Axence Meg Jim Monafi Nguié, la femme qui a donné sa vie pour les autres pendant la crise sanitaire qui paralyse le Congo-Brazzaville

Qui sont les « Mère Teresa de Calcutta » de notre temps ? Qui sont les témoins de la charité et de l’amour inconditionnel envers les autres, en particulier envers les plus nécessiteux ? Depuis le début de la crise sanitaire au Congo-Brazzaville, des hommes et des femmes ont donné leur vie pour les autres ou ont consacré leur existence à partager l’amour de Dieu par un abandon quotidien et désintéressé pour les plus nécessiteux. Tout le monde la connaît sous le nom de « Mère Teresa du 9ème arrondissement de la capitale congolaise, Djiri » : mais son vrai nom est Axence Meg Jim Monafi Nguié, présidente de l’Association Solidarité Universelle Monde « ASU Monde », qui a dédié sa vie à des congolais économiquement faibles. Un témoin de la charité qui vit en profondeur les paroles de Jésus : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. » (Jean 15, 13).

Plusieurs démunies du quartier Kombo à Djiri dans le 9ème arrondissement de la capitale congolaise, livrés à eux-mêmes, étaient en proie à des conditions d’hygiène dramatique.

Elle aurait pu s’enfermer aussi dans sa maison à Paris en France, le visage caché derrière un masque, sans rien faire comme certains compatriotes au bord de la Seine. Mais elle était présente sur le terrain,  au quartier Kombo à Djiri,  dans le 9ème arrondissement de Brazzaville avec son association ASU Monde, sauvant la vie de plusieurs personnes qui avaient faim et soif pendant le confinement et le couvre-feu.

Elle a procédé entre autres, à la remise, à travers son antenne du Congo, des masques protecteurs, de vivres, de linge, des réservoirs d’eau de 1000 litres... au profit des personnes démunies et aux jeunes déchirés par la vie qu'il faut aider au quartier Kombo à Djiri.

Axence Meg Jim Monafi Nguié, la main au coeur et le coeur dans la main,  a également fait don des masques protecteurs, les équipements de lavement des mains au commissariat de police de Diata dans le premier arrondissement de Brazzaville.

Le milieu scolaire étant un environnement propice à la propagation du COVID-19, elle a procédé aussi, avec le soutien de ses partenaires privilégiés (ONG Butterfly, Graphics Design, la clinique Pasteur de Moungali, et la Mairie de Djiri), à la désinfection en profondeur du complexe scolaire Emonaya à Kombo , afin d'enrayer la propagation du Covid-19 et de préparer minutieusement les locaux pour assurer la sécurité des enseignants et des enseignés.

La « Mère Teresa de Djiri », très altruiste,  a construit des forages, des lieux d’aisance et la distribution gracieuse de masques non sanitaires en tissu wax aux personnels enseignants, élèves, parents d’élèves et aux populations vulnérables du quartier Kombo-Matari.

Une expérience humaine très intense saluée par les brazzavillois.

Lorsqu’on lui demande pourquoi elle fait tout cela, Axence Meg Jim Monafi Nguié répond avec un sourire ravageur : " Nous voyons le Christ dans les malades et dans ceux qui souffrent. Nous le voyons dans les pauvres". L’Évangile dit : "J’avais faim, et tu m’as donné de la nourriture ; J’avais soif, et tu m’as donné à boire…", c’est l’essence même d’être membre d’ASU Monde ».

Un exemple à suivre !

Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville