Le président sud-africain Jacob Zuma effectuera une visite d'Etat en France le 12 juillet prochain pour participer notamment aux commémorations du centenaire de la bataille du bois Delville contre les troupes allemandes à laquelle participèrent plus de 3 000 soldats sud-africains lors de la Première Guerre mondiale.
Dans la capitale française, Jacob Zuma et son homologue français, François Hollande discuteront ensuite coopérations et échanges commerciaux.
L'année dernière, les investissements directs de la France en Afrique du Sud ont atteint les 1,5 milliard d'euros et les échanges commerciaux entre les deux pays, plus de 2 milliards d'euros.
En marge de la rencontre entre Hollande et Zuma se tiendra un forum entre chefs d'entreprise sud-africains et français pour développer les investissements et échanges commerciaux.
Avec une croissance sud-africaine qui ne devrait pas excéder les 0,6 % cette année, Pretoria va avoir besoin de tous les partenaires dont elle dispose.
On rappelle que la France reste le 4ème fournisseur européen de l’Afrique du Sud.
La relation bilatérale tire en outre profit de l’implantation de plus de 300 entreprises françaises, dont 29 sociétés du CAC40, couvrant la quasi-totalité des secteurs industriels et de services.
A ce titre, les entreprises contribuent activement à l’industrialisation du pays, permettant à l’Afrique du Sud de monter progressivement en gamme en dépit de ses contraintes structurelles toujours fortes (à commencer par la faiblesse du système éducatif).
La France est ainsi le 13ème investisseur étranger en Afrique du Sud avec un stock légèrement inférieur à 1 Md €, mais qui devrait croître à moyen terme en lien notamment au contrat historique signé en automne 2013 entre Alstom et PRASA (agence publique de transport de passagers) pour un montant de 4 Mds € (dont 400 M € de part française) pour la fourniture de 3600 wagons à horizon 2025.
Jean-Jacques Jarele SIKA
