Il y a des jours où les bons génies passent par le Congo. Sur son compte Twitter, l’ex ministre congolais des Zones économiques spéciales, Alain Akouala Atipault, a partagé des photos où il est entouré de deux policiers. En légende de sa photo sur Twitter, celui qui adore faire du vélo dans les rues et avenues de Brazzaville a écrit : « Croisement Avenue de la Paix Rue Lénine. Contrôle pour l’absence du casque. Mea-culpa... ».
Une étude conclut que le port du casque diminue de 70 % le risque de blessures graves à la tête.
Sous leurs casques à la légère protection de mousse plastique, les cyclistes sont-ils vraiment protégés, où bercés d'un sentiment de sécurité illusoire qui les pousse à adopter un comportement plus risqué ?
La polémique n'est pas nouvelle. En moyenne, la moitié des accidents mortels à vélo sont liés à des chutes sur la tête.
Afin de prévenir les risques de blessures graves à la tête et au visage, la réglementation routière impose désormais le port du casque.
Une mesure qui divise y compris chez les promoteurs de ce mode de déplacement.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville