Denis Christel Sassou N’Guesso et l’ambassadeur de Chine au Congo échangent sur l'importance de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies

Le ministre congolais de la Coopération Internationale et de la Promotion du Partenariat Public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso et l’ambassadeur de Chine au Congo, Ma Fulin, ont échangé ce mardi 10 janvier 2023 à Brazzaville, en prélude de la réunion des pays du C10, sur l'importance de la réforme du Conseil de sécurité des Nations Unies afin de garantir une plus grande représentation de l'Afrique, notamment en obtenant deux sièges de membres permanents avec droit de véto.

L’Afrique veut être mieux représentée au Conseil de sécurité de l’ONU. Deux sièges permanents avec droit de veto et deux sièges non permanents supplémentaires au Conseil de sécurité des Nations unies, c’est ce que réclament les pays africains.

Pour Cessouma Minata Samate, commissaire aux affaires politiques de l’Union africaine, il s’agit de « réparer une injustice historique ».

« Le continent africain a le plus souffert de cette injustice du système depuis la création de l’Organisation des Nations unies en 1945, alors que la majorité des États africains étaient encore sous le joug de la colonisation », estime en effet Cessouma Minata Samate.

Le monde a changé, le Conseil de sécurité doit s’adapter, selon le Comité. Une question « fondamentale » pour le président sénégalais Macky Sall : « Aujourd’hui, l’Afrique compte le plus grand nombre d’adhérents aux Nations unies, avec cinquante-quatre États membres. De plus, les questions africaines occupent l’essentiel de l’agenda du Conseil de sécurité. Or, on ne peut pas régler les problèmes africains sans les Africains. »

Et pour un Conseil de sécurité plus « inclusif et plus démocratique », a insisté Macky Sall, l’Afrique doit être « unie » et « solidaire ».

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville