Brazzaville : Des édifices publics menacés par des érosions

Des têtes d’érosion menacent depuis quelques jours d’engloutir le Centre de santé intégré (CSI) en construction et le lycée scientifique à Djiri dans le 9e arrondissement de Brazzaville.

Pour les habitants de Djiri, il va falloir parer au plus pressé. Ceci en préservant notamment les lieux par un traitement rapide, urgent et conséquent de ces érosions.

Le président congolais, Denis Sassou Nguesso a dernièrement demandé au Premier ministre Clément Mouamba, de mettre en place un Comité interministériel chargé de gérer le problème des érosions qui se pose dans les grandes villes du pays.

Le conseil des ministres du 26 août dernier est revenu sur la question. Les ministères concernés par cette problématique devront mettre en œuvre les actions nécessaires, afin de proposer des réponses adaptées à la question des érosions.

Pour les populations touchées par les érosions ou en passe de l'être, l'urgence commande que les actions de ce comité soient opérationnelles pendant cette saison dite des grandes pluies.

Si pour certaines érosions, les actions consistent dans l’immédiat à arrêter le ravinement par le rebouchage au moyen de grandes quantités de terre, pour d'autres, de grands travaux s'imposent.

En dépit de l'urbanisation sauvage qui a conduit à l’installation des populations sur des zones inconstructibles, le manque de canalisations conséquentes et le mauvais drainage des eaux de pluie restent les principales causes des érosions. En cela, certaines sociétés de travaux publics ne sont pas exemptes de tout reproche.

Depuis l'annonce de ces actions salutaires de lutte contre les érosions, dans les quartiers Ngamakosso, Massengo, Kombo, Maman-Mboualé, Jacques-Opangault, Mikalou, Mfilou ou Moukondo à Brazzaville, on se reprend à espérer, tout en regardant le ciel, car c'est de là que vient la menace.

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo Brazzaville