Congo : Le gouvernement à la recherche du matériel et équipements pour l’exécution des travaux urgents de réparation de la ligne électronique 220 KV Mindouli-Tsiélampo

Suite aux dommages que subissent la société Energie Electrique du Congo (E2C), sur les pylônes tombés, privant la ville de Brazzaville d’électricité, le ministre congolais de l’énergie et de l’hydraulique, Emile Ouosso, sollicite l’appui temporaire des chefs d’entreprises des branches commerce, industrie, bâtiments et travaux publics, pour la mise à disposition du matériel et équipements devant servir à l’exécution des travaux urgents de réparation de la ligne électronique 220 KV Mindouli-Tsiélampo, selon un communiqué de l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo (l’UNOC), signé le 17 octobre, par le Dr Jean Daniel Ovaga, président du conseil d’administration, président exécutif national de l’UNOC et dont une copie est parvenue ce dimanche à notre rédaction.

Tout chef d’entreprise des secteurs sus-évoqués désireux y contribuer, sont priés de contacter le directeur général adjoint de E2C, Just Roger Gando, via 06.432.48 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser., précise le même communiqué, pour débarrasser Brazzaville du calvaire des coupures intempestives d’électricité.

On rappelle qu’un acte de sabotage sur un pylône électrique a entraîné une perturbation de l’alimentation électrique au centre-ville de Brazzaville.

Selon le directeur d’exploitation Brazzaville de la société Energie Electrique du Congo (E2C), Roland Darius Ikieri, ce pylône alimentait une puissance de 20 mégawatts en provenance du centre de dispatching.

Cet incident a affecté environ 500 clients au centre-ville, subissant désormais des délestages rotatifs pour compenser la perte de 20 mégawatts.

L’incident équivaut à la panne de plus d’une quarantaine de transformateurs de 630 kVA.

Cet acte de vandalisme résulte du démantèlement des pylônes que des tiers emportent en coupant les cornières de soutien.

La société E2C a déjà pris des mesures pour pallier la situation.

Face aux difficultés liées au terrain et aux risques d’érosion, la société a commandé 30 kilomètres de câble haute tension (30 000 volts) pour créer une nouvelle ligne passant par le viaduc.

Cette perturbation intervient dans un contexte de défis récurrents liés à la maintenance du réseau électrique congolais, face aux actes de vandalisme que les responsables d’E2C déplorent à plusieurs reprises.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville