Il y aurait actuellement une centaine de prisonniers politiques à Brazzaville, essentiellement arrêtés dans la période du référendum constitutionnel de 2015 et de l'élection présidentielle de 2016, selon plusieurs ONG, dont l'Observatoire congolais des droits de l'homme.
Le président congolais Denis Sassou-Nguesso a souhaité que le procès «des personnes en garde à vue prolongée pour atteinte à la sûreté de l'Etat et détention d'armes de guerre » se déroule au premier trimestre 2018.
Au nombre de ces détenus figurent deux de ses anciens challengers à la présidentielle mouvementée de 2016 : l’ancien chef d’état-major, le général Jean-Marie Michel Mokoko (détenu depuis mi-juin 2016) et André Okombi Salissa (détenu depuis fin janvier 2017), ancien ministre passé à l’opposition.
Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville