Clément Mouamba face à la presse ce jeudi à Brazzaville

Le premier ministre congolais, Clément Mouamba anime une conférence de presse ce jeudi à Brazzaville sur le thème : « Accord du Fonds Monétaire International (FMI) en faveur de la République du Congo au titre de la Facilité Élargie de Crédit ».

Clément Mouamba va éclairer avec luxe et détails la presse nationale et internationale sur les tenants et les aboutissants de l’accord conclu le 11 juillet 2019 avec le FMI.

On rappelle que le FMI a annoncé, jeudi 11 juillet dernier, qu’il allait accorder 448,6 millions de dollars sur trois ans au Congo-Brazzaville pour relancer l’économie de ce pays d’Afrique centrale plombée par la chute des prix du pétrole, en souhaitant une meilleure « transparence » de ses comptes publics.

«La décision du conseil d’administration autorise le déblocage immédiat de 44,9 millions de dollars au profit de la République du Congo », indique un communiqué du FMI publié au terme de plus de deux ans de discussions difficiles.

Les négociations avaient été ralenties par le fait que les autorités du Congo-Brazzaville avaient caché une partie de la dette publique du pays. Autre difficulté et autre singularité : la Chine détient un tiers de la dette externe, selon des spécialistes.

Très classiquement, le programme « d’extension des facilités de crédit » veut aider Brazzaville à « restaurer sa stabilité macro-économique », en préservant « le caractère soutenable de la dette », selon le communiqué du FMI.

Il s’agit également, selon l’institution financière de Washington, de « jeter les fondations d’une croissance plus forte et plus inclusive ».

Le programme « cherche également à améliorer la gouvernance, pour parvenir à plus d’efficacité et de transparence dans la gestion des ressources publiques, spécialement dans le secteur pétrolier ».

C’est un ouf de soulagement pour le Congo-Brazzaville, mais ce n’est pas une victoire et l'heure n'est pas également à la fête. Le FMI va devenir plus regardant.

Le programme du FMI fera l’objet d’une évaluation tous les six mois, précise l’institution de Bretton Woods.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville