Denis Sassou N’Guesso a réussi l’unité physique du Congo (Pascal Tsaty Mabiala)

Pour Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS/opposition), chef de file de l'opposition congolaise, l’un des points positifs de la gestion du Congo par le président Denis Sassou N’Guesso aura été de forger et de consolider son unité physique.

« Plus que ses prédécesseurs, Sassou a réussi l’unité physique du Congo. Il faut le lui reconnaître. Il a réussi à faire le maillage du territoire, donc à réaliser l’unité physique du pays, un des éléments de cette unité dont parlent les pères fondateurs dans la devise : ‘‘Unité-Travail-progrès’’ », a déclaré le député de Loudima, Pascal Tsaty Mabiala, invité de l’émission Décryptage sur Vox TV.

« L’unité c’est aussi le brassage des populations. Aujourd’hui, tous les congolais se reconnaissent. A l’époque il fallait faire un mois pour partir de Pointe-Noire jusqu’à Impfondo. Mais de nos jours, c’est une affaire de 2 ou 3 jours. Et tout ça c’est grâce au président Sassou », a soutenu le candidat malheureux à la présidentielle de mars 2016.

Le développement économique passe avant tout par le développement de la route. Le président Denis Sassou N’Guesso l’a bel et bien compris. Le numéro un congolais a construit, malgré la crise économique qui sévit le pays, 3.000km de routes bitumés en 2015, contre moins de 1.000 km au début de l’année 2000.

Au pas de course, Denis Sassou N'Guesso a également construit 9.000km de routes d’intérêt départemental ou interdépartemental aménagées, plus de 100 ouvrages de franchissement de type pont construits.

En dehors d’Impfondo (nord), tous les chefs-lieux des départements sont déjà ouverts à Brazzaville par route bitumée. Le Congo est dorénavant relié au Gabon, au Cameroun et à l’Angola (Cabinda) par des voies terrestres bitumées ou en cours d’achèvement.

Dans la Sangha, l’absence d’infrastructures a freiné le décollage de cette région pourtant considérée comme le deuxième réservoir économique du pays, après Pointe-Noire (sud). Mais la région sort peu à peu de son désenclavement. La durée du trajet en véhicule pour la capitale Brazzaville, à 800 kilomètres au sud, a été réduite à 9 heures contre quatre à cinq jours auparavant, grâce à l’aménagement d’un tronçon de 200 kilomètres.

Depuis l’époque coloniale le chemin de fer était la seule voie terrestre pour relier Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales agglomérations du Congo. La voie ferrée est en train d’être délaissée par certains usagers qui profitent plutôt d’une route de plus de 500 kilomètres.

Aujourd’hui, plus encore qu’hier, va s’inscrire dans les faits, l’engagement pris dans « La marche vers le développement : Allons plus loin ensemble », de donner au Congo un réseau routier fiable, diversifié et moderne pour consolider cette unité physique.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville