Santé – Prévention du cancer de la prostate : Une activité sexuelle intense serait un bon remède

Après le cancer du poumon, le cancer de la prostate est le plus répandu chez l'homme. Selon une étude américaine, une activité sexuelle intense réduirait considérablement l’apparition de la maladie.

Le cancer de la prostate est le plus fréquent des cancers de l'homme de plus de 50 ans. Grâce à un examen régulier, le dépistage est possible alors que la taille de la tumeur est encore très petite. Il s'agit de la même démarche que pour les femmes à qui il est conseillé un dépistage du cancer du sein ou du col de l'utérus.

Selon les spécialistes, le risque de cancer de la prostate serait directement proportionnel au nombre de partenaires sexuelles au cours de la vie. À l'extrême des pratiques, le fait d'avoir eu plus de 30 partenaires serait associé à la présence de formes plus agressives. Par ailleurs, le risque de cancer serait légèrement accru chez les hommes ayant eu par le passé des infections gonococciques. En revanche, la fréquence des rapports sexuels se révèle avoir aussi son influence.

La prostate intervient dans la production du sperme (production du liquide séminal, il se mélange avec les spermatozoïdes) avant que celui-ci ne passe dans l'urètre au moment de l'éjaculation.

Outre son rôle dans la reproduction, cette petite glande est l'objet de toutes les attentions puisqu'elle est à l'origine de plus de 71 000 nouveaux cancers et de 10 000 décès chaque année (statistiques françaises).

Face à cette situation, différents scientifiques se sont intéressés aux relations entre cette maladie et les comportements sexuels. L'étude la plus récente est aussi la plus étonnante !

Une équipe de chercheur conclut que plus les hommes éjaculent entre 20 et 40 ans, moins ils risquent de développer un cancer de la prostate. Et la prévention n'attend pas le nombre des années, puisque l'effet protecteur le plus visible concerne les jeunes hommes.

Les hommes qui éjaculent plus de cinq fois par semaine durant la vingtaine d'années réduiraient d'un tiers leur risque de développer un cancer de la prostate au cours de leur vie !

Outre la prévention de la maladie, l’activité sexuelle serait aussi un indicateur de l’harmonie du couple.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville