Mbinda : Une stèle pour le patriarche André Ounga, ancien chef du quartier Niolo

Rendre hommage à un patriarche par la construction de sa pierre tombale est un acte chargé de symbolisme et de respect. Il s'agit d'une manière durable de se souvenir de lui, de son influence et de son héritage. La pierre tombale devient un lieu de recueillement pour la famille et les proches, un endroit où ils peuvent se remémorer les bons moments et exprimer leur chagrin. La semaine dernière, la grande famille Ounga, a tourné la page du deuil avec le dévoilement de la stèle où repose la tombe du patriarche André Ounga, ancien chef du quartier Niolo à Mbinda dans le département du Niari (sud).

La semaine dernière a ravivé, avec émotion, le souvenir du départ pour l’éternité du Patriarche Ounga André décédé à l’âge de 84 ans, à la suite d’une maladie, à l’hôpital général Adolphe-Sicé, la plus grande formation sanitaire de Pointe-Noire, où il avait été évacué mi-mai 2021. L’Homme, réputé pour son patriotisme et surtout sa lutte pour la justice et la sécurité dans son entité, a été inhumé en juillet 2021 à Nzalamoye (Mayouba) son village natal situé à un jet de pierre de la communauté urbaine de Mbinda.

La famille Ounga, représentée par Victor Mouboli, cadet de l’illustre disparu, a remercié tous les membres de la famille et du clan Baleli qui ont contribué de loin ou de près à la réalisation de cette stèle.

André Ounga, affectueusement appelé Andreson, a servi son quartier Niolo avec dévouement et abnégation.

C'était un grand notable, un rassembleur, un modèle pour la jeunesse de l’ex cité Comilog, une personnalité d'une grande générosité et d'une loyauté exemplaire.

Andreson a laissé une empreinte indélébile sur ceux qui ont eu le privilège de le connaître, le côtoyer, mais surtout de travailler à ses côtés à Mbinda.

Ses contributions remarquables, notamment dans la consolidation de la paix à Mbinda, son approche pondérée et réfléchie ont toujours inspiré confiance et espoir en un avenir radieux.

Il s’est révélé par ses prises de positions au quartier Niolo à Mbinda comme quelqu’un capable de planifier clairement toutes actions avant de prendre des décisions cruciales.

Son engagement en faveur de Mbinda a fait de lui une figure incontestable dans la contrée.

André Ounga, ancien retraité de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), a laissé une veuve, plusieurs enfants, petits fils et arrières petits fils au Congo, au Gabon et en France.

Repose en paix, mon cher Andreson. Tu auras bien vécu !

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit Photos : Ounga Moupeni Alfred