Ali Bongo Ondimba en sa qualité de président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) recevra ses homologues à Libreville le 1er juillet prochain pour le 23e sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEEAC, annonce la CEEAC dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction.
Le thème de la rencontre de Libreville est « relever le défi du financement de la communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique centrale et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle ».
Le sommet sera précédé de plusieurs rencontres préparatoires des institutions spécialisées de la CEEAC dès le 20 juillet 2023.
La CEEAC a été créée en 1983 et regroupe dix pays (Angola, Burundi, Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Tchad). Elle est l’une des cinq zones de développement sur lesquels l’Union Africaine entend bâtir la coopération et l’intégration continentales.
La CEEAC a pour mission de favoriser le dialogue politique dans la région, de créer le marché commun régional, d’établir des politiques sectorielles communes, de promouvoir et de renforcer une coopération harmonieuse et un développement équilibré et auto-entretenu dans les domaines de l'industrie, des transports et des communications, de l'énergie, de l'agriculture, des ressources naturelles, du commerce, des douanes, des questions monétaires et financières, des ressources humaines, du tourisme, de l'enseignement, de la culture, de la science et de la technologie et du mouvement des personnes en vue de réaliser l'autonomie collective, d'élever le niveau de vie des populations.
En vue de garantir le développement, la solidarité, la libre circulation des biens et services et la paix dans la région, un plan stratégique d’intégration a été adopté en 2007 par les pays membres.
La présidence tournante est actuellement assurée par le chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba.
Libreville abrite le siège de l’institution.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville