Le Congo-Brazzaville est bien représenté au niveau des étudiants étrangers en France. Selon les données de campus France pour l’année scolaire 2022-2023, 7483 étudiants congolais sont allés étudier en France, soit une augmentation de 9% par rapport à l’année passée.
On retrouve six pays africains dans le top 10 des pays les plus représentés sur les bancs des universités françaises. Le Maghreb monopolise les premières places, avec en tête le Maroc : les étudiants marocains étaient plus de 40 000 dans l’enseignement supérieur l'année dernière, représentant à eux-seuls plus de 10 % de la totalité des étudiants étrangers en France.
L’Algérie suit derrière, avec 31 000 représentants. Le Sénégal lui se classe cinquième, suivi de la Tunisie. Viennent ensuite la Côte d’Ivoire, en huitième place, et le Cameroun qui ferme ce top 10.
On rappelle que Campus France Congo a organisé du 18 au 19 octobre à Pointe Noire, la capitale économique du pays, la 9e édition du Forum des études et de l’orientation, afin d’aider les futurs bacheliers, les étudiants à faire un bon choix de filière au Congo et en France.
Ce forum a marqué le début de l’année académique pour les élèves et étudiants congolais et a lancé en même temps la campagne débutée le 1er octobre pour l’année universitaire 2025.
A l’ouverture de cette édition, la consule générale de France à Pointe-Noire, Véronique Wagner, a dit aux participants que le choix d’un établissement est nécessaire pour une bonne orientation scolaire en France. Au-delà du choix de la filière, le choix de l’établissement est aussi important pour ne pas se voir refusé le visa.
Elle a également indiqué qu’avant d’aller étudier en France, il faut obtenir le Bac dans un établissement que la France reconnaît, consulter les anciens, les parents et campus France, car la prise en compte de tous ces éléments fera que l’élève parte étudier en France dans de bonnes conditions.
A propos des écoles reconnues au Congo-Brazzaville, Mme Wagner a cité l’Université Marien Ngouabi et Dénis Sassou-N’Guesso à Brazzaville ainsi que l’Institut Ucac-Icam à Pointe-Noire.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville