Le Congo compte parmi les pays +rouges+ pour les décès dus à l’accouchement. Le nombre des décès maternels au Congo estimé à 378 décès pour 100 000 naissances vivantes est le plus élevé en Afrique subsaharienne.
«Selon le rapport de la Banque mondiale 2020, la mortalité maternelle reste élevée au Congo avec 378 décès pour 100 000 naissances vivantes. Du fait de l’impact négatif de la pandémie de Covid–19 sur notre système de santé, ce ratio a atteint 445 en 2021 et la tranche d’âge la plus touchée est celle des jeunes femmes de 20 à 34 ans », a déclaré le ministre congolais de la Santé et de la population, Gilbert Mokoki dans une déclaration à l’occasion de la Journée mondiale de la population célébrée le 11 juillet de chaque année.
Gilbert Mokoki a aussi évoqué le taux de mortalité néonatale dans notre pays. Il est de 21 pour 1000 naissances vivantes et le taux de mortalité infantile de 36 pour 1000 naissances vivantes.
Face à cela, le ministre pense qu’il est « urgent » d’améliorer la qualité des services de santé, afin dit-il de les rendre plus accessibles et opérationnels par la redynamisation des districts sanitaires.
Pays pétrolier, le Congo consacre moins de 10% de son budget à la santé, selon la Banque mondiale. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait exhorté en 2001 les Etats africains à consacrer 15% de leur budget à ce secteur.
Malgré la manne pétrolière, 70% de Congolais vivent en dessous du seuil de pauvreté.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville