Brazzaville-Voiries urbaines : les automobilistes et riverains déplorent l'inertie des autorités municipales

D'un quartier à un autre, certaines artères de la capitale congolaise restent impraticables à cause des nids de poules mettant à mal la circulation des personnes, et des biens. Les automobilistes et riverains déplorent l'inertie des autorités municipales.

 L’état de la voirie de la capitale congolaise fait peine à voir. Les brazzavillois affirment « vivre un cauchemar ». La plus part des chaussées dans plusieurs arrondissements ne tiennent plus que sur un côté en raison de nids de poules gravement béants, qui compliquent la circulation.

C’est la ‘‘jungle routière'', un véritable chemin de croix pour les usagers de la route.

Selon des techniciens, il y a un problème réel de curage des caniveaux.

Suite aux nombreux échecs dans l'entretien routier à Brazzaville, le gouvernement devrait peut être associé aussi le génie militaire dans ces opérations pour le désenclavement de certains quartiers de la capitale.

Il est indéniable que la question de la dégradation du réseau routier continue d’être une préoccupation pour le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso.

En février 2021, il a effectué une visite inopinée des voiries urbaines de la ville de Brazzaville, notamment la bretelle rond-point de la frontière-Mairie de M’Filou. Visite qui traduisait sa volonté de voir aboutir, dans les délais, l'ensemble de ces chantiers initiés par le gouvernement.

Les différents chantiers de réhabilitation des voiries urbaines de la capitale et ses environs, lancés par le gouvernement, traduisent la détermination du Président de la République de voir, d'une part, la qualité de vie des populations s'améliorer et, d'autre part, les principales artères de la capitale se désengorger, en rendant la circulation fluide, de jour comme de nuit.

Pour les populations de Brazzaville, l'urgence commande que les actions du gouvernement soient opérationnelles le plus vite possible, et que les routes avancent.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville