«Visiter le Congo», un projet numérique pour promouvoir les sites touristiques du Congo Brazzaville

Le Congo Brazzaville, niché sur l’équateur, cumule 170 kilomètres de façade maritime, presque autant de sable fin, des forêts aux essences et aux espèces rares et des paysages naturels somptueux. Mais il n’a jamais été mis en avant comme un lieu de villégiature. « Visiter le Congo » est donc un projet de plateforme numérique initié par Guillaume Kouka afin de promouvoir les sites touristiques de son pays.

«Je pense à la diaspora qui est en vacances comme aux hommes d’affaires. Comme à de simples citoyens en manque de distraction, à la recherche de nouveauté et amoureux de la nature. Notre plateforme va être un guide touristique numérique du pays et vous transportera vers des contrés que vous n’imaginez pas », a déclaré Guillaume Kouka.

Le Congo-Brazzaville est une terre nourricière à l’exubérante flore. Dès que l’on pénètre dans les terres, la diversité des biotopes n’a d’égal que l’opulence des paysages. Les nombreuses réserves naturelles du pays permettent de découvrir une faune variée, même si les conditions sont parfois sommaires. A l’exception des parcs de Conkouati au sud ou de la Léfini vers Brazzaville, où les conditions de confort sont meilleures. Sans parler du parc d’Odzala au nord du pays.

Outre ses merveilles cachées et sa biodiversité, le Congo Brazzaville et ses habitants font preuve d’une énergie débordante et d’une vitalité rieuse. Entre amour de la danse et culte de la sapologie. Une culture ancrée, bien plus précieuse que le pétrole.

Le tourisme est une piste sérieuse pour diversifier l’économie nationale car le Congo, placé au cœur du deuxième poumon de la planète : le massif forestier du bassin du Congo qui constitue un diamant écologique,  a un potentiel touristique largement sous-exploité.

Depuis mai 2016, le Congo s’est doté d’un plan directeur du tourisme durable. Les réformes institutionnelles et les investissements préconisés ne dépasseraient pas les 100 milliards de francs CFA.

Pour l’heure, en tout cas, rien de concret.

Germaine Mapanga