Présidentielle 2021 au Congo : Denis Sassou N’Guesso est l’unique option (Elvis Okombi Tsalisan)

L’ancien ministre délégué auprès du Premier ministre, chargé des relations avec le Parlement, Digne Elvis Tsalisan Okombi a annoncé à la presse congolaise en ligne, que « le président Denis Sassou N’Guesso n’est pas une des options. Pour nous c’est l’unique option » pour la présidentielle 2021.

«Notre candidat c’est Denis Sassou N’Guesso en 2021. Nous allons continuer à ce qu’il soit l’unique option », a déclaré le député (UMP) à Ngo, dans les Plateaux, celui qui s’estime aujourd’hui «un peu déçu» de sa mise à l’écart de l’exécutif à l'occasion de la formation du gouvernement Mouamba 2.

On rappelle que lors de la commémoration des 40 ans du mouvement du 5 février 1979 qui porta au pouvoir l’actuel président de la République du Congo, les autorités de la Fédération PCT du Kouilou ont officiellement donné leur position, dans le district de kakamoeka, pour la Présidentielle qui aura lieu en 2021. Elles vont voter pour Denis Sassou N’Guesso à qui elles demandent de se déclarer candidat à cette élection.

Denis Sassou-N’Guesso est au pouvoir depuis 32 ans au Congo, un pays frappé par une pauvreté endémique, selon le FMI.

Il a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans en mars 2016. Il a remporté l‘élection présidentielle dès le premier tour avec plus de 60 % des voix. Ses principaux rivaux Guy Brice Parfait Kolélas et le général Jean-Marie Michel Mokoko recueillent respectivement 15 % et 14 % des voix.

Ça bouge déjà et cela va bouger encore car l’effervescence politique notée ces derniers temps au Congo-Brazzaville ira crescendo au fur et à mesure que l’on s’approche de l’élection présidentielle de 2021, notamment avec l’explosion des ambitions personnelles des responsables de formations politiques, chacun ayant son petit agenda caché.

Du côté de l’opposition congolaise, on assure ne pas croire en une candidature unique. « Il y a trop d'ego », affirment certains observateurs avertis de la politique congolaise.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville