arrêts pour usurpation et port non autorisé d’insignes et de grades.

Sous le couvert de son titre de faux Colonel, l’homme usait d’escroquerie, promettant aux tiers, moyennant de fortes sommes d’argent, de résoudre tel ou tel autre problème ayant trait à l’armée ou la police.

Aussi, de nombreux parents dont les enfants ou un parent se seraient retrouvés en détention ont-ils eu recours à ses services auxquels il mettait le prix, en fonction de la complexité du problème à résoudre.

L’homme poussait l’audace en usant du trafic d’influence dans les commissariats où il faisait valoir l’esprit de corps pour solliciter des services et paraitre aux yeux de ceux qui l’avaient commissionné, comme un colonel influent, ayant solution à tout.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-10-26 11:01:14

Congo – Gouvernement : Le ministre Raymond Zéphirin Mboulou serait-il dans les habits du premier ministre?

Lors de la séance des questions orales au gouvernement avec débat du jeudi 25 octobre, l’exécutif a été conduit par le ministre de l’intérieur Raymond Zéphirin Mboulou. De nombreux observateurs ont une fois de plus noté l’absence remarquée du premier ministre. Selon quelques indiscrétions, il serait absent du pays.

Que se passe t-il à la tête du gouvernement, pour que l’ordre protocolaire soit soudain chamboulé, au point de laisser interrogateurs de nombreux observateurs de la vie politique congolaise.

Sixième dans l’ordre protocolaire gouvernemental, Raymond Zéphirin Mboulou était à la tête des ministres devant le parlement.

Hormis le premier ministre Clément Mouamba, ni le Vice-Premier ministre Firmin Ayessa, ou encore les Ministres d'État Henri Ndjombo, Gilbert Ondongo et Claude Alphonse N’Silou n’ont été vus.

Des indiscrétions indiquent que tous les cinq seraient en voyage d’État ou privé à l’étranger. Ce qui serait un manque de coordination digne d’une erreur managériale car coordonnant l’action gouvernementale, le premier ministre n’aurait pu autoriser ces absences en masse, sachant que lui-même s’absenterait aussi. Quoi qu’il en soit, le ministre Raymond Zéphirin Mboulou assure.

L’absence du premier ministre a été des plus remarquée mercredi au CHU de Brazzaville, alors que de nombreux élèves y avaient été conduits, et que la situation mettait toute la ville en émoi. C’est plutôt le ministre Mboulou que l’on a vu au devant des ministres pour s’enquérir de la situation, encourager le personnel soignant, rassurer les parents et soutenir les élèves, alors que la logique aurait été que le premier ministre se trouva là à cet instant à « tout voir, pour être sûr que tout marche ».

C’est encore le ministre Raymond Zéphirin Mboulou qui a représenté le premier ministre Clément Mouamba à l’ouverture des assises de la presse congolaise, initialement placées sous son patronage. De quoi dire que Raymond Zéphirin Mboulou tient à l’heure qu’il est, les clés de la république et le "costume" de premier ministre lui sied bien.

Certes, ces faits sont des détails qui n'entravent pas la marche de l'État, mais ils sortent de la logique et des us gouvernementaux. Et, il y a de quoi convenir avec Gilbert Cesbron : « quand un détail devient un symbole, peut importe qu’il soit infime ».

Cette succession des détails qui troublent la hiérarchie gouvernementale mérite tout de même une explication. Sans doute viendra t-elle du président de la république qui à son retour de Ndjamena, ne manquera pas de « remettre les pendules à l’heure ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-10-26 09:42:34

Santé – Prévention du cancer de la prostate : Une activité sexuelle intense serait un bon remède

Après le cancer du poumon, le cancer de la prostate est le plus répandu chez l'homme. Selon une étude américaine, une activité sexuelle intense réduirait considérablement l’apparition de la maladie.

Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers de l'homme de plus de 50 ans. Grâce à un examen régulier, le dépistage est possible alors que la taille de la tumeur est encore très petite. Il s'agit de la même démarche que pour les femmes à qui il est conseillé un dépistage du cancer du sein ou du col de l'utérus.

Selon les spécialistes, le risque de cancer de la prostate serait directement proportionnel au nombre de partenaires sexuelles au cours de la vie. À l'extrême des pratiques, le fait d'avoir eu plus de 30 partenaires serait associé à la présence de formes plus agressives. Par ailleurs, le risque de cancer serait légèrement accru chez les hommes ayant eu par le passé des infections gonococciques. En revanche, la fréquence des rapports sexuels se révèle avoir aussi son influence.

La prostate intervient dans la production du sperme (production du liquide séminal, il se mélange avec les spermatozoïdes) avant que celui-ci ne passe dans l'urètre au moment de l'éjaculation.

Outre son rôle dans la reproduction, cette petite glande est l'objet de toutes les attentions puisqu'elle est à l'origine de plus de 71 000 nouveaux cancers et de 10 000 décès chaque année (statistiques françaises).

Face à cette situation, différents scientifiques se sont intéressés aux relations entre cette maladie et les comportements sexuels. L'étude la plus récente est aussi la plus étonnante !

Une équipe de chercheur conclut que plus les hommes éjaculent entre 20 et 40 ans, moins ils risquent de développer un cancer de la prostate. Et la prévention n'attend pas le nombre des années, puisque l'effet protecteur le plus visible concerne les jeunes hommes.

Les hommes qui éjaculent plus de cinq fois par semaine durant la vingtaine d'années réduiraient d'un tiers leur risque de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie !

Outre la prévention de la maladie, l’activité sexuelle serait aussi un indicateur de l’harmonie du couple.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-10-26 08:53:28

Brazzaville : 39 élèves du lycée technique du 1er mai victimes d’un malaise se sont évanouis

L’affaire défraie la chronique. Étonnement, questionnement, indignation, colère, … Tous les sentiments sont de mise ce jeudi dans la capitale congolaise. Et pour motif, 39 élèves du lycée technique du 1er mai de Brazzaville ont manifesté les mêmes symptômes que ceux du collège et lycée Ganga Edouard la veille.

Créé le 2018-10-25 14:51:18

Denis Sassou Nguesso a quitté Brazzaville pour N’Djamena

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a quitté Brazzaville ce jeudi 25 octobre 2018 pour N’Djamena au Tchad où il prendra part au sommet extraordinaire de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Créé le 2018-10-25 10:58:16

Situation des apprenants de Ganga Édouard : 39 sont sortis de l’hôpital sur les 41 admis au CHU de Brazzaville

Au total 39 élèves sur les 41 évanouis et admis aux services du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Brazzaville sont sortis de l’hôpital.

Créé le 2018-10-25 10:06:30

Congo : Les perspectives pétrolières sont positives (Martin Deffontaines DG de Total E&P Congo)

Le DG de Total E&P Congo, Martin Deffontaines a déclaré ce mercredi à Brazzaville, que les perspectives pétrolières du Congo sont positives.

Créé le 2018-10-24 16:40:13

Congo - Santé: Évanouissements "inexpliqués" des élèves, mercredi à Brazzaville

Agitation inhabituelle dans le milieu scolaire à Brazzaville où de nombreux élèves se sont évanouis ou ont fait des malaises, alors que d'autres étaient dans un état de choc mercredi, au college-lycée Ganga Édouard. Les raisons de ces incommodations, voire des crises d'hystérie collective restent mystiques pour le grand public, alors qu'une insolation pourrait bien en être la cause. Les élèves touchés ont été admis au Centre hospitalier universitaire où de nombreux ministres  et parents ont accouru.

Ils sont 41 élèves, des filles en majorité, des collégiens et lycéens en état de choc, admis au CHU de Brazzaville après le passage de la ministre de l'Éducation civique, Hermela Doukaga à Nganga Édouard.

D'après des témoignages concordants, plusieurs enfants ont perdu connaissance après le départ de la ministre.

Insolation, inhalation d'une substance neurotoxique, les secours qui sont rapidement intervenus n'ont pu déterminer l'origine du mal.

Au CHU où 41 élèves ont été reçus, dont 38 cas jugés sérieux, il n'y a pas eu de décès.

Des foules se sont constituées aux urgences de l'hôpital, pour assouvir leur curiosité face à ce phénomène que tous ont jugé mystique, et chacun allant de son commentaire pour expliquer ce qui échappait à son entendement.

Voyant en cela l'action de satan, des cerémonies de prières ont été improvisées, des femmes entraient même en transe et psalmodiaient des incantations à l'arrivée des ambulances transportant les élèves, afin d'exorcicer "l'esprit de mort" qui planerait sur eux.

Une quasi unanimité a véhiculé l'idée selon laquelle la ministre Doukaga serait l'instigatrice mystique de l'atteinte aux élèves. La garde de madame la ministre a même été renforcée pour éviter les représailles des élèves qui dans la foulée, ont manifesté, confortés par cette conviction.

Personne n'a hélas regardé le ciel pour expliquer un phénomène somme-toute scientifique.

Une cérémonie civique de levée des couleurs était organisée ce jour à Ganga Édouard, en présence de la ministre de tutelle, Destinée Hermela Doukaga.

Depuis 8 heures, les élèves attendaient au soleil, l'arrivée de la ministre qui est entrée dans l'établissement à 11 heures. Beaucoup d'élèves prévoyant avaient déployé leur para-soleil avec l'assentiment du corps administratif de l'établissement.

Tous les Brazzavillois savent que la journée de mardi a été très ensoleillée et celle de mercredi s'annonçait caniculaire au lever du jour. Dans un établissement désormais cloturé par des murs d'enceinte, l'insolation et le confinement peuvent bien expliquer ces crises en masse, surtout que tous les élèves en crise ont présenté les symptômes d'une insolation, phénomène presque méconnu au Congo où on pense tout connaître du soleil.

L'insolation résulte directement de l'irradiation solaire sur la tête et la nuque. Les symptômes sont d'abord une impression de chaleur sur le visage puis des céphalées avec impression de malaise, oppression thoracique, tachycardie, nausées, somnolence, bourdonnements d'oreille.

Certains sujets fragiles peuvent manifester des troubles de la vision, voire des visions fantomatiques et délirer.

Peut-être est-il temps pour les congolais de s'informer sur les nouveaux aléas qu'induisent les changements climatiques sur la vie de tous les jours, plutôt que d'appeler à la vindicte populaire, une ministre qui a eu pour tort, de se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment.

Sans doute la ministre Doukaga doit-elle être aussi traumatisée que les élèves admis à l'hôpital.

Dans un pays où il y a plus d'églises de réveil que d'écoles,(faites le décompte comparatif dans chacune des rues de votre quartier) la conscience collective court le risque d'un obscurantisme, pour expliquer les phénomènes qui échappent aux connaissances du citoyen lambda.

Le gouvernement qui à l'évidence va communiquer sur cette affaire, devrait en tirer également les conséquences sociologiques.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville  

Créé le 2018-10-24 16:28:39

CEMAC : Denis Sasssou Nguesso attendu à N’Djamena

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso est attendu à N’Djamena, la capitale Tchadienne, le jeudi 25 octobre 2018, où il participera au sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Créé le 2018-10-24 13:58:11

Congo – Justice : Jean Ngouabi, Jacques Banangandzala et leurs compagnons d’infortune sont sortis de prison

Depuis le 19 octobre 2018, Jacques Banangandzala, Jean Ngouabi, Anatole Libongo, Yvon Sendé-Moungondo et 6 autres de leurs compagnons qui purgeaient une peine de 30 mois de prison, en rapport avec les affaires Jean Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa, sont sortis de prison.

Suite à leur procès qui s’était ouvert le 5 juin 2018 à Brazzaville, Jean Ngouabi Akondjot, Jacques Banangandzala, Anatole Limbongo Ngoka, ainsi que Yvon Sendé-Moungondo, avaient été condamnés à 30 mois de prison ferme et à 2 millions de francs CFA d’amende chacun, assortis d’une période d’inéligibilité de 10 ans, pour « incitation au trouble à l’ordre public ».

Accusés précédemment d’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat, les quatre co-accusés dans l’affaire Jean-Marie Michel Mokoko n’avaient pas été appelés à la barre lors du procès du général qui a été condamné à 20 ans d’emprisonnement par la Cour d’appel siégeant en session criminelle.

Dessaisis de ce principal chef d’accusation, ils avaient été jugés en première instance par la première chambre correctionnelle. La chambre d’accusation avait abandonné par manque de preuves certaines accusations contre ces prévenus dans l’affaire Jean-Marie Michel Mokoko. Il s’agit d’Anatole Limbongo Ngoka, son directeur de campagne lors de l’élection présidentielle de 2016; Jacques Banangandzala, directeur national-adjoint de campagne du candidat André Okombi Salissa, responsable dans ce cadre des départements de Brazzaville et du Pool; Jean Ngouabi Akondjot, directeur de campagne de Mokoko à Makoua; Marcel Pika et Yvon Sendé-Moungondo.

Jacques Banangadzala accueilli dans sa famille

Libérés 5 mois après leur procès, le parquet a à l'évidence donné suite aux demandes formulées par leurs avocats à l'audience, celles de tenir compte de la durée de leur détention provisoire qui équivalait presque à la peine prononcée.

L’entrepreneur Yvon Sendé-Moungondo « accusé d’avoir recruté à Sibiti 300 jeunes qui devaient obéir au mot d’ordre de désobéissance civile », sort cette affaire en y ayant laissé une partie de lui-même, avec deux doigts amputés. «Vous voyez ça. J’ai perdu mes deux doigts pendant la torture.»

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-10-24 08:28:13

Cemac : Un sommet extraordinaire pour améliorer la situation économique des Etats

Le 25 octobre prochain aura lieu à N’Djamena au Tchad un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la Cemac pour évoquer la situation économique des 6 pays membres, 22 mois après le sommet de Yaoundé au Cameroun.

Créé le 2018-10-23 20:46:07

Congo – Fourniture d’électricité : 45 jours de « deuil du courant » assurément évitable

Brazzaville et Pointe-Noire, les deux plus grandes villes du Congo, subissent, depuis le 21 octobre et ce jusqu’au 5 décembre 2018 au moins, des délestages accentués pour cause de travaux dans la Centrale à gaz de Pointe-Noire. Cette situation qui cause de nombreux désagréments aurait pu être évitée si la société usait d’un professionnalisme managérial.

Le nom a changé, mais les pratiques restent les mêmes. Alors qu’elle a une mission de service public, la Direction générale de la société Energie électrique du Congo (EEC) a montré son incapacité à l’assurer, à travers une fourniture d’électricité garantie.

45 jours, c’est la durée minimum du deuil en république du Congo. 45 jours, c’est aussi le temps que durera le délestage annoncé par la société, pour cause de maintenance des installations à la Centrale à gaz de Pointe-Noire.

« La conséquence de cette opération de maintenance normale et utile est que le réseau électrique national connaîtra des perturbations. Il ne nous sera plus possible de garantir la distribution de l’énergie électrique à l’ensemble de notre clientèle de manière pérenne durant cette période. Nous procéderons à une distribution rotative de l’électricité », précisait le communiqué de la société.

Durant cette période, un déficit de production de 150 mégawatts sera noté sur le réseau électrique allant de Pointe-Noire à Makoua. La centrale à gaz de Pointe-Noire produirait près de 60% du courant devant satisfaire les besoins nationaux.

Même si la raison évoquée paraît plausible et oblige forcément les congolais à prendre leur mal en patience et surtout à fulminer sur le manque à gagner causé par ce désagrément, il va s’en dire que cette situation met à nu le manque de rigueur dans la gestion d’une société qui souffre à l’évidence d’un déficit managérial.

Avec la dernière acquisition, le barrage hydroélectrique de Liouesso, d'une puissance installée de 19,2MW, les congolais pensaient leurs problèmes d’électricité résolus. Ils pouvaient bien l’être, si les gestionnaires de la production et la fourniture d’électricité anticipaient sur la maintenance régulière de leur parc de production. Or celui-ci est carrément laissé à l’abandon, et faute d’entretien, les barrages existant ne peuvent fournir le plein rendement de leur puissance initiale. Et pour cause !

Le barrage de Moukoukoulou compte quatre turbines, pour une puissance totale de 74 MW. Faute de maintenance, sa production est réduite à près de 40% de sa puissance. Une turbine est carrément hors d’usage, une autre attend depuis des années, d’être réhabilitée, ceci, dans l’indifférence de la direction.

Le barrage d’Imboulou compte quatre turbines, pour une puissance totale de 120 MW. Sa capacité de production annuelle est estimée à 876 GWh. Pour des raisons inavouées, celui-ci ne débite pas au maximum de ses capacités. On y parle toujours de problèmes de maintenance.

Le barrage du Djoué avec ses 14 MW est quasiment compté au nombre du matériel indisponible.

C’est ici le lieu de se demander si l’apport de la RDC n’aurait pas tant soit peu, atténué un manque de courant pour lequel les autorités de la société EEC s’affichent désinvoltes, au point de dire presque, « ce n’est pas leur faute ».

Et il en sera toujours de même, jusqu’à ce que, dans quelques années, on trouve que le nom et le statut juridique de l’entreprise ne lui permettent pas de remplir sa mission de service public. Alors, on changera de nom, en gardant les mêmes gestionnaires, avec les mêmes tares.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville

Créé le 2018-10-23 09:57:14

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