L’hôpital spécialisé Mère-enfant Blanche-Gomes a abrité, ce 7 avril 2025, la célébration de la Journée mondiale de la santé sous le thème : « Une bonne santé à la naissance pour un avenir plein d’espoir ». C’est le ministre de la Santé, le professeur Jean-Rosaire Ibara qui a présidé la cérémonie, en présence du directeur régional par intérim de l’OMS-Afrique, du représentant résident du système des Nations unies et du corps médical. A l’occasion, l’Organisation Mondiale de la Santé a fait don des kits de la césarienne et interventions obstétricales et des équipements médicaux au Congo, via le ministre de la Santé et de la Population qui a transmis ledit lot au directeur général de l’hôpital Blanche Gomez, le professeur Jean-Robert Mabiala-Babéla, pour le bonheur des structures sanitaires de Brazzaville.
Dans son speech, le directeur par intérim de l’OMS-Afrique a noté l’importance et la nécessité de doter les structures sanitaires en médicaments et équipements adéquats, pour le plein exercice des sages-femmes, afin de s’occuper convenablement des consultations prénatales des femmes enceintes. Ces consultations prénatales, néonatales des mamans et leurs nouveau-nés doivent favoriser la bonne santé du bébé à sa naissance, afin que celui-ci ait une croissance normale et régulière, pour un avenir meilleur.
Ce don composé de tables d’accouchements, de lits gynécologiques, de matelas, d’aspirateurs, de gants, compresses, des blouses à usage unique et d’autres intrants.
Toutefois, « la donation de ce lot de médicaments et d’équipements s’inscrit dans le cadre des objectifs fixés par l’OMS pour cette année 2025. Ceci, pour une meilleure prise en charge de la santé de la mère et de l’enfant, a déclaré le directeur régional par intérim de l’OMS-Afrique, Chikwe Ihekweazu.
Le ministre de la Santé et de la Population, le professeur Jean Rosaire Ibara a exalté la thématique de cette année 2025. « En retenant un thème en lien avec la santé périnatale, qui concerne le processus de l’accouchement, de la naissance, du développement psychomoteur et intellectuel de l’enfant, l’OMS manifeste une réelle volonté d’assurer la sécurité des soins périnataux des nouveau-nés dans le monde », a-t-il révélé.
Il a renchéri que « l’avenir d’un être humain dépend de la prénuptialité des géniteurs, des interventions à haut impact que sont la planification familiale, les soins prénataux, les soins obstétricaux et prénataux d’urgence et les soins essentiels du nouveau-né ».
Pour le ministre Jean Rosaire Ibara, tout personnel de santé se doit l’obligation et le devoir d’encourager les consultations prénatales pour une santé périnatale de qualité, qui garantit le bon développement du nouveau-né.
« Par ailleurs, les soins prénataux constituent un ensemble d’actes permettant de fournir les meilleures pratiques pour la prévention et le diagnostic des maladies au cours de cet environnement prénatal, car il s’agit d’une période cruciale pour la survie et l’avenir du nouveau-né. Au cours de cette période toutes les fonctions métaboliques et psychologiques vitales se mettent en place, préparant la vie du futur individu. Une bonne naissance doit être considérée dans ses dimensions physique, psychologique et sociale », a-t-il fait remarquer.
Par conséquent, la santé de la mère, du nouveau-né et de l’enfant est une préoccupation primordiale pour le gouvernement de la République.
En rappel, ce don en kits, après celui fait par le FNUAP à la République du Congo, vient à point nommé pour rendre plus réel et visible la gratuité de la césarienne décrétée par il y a quelques années par le Président de la République, dans l’optique d’atteindre les cibles 1 et 2 du 3e Objectif du Développement Durable. Elle intègre également la vision du Président Denis Sassou Nguesso.
« Dans cette optique, des efforts ont été consentis dans l’amélioration de la qualité des soins de santé de la mère et de l’enfant, en vue de réduire les taux de mortalité maternelle, néonatale et infento-juvenile.
Pour matérialiser cette vision, des initiatives et des actions sont prises, il s’agit entre autres de : la construction d’une maternité moderne à l’hôpital Spécialisé Mère-Enfant Blanche Gomes ; la création des services de gynécologie-obstétrique dans les hôpitaux généraux, notamment, Edith Lucie Bongo Ondimba, Djiri et Ngoyo.
Dans le cadre de la revitalisation des districts sanitaires, plusieurs autres centres de santé intégrés ont été réhabilités et équipés dans les départements sanitaires », a dévoilé le ministre de la Santé et de la Population.
Une visite guidée des différents stands a ponctué la cérémonie de cette journée mondiale de la santé.
VALDA SAINT-VAL/Les Echos du Congo-Brazzaville