Mayoko : Notables, sages et jeunes boudent Alain Pascal Leyinda et voteraient pour le candidat du PCT aux législatives 2022

Les soutiens à la candidature d’Alain Pascal Leyinda, député UPADS de Mayoko dans le Niari (sud) aux législatives 2022, s'effritent. Le 3 janvier 2022, les notables, sages et jeunes de Tsinguidi, village natal de l’ancien Président congolais, Pascal Lissouba, fondateur de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale, sonnaient la charge contre leur député sortant. Une pétition signée par une cinquantaine des militants UPADS appellent les instances du premier parti de l’opposition congolaise de retirer sans condition sa candidature.

La candidature d’Alain Pascal Leyinda aux législatives 2022 à Mayoko, un danger pour les populations de Tsinguidi !

Dans une pétition signée le 3 janvier dernier, les notables, sages et jeunes du village du Professeur Pascal Lissouba, reprochent entre autres, au député sortant, son comportement ou son langage narquois, sa léthargie dans la prise en charge de certaines situations concernant les élèves et étudiants de Tsinguidi, ses promesses non tenues…

Les notables, sages et jeunes de Tsinguidi s’opposent aux cafouillages et « magouilles politiques » auxquels Alain Pascal Leyinda et ses complices se livrent depuis plusieurs années au détriment des convictions politiques du père fondateur de ce parti.

Pour les populations de Tsinguidi, Alain Pascal Leyinda, président de la Commission Santé Affaires sociales, Genre et Famille de l'Assemblée nationale du Congo-Brazzaville et ses complices sont en mission commandée avec pour but la vente aux enchères voire la démolition du parti de Pascal Lissouba. Car, comment comprendre qu’au lieu de rassembler, le député actuel divise les membres actifs de l’UPADS dans le district de Mayoko.

Si l'on y prend garde, le parti de Pascal Lissouba court à l'éclatement à Mayoko et ne resteront autour d’Alain Pascal Leyinda, qu'une poignée de complices qui lui obéissent, les doigts sur la couture du pantalon. Mais, à quelles fins ?

Que pensent donc Pascal Tsaty Mabiala et Pascal Gamassa ?

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo-Brazzaville