Congo – UA : Les premières dames d’Afrique refont confiance à Antoinette Sassou N’Guesso

L’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD) a tenu sa 23e assemblée générale, le lundi 8 juillet 2019 à Niamey au Niger. À l’occasion, la vice-présidente, Sika Kaboré, l’épouse du chef de l’État burkinabè, a passé la main à Antoinette Sassou N’Guesso du Congo Brazzaville.

Vice-présidente de l’Organisation des Premières dames d’Afrique pour le développement (OPDAD), la Première dame du Burkina Faso, Sika Kaboré a cédé son fauteuil à l’épouse du président congolais, Antoinette Sassou N’Guesso.

À l’occasion de la 23e assemblée générale de l’organisation, le 8 juillet 2019 à Niamey, qui a acté ce passage de témoin, Mme Kaboré a exprimé sa gratitude à ses sœurs pour la confiance placée en elle. Estimant que l’OPDAD se doit d’être proactive en fonction de l’évolution, Sika Kaboré a relevé que les difficultés de trésorerie, même si elles semblent actuellement résorbées, doivent toujours préoccuper l’organisation. «L’OPDAD grandit et beaucoup reste à faire pour que l’organisation continue d’aller de l’avant et capitaliser des victoires comme celles obtenues dans la lutte contre le VIH SIDA», a-t-elle fait savoir.

À l’endroit de la nouvelle présidente, Mme Sassou N’Guesso, la Première dame burkinabè s’est réjouie de sa «brillante élection». «Vous avez accouché du bébé appelé OPDAD qui, aujourd’hui, a 17 ans. Rien n’est laissé au hasard dans l’histoire. Si vous avez été portée à sa tête aujourd’hui, c’est pour faire de ce bébé un adulte. Je ne puis que vous souhaiter beaucoup de santé, de force, de courage et de sagesse pour continuer à rassembler notre famille OPDAD qui est plus grande que nos volontés individuelles», lui a-t-elle dit.

Antoinette Sassou N’Guesso s’est dite disposée à ne ménager aucun effort à mener la tâche qui est désormais la sienne. « Une tâche qui exige le concours de toutes, à travers une réelle mutualisation des efforts pour que la Femme africaine, quel que soit son champ d’action, prenne part à l’œuvre de construction et de développement du continent. »

Ce n’est pas la première fois que l’épouse du président congolais est portée à un tel niveau de responsabilité. Son engagement et ses actions, à travers sa Fondation Congo-Assistance, en faveur des couches vulnérables, notamment dans la lutte contre la drépanocytose lui valent admiration et respect. Dire qu’Antoinette Sassou N’Guesso a mis la barre bien haut, en terme de « don de soi au service des autres ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville