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La République du Congo est réapparue dans l'agenda du conseil d'administration du FMI : c'est finalement la semaine prochaine que sera examinée la situation du pays, et éventuellement voté un soutien financier.
Créé le 2018-07-27 09:25:40
La société Assurances et réassurances du Congo (ARC) poursuit la campagne de paiement des sinistres. L’opération a eu lieu jeudi 26 juillet 2018 à Ouenzé dans le 5ème arrondissement de Brazzaville en présence de Marcel Ganongo, administrateur- maire de cet arrondissement.
Créé le 2018-07-27 08:21:22
Le 5ème congrès du Parti Congolais du Travail se tiendra t-il en décembre prochain, tel que prévue dans l'agenda dudit parti, rien n'est moins sûr, à en croire le secrétaire permanent chargé de la communication, Serge Michel Odzoki, qui en a évoqué le report, pour des raisons de trésorerie, quant à son organisation, le 25 juillet dernier, lors d'un point de presse.
Même si les ''mauvaises langues'' en ont conclu la preuve de l'unicité des caisses entre le PCT et l'État qui lui-même est en crise, Serge Michel Odzoki n'est pas passé par quatre chemins pour affirmer que « la situation économique actuelle ne nous permet pas d'aller au congrès ».

''L'avenir du PCT devrait être débattu lors du prochain congrès et avant la fin du mandat du bureau politique actuel » a relevé Serge Michel Odzoki.
En juillet 2011, le PCT avait tenu son 4ème congrès sous le signe de la revitalisation en interne et de l'ouverture, ses membres attendront, pour en faire le bilan.
« Congrès ekossala to ekossalama té ? Ekossalama! » « Le congrès se tiendra t-il ou ne se tiendra t-il ? Il se tiendra! ». C'était avant, un slogan qui rythmait la tenue des congrès du PCT dans le respect des périodes statutaires. Pour le 5ème congrès, le parti a à l’évidence conclu, « Ekossalama té ! »
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-27 06:48:38
On sentait le gouvernement congolais visiblement embarrassé, par cette vérité qu'il tentait d'étouffer. Comme un prévenu acculé face aux preuves, il est finalement passé aux aveux pour dire l'évidence à l'Assemblée nationale. Les députés en ont eu le corps glacé face à l'acceptation de l'horreur sous les ors de la république.
Lors d’une séance de questions d’actualité à l’Assemblée nationale, le 26 juillet, le ministre de l’Intérieur, Raymond Zéphirin Mboulou, a avoué que treize jeunes en détention au commissariat de Chacona, à Mpila, ont succombé dans les geôles, sans préciser les circonstances du drame qui alimente les conversations dans l’opinion.
Devant la représentation nationale, le ministre de l’Intérieur, au nom du gouvernement, s’est vu obligé de reconnaître les faits qu’il avait niés auparavant, induisant même le ministre de la communication en erreur.
Répondant aux questions posées notamment par le député de Ngoko, Blaise Ambeto, Raymond Zéphirin Mboulou a confirmé, devant le vice-Premier ministre, Firmin Ayessa, et plusieurs de ses collègues, que des jeunes sont bel et bien décédés en détention, au sein du commissariat.
« Suite au décès tragique, le 9 juillet dernier au quartier Nkombo, de Obongo Julien, la police a organisé une opération spéciale dans ce quartier, dans la zone Kahounga au lycée Thomas-Sankara, et à Texaco, pour traquer ces délinquants. À cet effet, une vingtaine de personnes avait été interpellées dont seize placées en garde à vue au commissariat de Chacona. La nuit du 22 au 23 juillet dernier, treize d’entre elles y ont trouvé la mort », a précisé Raymond Zéphirin Mboulou.
Malgré le fait qu’il ait reconnu les actes reprochés au gouvernement, le ministre de l’Intérieur n’a du reste rien dit de plus sur les circonstances qui ont causé la mort inopinée et collective de ces jeunes. Il a souligné qu’une enquête croisée entre l’inspection générale de la police et le parquet de Brazzaville est en cours afin de déterminer les vraies circonstances qui ont conduit à ce drame.
« Étant donné que l’enquête est encore en cours, je ne peux vous dire plus à ce sujet, en attendant les résultats de l’enquête diligentée par le procureur de la République et de l’inspection générale de la police », a renchéri Raymond Zéphirin Mboulou devant la chambre basse du parlement.
Pour le ministre, cette tragédie n’est pas seulement due à un grave dysfonctionnement dans le système de surveillance des personnes en garde à vue. Elle pose surtout, a-t-il poursuivi, un vrai problème structurel dans la nomenclature du personnel ainsi que de manque de locaux construits dans les normes des commissariats. Un défi que le gouvernement doit à tout prix relever, a souhaité le ministre de l'Intérieur.
Conscient que ce drame est causé par la défaillance des services de police, le vice-Premier ministre a, au nom du gouvernement, souhaité les condoléances aux familles éplorées.
Signalons que le commissaire de police de Chacona a été suspendu de ses fonctions par note ministérielle prise le mercredi 25 juillet à Brazzaville, et exécutée par la direction générale de la police.
Rien ne précise si le commissaire et les éléments de garde du jour des faits décriés, sur qui pesent de lourdes présomptions d'homicide, de tortures ayant entraîné la mort, voire d'exécution sommaire, des faits proscrits par la constitution de la république, sont écroués ou tout au moins placés en garde à vu, même pour la forme.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-26 18:40:53
Elle ont des mensurations dites aux ''multiples XL'' et sont déclassées des défilés de mode classiques. Pourtant, ces femmes jugées ''rondes'' ne perdent pas de leur charme et de leur élégance et vont rivaliser de prestance samedi à Pointe-Noire, à l’espace culturel le Consortium, ex-Sous les paillotes, situé à Koufoli, dans l’arrondissement 5 Mongo Mpoukou.
La troisième édition de l’élection Miss ronde-sublime Congo, organisée par le Consortium FMK-Mama-CMRC, est destinée à valoriser et célébrer la beauté ronde.
Cette année, l’événement se tient sur le thème « Combattre les injustices vestimentaires».
Ce thème impacte une injustice souvent constatée dans le monde de la mode au Congo, où les filles rondes n’ont pas de place, et appelle à un changement de comportements comme l’a expliqué la présidente du comité d'organisation,Yeda Darling Makaya.
« Souvent au Congo, on organise des défilés de mode que pour les sveltes. Pourtant, les couturiers savent bien que les revenus de leurs créations viennent des personnes rondes qui sont plus nombreuses que les sveltes. Mais ils veulent que ce soient des minces qui présentent les vêtements qui seront portés par des grosses personnes. Je suis impressionnée de voir qu’en Afrique de l’ouest et australe, les gens ont compris le problème. Cette édition est pour ramener le créateur congolais à comprendre que les autres sont en train d’avancer», a-t-elle dit.
Le concours de beauté opposera dix finalistes âgées de 17 ans et plus, pesant 60 kg et plus et mesurant au moins 1,60 m qui ont été sélectionnées à Pointe-Noire, Brazzaville et Dolisie.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-26 17:33:01
Le maréchal de logis de la Gendarmerie, Gildas Kissa-Maba, en service dans l’unité de la circulation routière de Loudima dans le Niari (sud), circulant mercredi après-midi sur sa moto (Djakarta) vers la gare routière de Dolisie, a perdu le contrôle de sa moto. Il a percuté un véhicule de marque Toyota BJ en plein stationnement.
Créé le 2018-07-26 08:17:24
Il est désormais admis à la retraite, pourtant Djo Pambou n'a pas perdu de sa superbe devant le micro qu'il n'a jamais quitté. L'homme qui a toujours distillé de la bonne humeur à travers sa phrase-culte « zola munu mu zola ngué », autrement dit : « aimons-nous de façon réciproque », fêtera le 29 juillet à Pointe-Noire, ses 40 ans devant le micro.
Depuis son départ à la retraite, Djo Pambou n’a jamais rompu avec son second métier. Ce chroniqueur culturel et sportif comptait parmi les voix essentielles de Radio Congo. Celui qui a marqué la radio de son empreinte avant d’être admis à la retraite a su rebondir à Pointe-Noire où il continue à animer les émissions musicales ou culturelles à "MCRTV-Ponton FM".
Sa passion date en effet, de 40 ans. Au cours de la célébration, il a retenu des activités sportives et culturelles, deux domaines qui lui ont permis de s’imposer très vite comme l’un des meilleurs animateurs de l’époque.
De Djo Pambou, on a en mémoire l'émission « Samedi na Brazza » créée par lui et qui depuis, n'a pas quitté la grille des programmes de Radio-Congo.
Djo Pambou, c'est aussi cette retransmission haletante des derby sportifs en direct, avec talent et un zeste de prémonition sur l'issue de la rencontre, au regard des forces en présence, et de leur prestation sur le terrain. La justesse de ses analyses lui faisait s'écrier : « mu zonza ka munu », « je l'avais prédit ».
En duo avec son alter-ego Jean Atarabounou, Djo Pambou a su transmettre la ferveur sportive auprès de nombreux supporteurs mais aussi susciter l'émulation auprès des sportifs.
Militaire de formation, Djo Pambou a su se reconvertir dans la radio, métier par lequel il a bâti sa notoriété.
Pour cette célébration de ses 40 ans de micro, on retrouvera à ses cotés, le colonel Rémy Ayayos Ikounga qu’il a côtoyé dans l’AC Léopards; l’ancien directeur de Radio Congo, Jean Pascal Mongo Slim; le chroniqueur culturel et sportif, Ghislain Joseph Gabio; et bien d'autres.
«Les 40 ans devant le micro, ça se fête », a rappelé Djo Pambou qui garde une page d'hommage en mémoire de Georges Embana ou encore Germain Bisset qui l'ont pour ainsi dire aidé dans le métier.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-26 06:46:47
Les versions divergent sur les causes de la mort de plus d'une dizaine de jeunes à Brazzaville. Bagarres sauvages survenues entre les groupes de bandits dits « bébé noirs », étouffement, tortures ou autres sévices au commissariat de Chacona, les congolais attendent des éclaircissements sur cette affaire qui déjà défraie la chronique.
Le directeur exécutif de l’organisation de défense des droits de l'homme, Trésor Nzila Kendet, a réclamé, le 25 juillet à Brazzaville, l’ouverture d’une enquête judiciaire et administrative pour déterminer l’origine de la mort des détenus au Poste de sécurité publique (PSP) de Chacona, à Mpila, dans le sixième arrondissement.
Trésor Nzila Kendet s’est interrogé sur les circonstances de la mort d'une dizaine de personnes dans un poste de police considéré comme un endroit de sécurité. Pour lui, les responsabilités doivent être établies pour savoir exactement la cause de décès de ces personnes d’autant plus « que le lieu de détention étant un endroit public ».

Se fondant sur des exposés faits par certains parents des victimes, le directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l'homme (OCDH) a émis des inquiétudes quant aux causes de décès, évoquant des soupçons de tortures. « Quelques parents abordés nous ont fait savoir que certains corps présentaient des marques de violence », a souligné Trésor Nzila Kendet.
De leur coté, de nombreux parlementaires, toutes obédiences confondues, avancent l'hypothèse d'une audition du ministre de l'intérieur, afin d'édifier la représentation nationale sur cette affaire de plus en plus évoquée comme une bavure des services de police.
Le 23 juillet, le procureur de la République, André Oko Gakala avait annoncé l’ouverture d’une enquête aux fins « d’élucider les causes et les circonstances de ce drame ». Il présentait les faits tels que, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018, « deux groupes de bandits appelés "bébés noirs", appartenant aux écuries Américains et Arabes, se sont affrontés avec toutes sortes d’armes. Cet affrontement a entraîné mort d’hommes ».
De nombreux témoignages récusent cette version des faits et déjà, la colère gronde dans l'opinion.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-26 05:58:03
Le gouvernement congolais conduit par son premier ministre Clément Mouamba sera face aux sénateurs, pour la Séance des questions orales, ce vendredi 27 juillet 2018 à partir de 15h, au palais des congrès de Brazzaville.
Créé le 2018-07-25 20:23:31
L'étau semble se resserrer autour du ministre Rigobert Maboundou, dans l'affaire dite des 114 milliards de francs CFA.
Le chef de cabinet de Rigobert Maboundou à la Primature, Charles Kinzenzé qui était détenu à la DGST depuis plus de deux semaines, est arrivé à la Maison d'arrêt centrale de Brazzaville le mercredi 25 juillet dans l'après-midi.
Charles Kinzenzé était en son temps le conseiller aux finances et matériels de l'ancien ministre de l'Agriculture et de l'élevage, Rigobert Maboundou.
Homme de confiance du ministre, Charles Kinzenzé aurait été au cœur de la gestion des 114 milliards de FCFA alloués au département de l'Agriculture, de janvier 2008 à mars 2016, sous le mandat de l'actuel directeur de cabinet du premier ministre.

Mardi 24 juillet, Charles Kinzenzé avait été déféré devant le procureur de la République qui l'a placé sous mandat de dépôt.
Rigobert Maboundou, qui fait partie du Comité technique chargé de négocier un accord avec le FMI, n'a pu effectuer le voyage de Washington aux États-Unis où le dossier du Congo sera examiné le 30 juillet. Soit le déferrement de son chef de cabinet y serait il pour quelque chose ou simplement, il lui:aurait été notifié par la DGST, de ne point voyager. Ce qui n'est pas un bon présage.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-25 18:59:39
Il y en a qui n’ont vraiment peur de rien, ou alors qui ont vraiment la tête en l’air. Mardi, Djeson Rudia Mayono-Ngolo, 18 ans, de nationalité congolaise a été interpellé pour avoir volé des ordinateurs d’une société appartenant à Jean Claude Mananga, directeur général des fonds du cadastre à Dolisie dans la Niari (sud).
Créé le 2018-07-25 10:05:58
Les populations de Mayoko dans le Niari ont dénoncé l’attitude esclavagiste de l’entreprise Sapro, chargé à l’exploitation des mines de fer, qui a gelé les embauches pour les populations locales et qui a organisé un rituel à Pointe-Noire au lieu de le faire à Mayoko.
Créé le 2018-07-25 08:59:03
Des congolais de France ont organisé un pique-nique grandeur nature, ce week-end après-midi, au Mée-sur-Seine, en région parisienne.
Créé le 2018-07-24 14:12:03
Au total 13 personnes auraient trouvé la mort suite à des affrontements entre deux bandes rivales dans la nuit du dimanche 22 au lundi 23 juillet 2018 dans le quartier populaire de Djiri, à Brazzaville. Des violences attribuées aux « bébés noirs », une bande de jeunes adolescents livrés à eux-mêmes.
Créé le 2018-07-24 12:06:11
Une enquête rondement menée. Lundi, une importante opération de police conduite par le commandant Mbakou, a permis l’interpellation de huit personnes soupçonnées d’avoir organisé un réseau de trafic de stupéfiants à Dolisie capitale départementale du Niari (sud).
Créé le 2018-07-24 11:02:47
L’Association Vivons Ensemble (L’AVIE) dont le logo est un baobab et la devise : «Tous unis pour le bien », a tenu son assemblée générale ce week-end, sous la présidence de Mme Jacqueline Mallet, à Montmagny, commune du département du Val-d'Oise, dans la région Île-de-France.
Créé le 2018-07-24 10:22:14
Les relations entre le Congo et le Fonds Monétaire International restent constantes, n'en déplaisent à certaines presses qui les présentent sous le signe de la rupture, eut égard au retard pris dans l'examen du dossier du Congo par l'institution financière.
En dépit du retard de l'examen du dossier du Congo par le FMI, la vie ne s'est pas arrêtée dans le pays, même si, il faut l'avouer, les temps sont difficiles.
Le principe est certes une nécessité, mais le Congo ne fait pas une fixation de l'urgence de l'examen de son dossier par le fond monétaire international, au regard du document de cadrage présenté par Calixte Nganongo, ministre des Finances et du budget, lors du dernier conseil des ministres.
Alors que la crise a fait l’objet d’une réponse régionale concertée dans le cadre du Programme des réformes économiques et financières des pays de la zone CEMAC (PREF-CEMAC), le gouvernement est en discussion avec les partenaires au développement pour conclure la « Facilité élargie de crédit » avec le FMI et obtenir un appui budgétaire de la Banque mondiale et de la Banque africaine de développement.
Aussi, le ministre Ganongo a t-il rappelé que le cadre budgétaire à moyen terme 2019-2021 s’inscrit dans le processus d’ajustement budgétaire à court et moyen termes amorcé en 2018 par le gouvernement tout en rappelant le vaste chantier de réformes de finances publiques entrepris par le ministère des Finances et du budget, visant à élaborer un document de stratégie et un plan d’action pour la période 2018-2022.
Quant au FMI, ce sera finalement pour fin juillet que la situation du Congo sera examinée.

N'en déplaise à ceux qui présageaient une catastrophe financière irréversible pour le Congo, l'institution financière a inscrit l'examen du dossier du Congo à son agenda, convaincue que le pays est désormais en conformité avec les prescrits de ses exigences.
Entre-temps, ainsi que l'a défini le ministre Ganongo, le Congo apprend à tout le moins à ''compter avant tout sur ses propres forces''.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-24 07:29:11
Le Président malien Ibrahim Boubacar Keita est arrivé le 23 juillet à Brazzaville pour une visite de travail de 48 heures.
Accueilli à sa descente d’avion par son homologue congolais Denis Sassou N'Guesso, le président Keita arrive au Congo, sur une terre où déjà, il commence à prendre ses repères.
Le Congo et le Mali entretiennent de franches relations d'amitié et de coopération qui se traduisent au niveau des deux peuples qui jouissent les uns les autres, d'une hospitalité légendaire.

Outre les entretiens et rencontres de haut niveau, le président malien s'entretiendra également avec la communauté malienne vivant à Brazzaville. Un moment d'échange pour lequel de nombreux maliens de Pointe-Noire sont en train de rallier la capitale Brazzaville.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-24 06:51:25
Ils agressent et détroussent les populations, mais se vouent également une haine féroce entre bandes rivales. Des ''bébés noirs'' en sont venus à une bataille rangée le 22 juillet à Mpila. Certains d'entre-eux en ont trouvé la mort.
Dans un point de presse tenu le 23 juillet, le procureur de la République, André Oko Gakala a annoncé l’ouverture d’une enquête aux fins « d’élucider les causes et les circonstances de ce drame ». Il a présenté les faits tels que, dans la nuit du 22 au 23 juillet 2018, « deux groupes de bandits appelés "bébés noirs", appartenant aux écuries Américains et Arabes, se sont affrontés avec toutes sortes d’armes. Cet affrontement a entraîné mort d’hommes ».

D'autre-part, il est à signaler que certains desdits ''bébés noirs'' appréhendés par la police auraient trouvé la mort au commissariat de police de Chacona à Mpila.
L’enquête ouverte par le procureur vise également à faire la lumière sur les circonstances du décès de ces gardés-à-vu, alors que ceux-ci étaient en captivité, et qui plus est, aux mains des forces de l'ordre.
Tôt dans la matinée du 23 juillet, les attroupements de la population ont été signalés au poste de police de Chacona où les rumeurs d'exécutions sommaires allaient bon train.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
Créé le 2018-07-24 06:18:36
Le vénérable Roger Ekoula a été élu premier questeur du sénat congolais en remplacement d’André Ongagna décédé.
Créé le 2018-07-20 22:10:28