De retour de la fête du nouvel an, les travailleurs n’ont pas massivement répondu présents à leur lieu de travail. Pour eux, les réjouissances se poursuivent vaille que vaille. Les services publics tout comme les activités quotidiennes tournent au ralenti après les festivités de fin d’année à Brazzaville.
Trottoirs quasiment déserts. Des chauffeurs de taxi recherchant désespérément de potentiels clients. Il est 7h 30 mn et on ne se bouscule pas partout dans la ville capitale.
Nous sommes pourtant un jeudi, un jour bel et bien ouvrable. Dans la grande partie des départements ministériels, des bureaux ne sont pas vides, ils n’affichent pas complets.
Les fonctionnaires ont fait du lendemain de la Saint-Sylvestre, un jour férié. D’autres restent chez eux sciemment, histoire de se reposer. Ceux qui viennent ne sont pas tous contents.
Jusqu’à 9h 30 mn, les chants aigus des oiseaux volent toujours la vedette aux vrombissements de moteurs. Étonnant à Brazzaville.
Avec le début du week-end ce 4 janvier 2019, il n’est pas farfelu de dire que les fonctionnaires se frottent simplement les mains pour encore s’assoupir, samedi et dimanche étant d’ordinaire des jours non ouvrables.
Ce constat soulève le débat sur les heures de travail dans l’administration et les jours fériés dans le pays.
A l’heure du relèvement, le travail et le respect des heures du travail sont une exigence fondamentale pour booster le pays sur le chemin du développement.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville
