« Pascal Lissouba ne demandera jamais aux jeunes de Mayoko de tuer » (Anatole Collinet Makosso)

En marge de l’inauguration de l’école primaire du village de Mbaya dans la région du Niari, le ministre congolais de l’Enseignement Primaire et Secondaire, Anatole Collinet Makosso a échangé avec les jeunes du district de Mayoko, fief de l’Union Panafricaine pour la Démocratie Sociale (UPADS), sur le comportement républicain à observer lors de la présidentielle du 20 mars prochain.

Dans un style franc et direct le ministre Anatole Collinet Makosso a exhorté tous les jeunes de Mayoko et responsables des partis politiques à faire preuve de maturité politique en respectant les points de vue contraires de tous les candidats à la présidentielle du 20 mars prochain.

«Je ne pense pas que vous allez recevoir demain une lettre du Professeur Pascal Lissouba. Une lettre dans laquelle il va vous demander de tuer, de casser, de taper ou d’insulter », a déclaré le ministre congolais de l’Enseignement Primaire et Secondaire, Anatole Collinet Makosso.

« Donnons la preuve au monde que nous sommes des vrais démocrates », a-t-il ajouté à quelques semaines du premier tour du scrutin présidentiel.

Le message du ministre Collinet Makosso a été salué par les jeunes et responsables des partis politiques de Mayoko qui ont pris l’engagement de tourner le dos aux actes de vandalisme.

« Nous allons consolider la paix et aller aux urnes sans perturber l’ordre public », a lancé le premier secrétaire de l’UPADS à Mayoko, Jérôme Gounangou.

Le 20 octobre 2015, les opposants au référendum pour le changement de la Constitution de janvier 2002 ont appelé à des marches dans plusieurs villes du pays pour protester contre ce qu’ils estiment être une manœuvre du pouvoir pour que le président Denis Sassou-Nguesso puisse se représenter en 2016.

A Mayoko, fief de l’ex président congolais Pascal Lissouba, les jeunes ont occupé la rue pour paralyser les activités de la ville qui compte plus de 5.000 âmes. Des actes de vandalisme que le gouvernement a condamné.

Germaine Mapanga