20 000 cartons d’œufs répartis dans cinq camions qui ont été détruits au Cameroun.
Ces œufs provenaient du Département de la Mifi, dans la Région de l’Ouest, où les autorités ont interdit la vente de la volaille et ses produits dérivés en raison de l’épidémie de grippe aviaire.
Selon les propriétaires de la marchandise, «chaque carton contenait 12 alvéoles d’œufs. S’ils parvenaient à écouler toute leur marchandise, ils auraient au total empoché 17 520 000 FCFA.
Pour ces petits exploitants avicoles l’appât du gain consisterait désormais à détourner des contrôles et écouler la marchandise dans certains pays frontaliers.
Dans la région de Ouesso dans le département de la Sangha au Congo Brazzaville, l'attention affichée au plus fort de l'épizootie chez le voisin camerounais est désormais retombée.
L’œuf étant devenu une denrée ''d'or'' du fait de la rareté, les circuits de contrebande dans lesquels beaucoup baignent écoulent même les œufs proscrits, jouant sur le doute ou le manque de certification vétérinaire. C'est une affaire de gros sous.
Nous ignorons si les œufs étaient infectés ou non. Nous n’avons reçu aucun résultat des analyses. On ne nous dit rien» se justifient ceux qui sont pris en flagrant délit.
Un véritable problème de traçabilité se pose dans le trafic de la volaille ou ses dérivés, et la tentation n'est jamais bien loin...
Bertrand BOUKAKA