Denis Christel Sassou N’Guesso et Yannick Rasoarimanana discutent des opportunités capables de booster l'agriculture au Congo

Le ministre congolais de la Coopération internationale et de la promotion du partenariat public-privé, Denis Christel Sassou N’Guesso et Yannick Rasoarimanana, Représentante de la FAO au Congo ont discuté jeudi à Brazzaville, des opportunités capables de booster l'agriculture au Congo, un secteur que le Président de la République entend développer de façon soutenue pendant ce quinquennat.

En lançant sa campagne électorale pour la présidentielle le 5 mars dernier, le candidat Denis Sassou N'Guesso, devant une grappe de militants rassemblée au rond-point Lumumba dans le 1er arrondissement en plein cœur de Pointe-Noire, a promis faire la promotion de l'agriculture à l'échelle nationale en revenant et en insistant sur la dépendance du pays vis-à-vis de l'extérieur en matière de denrées alimentaires qui devra être corrigée car le Congo importe chaque année plus de 700 milliards C.F.A de produits alimentaires. C’est énormissime !

Au Congo-Brazzaville, la rente pétrolière a tendance à baisser. Dans ce contexte, Denis Sassou N’Guesso entend faire passer le message de la diversification de l’économie pour sortir du tout-pétrole.

L’agriculture pourrait être une solution idoine, mais ce secteur a été délaissé pendant des années et le pays importe plus de la moitié de l’alimentation de ses habitants.

Les conditions climatiques sont très favorables au développement de l’activité agricole au Congo. Le climat chaud et humide où alternent saisons sèches et saisons des pluies offre au pays un fort potentiel agricole. Tout pousse. Jetez une graine, le lendemain vous aurez un fruit.

En septembre 2019, Denis Sassou N’Guesso, a relevé, lors du Conseil des ministres, que notre pays, qui dispose d’environ 10 millions d’hectares de terres fertiles et bénéficie de conditions climatiques et géographiques pourtant favorables, n’exploite ces atouts que pour une part très insuffisante.

Aujourd’hui, sur les étals des commerçants, les fruits et légumes sont pour la plupart importés de l'étranger.

Afin de remédier à cet état de fait, le chef de l’Etat avait invité le gouvernement à soumettre à l’examen et adoption du Conseil des ministres, et ce dans les meilleurs délais, un plan de relance globale de l’agriculture congolaise.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville