Le football est une discipline qui, au-delà des principes du jeu, est très important que le joueur ait une certaine dimension morale afin d’incarner après son statut de bon joueur, faire preuve d’homme modèle aussi. Et comme le dit un adage, «on n’apprend pas à un vieux singe comment casser des cacahouètes ». Ceci étant, les anciens footballeurs savent parfaitement ce qu’il faut à un joueur pour avoir une riche carrière.
L’ex-international tricolore Olivier Dacourt, dans un entretien accordé à Sports Bwin, a démontré l’aspect irréfutable de l’éducation des jeunes joueurs, car non seulement on devient plus footballeur par hasard, mais il faut être capable de répondre aux deux entités propres aux sportifs de haut niveau.
L’ex-international tricolore met en lumière l’impact positif et la nécessité d’éduquer les jeunes talents. En effet, l’ancien tricolore qui avait réalisé un documentaire intitulé « Ma part d’ombre » sur les jeunes footballeurs afin de faire ressortir tout le long chemin qu’ils parcourent avant de faire vibrer les stades aux rythmes de leurs talents de footballeurs professionnels.
«L'éducation n'est, en somme, que l'art de révéler à l'être humain le sens intime qui doit gouverner ses actes, préparer l'emploi de ses énergies et lui communiquer le goût et la force de vivre pleinement », disait le français Henry Bordeaux.
Et dans son documentaire diffusé sur Canal+, Olivier Dacourt semble épouser cette thèse.
Selon lui, « le footballeur constitue vraiment la pointe de l’Iceberg ».
Pour Olivier Dacourt, « il y a tout ce qu’il a fait avant pour y arriver, et souvent, on occulte cela. On occulte toutes les concessions, tous les sacrifices qu’il a faits. Les gens ne se rendent pas compte, mais c’est valable dans tous les corps de métier, on ne voit que le produit fini, on ne se rend pas compte des années d’apprentissage et de tout ce qui se passe pendant la formation. Souvent, on juge le footballeur, mais on ne connaît pas l’homme. Le footballeur ne devrait se juger que sur le terrain et souvent on juge le footballeur et on attaque l’homme alors que l’homme, on ne le connaît pas ».
Partant de cela, l’ancien joueur de Leeds United affirme qu’il est très important de bien éduquer les jeunes joueurs afin de les préparer pour les étapes suivantes de leur carrière, car tous les jeunes sont appelés un jour à être matures, des hommes responsables et des cadres qui dirigerons peut-être des institutions de football.
Au-delà de cette éducation devant permettre aux jeunes de comprendre selon Olivier que seul « … trois-quarts d’entre eux ne vont pas réussir. Parce que bien souvent, ils ont tous du talent, mais après c’est la volonté, c’est ce qu’on est prêt à sacrifier, c’est des concessions. Si on aspire à faire ce métier-là on doit se donner les meilleures chances de réussir » affirme-t-il avant de finir ses propos par une recommandation « Il ne faut jamais oublier qu’en plus du talent, c’est le travail dont dépend la réussite. Et, souvent, il y a des joueurs qui ont beaucoup de talent, mais à un moment, ils ne travaillent pas. Donc ils ne peuvent pas réussir ou ça dure pas».
Tiemoko Bouare
