Malgré la présence d’Albayrak Waste management Company, Brazzaville croule toujours sous des tas d'immondices !

Comment expliquer, en effet, que depuis le début des activités de la société d’assainissement turque Albayrak Waste management Company, on ne soit pas encore venu à bout de la problématique du ramassage et de la collecte d'ordures ménagères à Brazzaville ? Absence de coordination entre les services ? Faute d'imagination ? Bref, c'est à ne rien y comprendre. Les tas d'ordures perceptibles dans la plupart des quartiers de la capitale congolaise démontrent que l'insalubrité s'enracine davantage et devient inquiétante. D'où cette urgence à agir.

Brazzaville croule sous le poids des immondices. Les populations cohabitent avec les ordures et doivent supporter les odeurs nauséabondes qui s'en dégagent. Des déchets jonchent certaines artères de la ville. Dans les quartiers, les bacs à ordure débordent.

Ce spectacle n'est plus étonnant. L'insalubrité est un constat que peut dresser tout visiteur qui arrive pour la première fois à Brazzaville.

Aucun quartier n'est épargné par le phénomène. Partout, le décor est le même. Des montagnes d'ordures dégradent l'image de la ville que nous voulons belle et conviviale.

Curieusement, ce tableau hideux ne semble plus incommoder les habitants : « Nous avons fini par accepter cette cohabitation avec les ordures qui nous est imposée », nous a confié Baruc, habitant du quartier La Base.

La persistance du phénomène de l'insalubrité à Brazzaville laisse penser que la lutte mener contre elle est un combat (peut-être) trop dur à mener par le gouvernement et les municipalités.

Mais il ne peut être résolu que si les autorités municipales, les sociétés de nettoyage et les populations jouent chacun leur partition. Or, comme le soulignent de nombreux rapports, l'incivisme des habitants de Brazzaville et l'incapacité des autorités municipales à gérer de façon optimale l'insalubrité sont autant d'entraves.

Il y a donc urgence, au regard des tas d'immondices, de penser de nouvelles stratégies de lutte contre ce phénomène pour espérer rendre la ville de Brazzaville plus propre et plus Verte.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photos : DR