Brice Itoua : La prolongation de l'âge de départ à la retraite, loin d'être un écueil, c'est plutôt une justice sociale rendue par le régime PCT au pouvoir à son peuple

Guerrier. C’est l’adjectif qui vient lorsqu’on rencontre ce jeune conseiller départemental et municipal de Pointe-Noire au débit mitraillette, capable, avec un plaisir évident, de vous défendre, avec luxe et détails et une clarté biblique, en quelques minutes, la vision du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso, celle de contribuer, sans économiser le moindre effort, à amener le Congo le plus loin possible sur le chemin du développement. Le tribun a encore sorti son lance flammes ce dimanche matin pour pulvériser tous ceux qui critiquent la reforme courageuse du gouvernement, celle de la prolongation de l’âge de départ à la retraite des travailleurs relevant du code du travail : « La prolongation de l'âge de départ à la retraite, loin d'être un écueil, c'est plutôt une justice sociale rendue par le régime PCT au pouvoir à son peuple ».

« Nombreux sont des Congolais, qui se sont étonnés des mesures prises lors du Conseil des Ministres du vendredi 8 novembre 2024, au nombre desquelles l'augmentation de la date de départ à la retraite selon la catégorie du travailleur. Loin d'être une action anodine, cette mesure est une juste réparation d'un préjudice accordée aux travailleurs Congolais, les raisons :

Nous constatons, que nos vaillants travailleurs ayant servi dignement l’Etat, éprouvent certaines difficultés d'entrer en possession de leur droit de pension, tout simplement parce que le mécanisme de l'automatisation de la pension ne s'en suit pas après leur départ à la retraite. Ce sont les cotisations sociales des travailleurs, qui garantissent le droit à la pension, mais pour qu'il puisse avoir une retraite digne, tout travailleur doit avoir cotisé au moins 35 ans, voire 40 ans.

Or, nous remarquons ces derniers temps, la proportion des Congolais à se faire embaucher à des âges avancés, 35 ans, voire plus pour bien d'autres compatriotes. S'ils ne cotisent pas pendant 30 ans, quelle pension auront-ils, si la retraite reste dans les proportions actuelles ?

Une retraite éminemment dérisoire ; d'où, il faut qu'ils travaillent longtemps. Pour réparer les disparités actuelles de certains compatriotes qui partent à la retraite, mais dont les pensions ne s'en suivent pas, il faut justement qu'il y’ait beaucoup de cotisants pour assurer la garantie de la rente.

Or, actuellement, il y'a moins de cotisants pour plus de retraités, d'où la sage idée de proroger pour gagner plus et réparer le préjudice subi par nos vaillants retraités.

C'est une justice sociale pratiquée par le régime PCT au pouvoir, non seulement à l'endroit des retraités qui peinent, les travailleurs actuels qui devaient partir à la quille et ceux qui viennent d'être recrutés à la fonction publique, à qui l'Etat donne la possibilité de travailler et de cotiser plus de 30 ans », a déclaré Brice Itoua, conseiller départemental et municipal de Pointe-Noire, sur les réseaux sociaux.

Selon le compte rendu du Conseil des ministres qui s’est réuni vendredi 8 novembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, chef de l’Etat, le texte, qui abroge l’article 4 de la loi n°22-2010 du 10 décembre 2010 fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail, fixe désormais l’âge d’admission à la retraite, selon les catégories de travailleurs, ainsi qu’il suit :

- 60 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

- 63 ans pour les agents de maîtrise ;

- 65 ans pour les cadres ;

- 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Le projet de loi prévoit également la possibilité pour tout travailleur ayant cotisé pendant une durée requise pour bénéficier d’une pension normale, de prendre une retraite anticipée. Cette possibilité de retraite anticipée se présente ainsi qu’il suit :

- 57 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

- 60 ans pour les agents de maîtrise ;

- 63 ans pour les cadres ;

- 65 ans pour les cadres hors catégorie.

D’autre part, le texte prévoit que la durée de prolongation d’activité, accordée par le ministre en charge du Travail, ne peut dépasser deux ans.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le projet présenté a pour objectif, comme pour les agents publics, de fixer l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Il s’agit de permettre à nos compatriotes, recrutés de plus en plus tardivement, de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une pension normale de retraite.

La réforme, validée par la Commission nationale consultative du travail lors de sa session ordinaire du 18 juillet 2024, permettra aux entreprises du secteur privé de profiter plus longtemps des cadres expérimentés.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville