Congo : Les sages et notabilités de la Lékoumou pour la création d’un institut d’agronomie à Sibiti

Les sages et notabilités de la Lékoumou ont demandé ce mercredi, la création d’un institut d’agronomie dans le chef-lieu Sibiti pour la relance des activités agricoles intensives qui sont la vocation de ce département situé au sud-ouest du Congo.

Cette demande a été faite lors de leur rencontre avec le président de la République, Denis Sassou Nguesso au Palais du peuple de Brazzaville, en présence des cadres politiques et administratifs originaires de la Lékoumou.

Denis Sassou Nguesso a accueilli favorablement la volonté exprimée par les sages et notabilités de la Lékoumou relative à la relance des activités agricoles. «Le gouvernement apportera son soutien aux producteurs agricoles pour que ce département reprenne la place qu’il a toujours occupée dans ce domaine », a déclaré le numéro un congolais.

On rappelle que la Lékoumou qui compte 96 393 habitants, selon le recensement général de la population et de l’habitat (Rgph) de 2007, est une région à vocation agricole. Les principales cultures vivrières de ce département sont : le manioc, l’arachide, le maïs et la banane.

Les cultures de rente telles que le café et le palmier à huile ainsi que le paddy ont été abandonnées faute de perspectives de commercialisation.

La ville de Sibiti abrite déjà un lycée technique agricole. L’inauguration officielle de cet établissement réhabilité sur fonds propres de la Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC), à hauteur de trois milliards 405 millions de FCFA, a eu lieu, le 12 août 2014.

Ce lycée comprend un internat d’une capacité de 170 lits, un réfectoire ultra-moderne, six villas pour le personnel administratif et deux bâtiments de dix salles de classe chacun, un tracteur, un atelier de mécanique construit sur les ruines de l’ancienne porcherie, une ferme de quatre bâtiments qui renforcera le caractère agricole de cet établissement scolaire, le matériels didactiques modernes adaptés à la spécificité de la formation dispensée dans cet établissement.

Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville