Congo – Monde du travail : vers l’adoption d’un nouveau code de travail, cadre pour la légalisation du secteur

La session ordinaire de la Commission nationale consultative du travail (CNCT) a eu lieu ce vendredi 12 décembre 2025 dans la salle de conférence du Ministère de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion des Peuples Autochtones à Brazzaville. Placée sous le patronage du ministre d'État, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, le ministre de tutelle, Firmin Ayessa, empêché, c’est son collègue ministre d’Etat, ministre du Commerce, des Approvisionnement et de la Consommation, Claude Alphonse Nsilou qui a ouvert ladite session ordinaire. Ainsi, la Commission nationale consultative du travail porte sur les retouches et quelques améliorations à son avant-projet. Cette session regroupe : le patronat ; les partenaires sociaux et les employeurs du Congo.

En conséquence, la version dudit projet en étude, est le résultat d’un travail de haute intensité, réalisé par bon nombre d’experts et les rompus en la matière, qui sera soumis à une tripartite composée des membres du gouvernement et de ceux des organisations patronales, tels que, Unicongo, Unoc et Cogepaco, outre les partenaires sociaux (CSTC, CSC, COSYLAC).

En effet, cet avant-projet de loi qui porte sur ce nouveau cadre légal, modernisera assurément le monde du travail congolais, intégrera les interprétations techniques du Bureau international du travail, (BIT), les difficultés et les pratiques nationales en terme du travail. La loi n°48-2024 du 30 décembre 2024 fixant l'âge d'admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail et le décret du 20 novembre 2024 fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIC).

Ainsi, le ministre d’Etat, Claude Alphonse Nsilou, a exprimé toute sa gratitude en ce qui concerne l’attitudes des participants de cette session. « Et je vous exprime toute ma gratitude pour avoir inscrit dans vos agendas respectifs le temps nécessaire afin de participer à l'examen de l'avant-projet de loi portant en compte le travail de la réplique du Congo. Le 18 juillet 2024, nous nous retrouvions dans cette même salle afin de donner notre avis sur deux importants avant-projets d'actes et initiatives qui sont entrés en vigueur au début de cette année 2025. A savoir la loi n°48-2024 du 30 décembre 2024 fixant l'âge d'admission à la retraite des travailleurs relevant du cours du travail et le décret 2024-2752 du 20 novembre 2024 fixant le salaire minimum interprofessionnel garanti SMIC ».

Il a par ailleurs expliqué que, « les premiers échanges entrepris dès les années 2000, jusqu’à ce jour, en passant par les années Covid-19, ont conduit) fixer ensemble les normes en matière de télétravail et de travail à temps partiel. Il s’est relevé que bien d’autres évolutions et innovations ont été prises en charge dans le corps de cet avant-projet de loi portant coût du travail. En 2023 par exemple, notre pays a ratifié plusieurs conventions internationales du travail que nous avons également, grâce à l’appui technique de l’Organisation internationale du travail veille à intégrer dans la législation nationale », a-t-il rappelé.

Aussi, est-il question pour la Commission, « 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑜𝑛𝑛𝑒𝑟 𝑡𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑒𝑓𝑓𝑜𝑟𝑡𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑝𝑟𝑖𝑠 𝑗𝑢𝑠𝑞𝑢'𝑖𝑐𝑖, 𝑎𝑓𝑖𝑛 𝑑𝑒 𝑑𝑜𝑡𝑒𝑟 𝑛𝑜𝑡𝑟𝑒 𝑝𝑎𝑦𝑠 𝑑'𝑢𝑛 𝑐𝑜𝑑𝑒 𝑑𝑢 𝑡𝑟𝑎𝑣𝑎𝑖𝑙 𝑎̀ 𝑙𝑎 ℎ𝑎𝑢𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑𝑒 𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑚𝑏𝑖𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑠𝑢𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑝𝑙𝑎𝑛𝑠 𝑒́𝑐𝑜𝑛𝑜𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑠𝑜𝑐𝑖𝑎𝑢𝑥 », a signifié, le ministre d’Etat Claude Alphonse Nsilou.

VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville