Brazzaville : Le rapport choc sur les incidents de la Saint-Sylvestre

Le bilan de l’opération Tranquillité 2019 se suffit à lui-même. On y découvre ce que veut dire un « soir de fête » pour la seule ville de Brazzaville qui a enregistré quinze (15) accidents sur la voie publique et vingt-quatre (24) personnes ont été interpellées pour différentes infractions liées à la loi pénale dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier.

« L’extorsion est l’une des plus dominantes infractions. Nous avons, dans nos services, trois enfants pour recherche d’intérêt familial. Ces enfants étaient égarés à la Corniche. Ils viennent d’être récupérés par leurs parents », a expliqué le directeur départemental de la police, le colonel Jean-Pierre Okiba.

L’opération Tranquillité 2019 consiste, entre autres, à maintenir les renseignements à un niveau maximal et marquer une forte présence policière dans tous les coins et recoins de la ville, à travers des patrouilles pédestres ou motorisées, dans le but de parer et prévenir toute éventuelle menace de trouble à l’ordre public.

A Brazzaville, durant la période des festivités de fin 2019 et début d’année 2020, la police a été plus visible dans les bâtiments, les lieux de culte chrétiens le 24 et le 25 décembre, les grands magasins et centres commerciaux, salles de spectacle et marchés de Noël ouverts au public ainsi que dans les rassemblements marqués par une forte affluence.

Aide à la traversée des piétons, appel à la modération de la vitesse ou à s’astreindre d’un stationnement gênant, en direction des automobilistes. Invite aux personnes fortement alcoolisées à rentrer, au besoin en les raccompagnant ou autres renseignements à des personnes égarées. De nombreux brazzavillois croient rêver.

Le général Jean François Ndenguet peut être fier de ses hommes, tant le pacte républicain qui lie la police à la population est en train de s’affiner et les fêtes de fin d’année et du nouvel an montrent bien la grandeur et la servitude de la Force publique, à travers son sens du devoir, ce pour sécuriser conforter et garantir la paix.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville