À peine à t-il pris ses fonctions en qualité de préfet du Niari, que le colonel de police Baron Frédéric Bozok effectue des descentes dans les administrations sous tutelles. Sa visite à l’Hôpital général de Dolisie, le 24 juin dernier, a révélé un constat des plus amer. Dire qu’au long des ans, on ‘’accumulait de la poussière sous les tapis’’.
S’il pensait vivre le choc de sa vie à travers l’état des malades qu’il allait rencontrer à l’Hôpital général de Dolisie où il a effectué une descente d’inspection, le préfet du Niari, se sera à l’évidence bien trompé. Le choc lui est plutôt venu de la gestion administrative et financière de l’Hôpital bien en déphasage avec les us en matière de gestion hospitalière. Dire que l’amateurisme y serait la règle.
Outre l’hôpital de référence de Dolisie, le préfet est passé aux impôts, au contrôle financier et au budget. Là non plus le constat a été amer, avec un manque criard de registres de contrôle de présence dans certaines administrations, ce qui vient consacrer un absentéisme quasi endémique. Dire que le laisser-aller serait la règle et le travail bien fait, l’exception.
Baron Frédéric Bozok a demandé aux responsables desdites administrations de se mettre au pas, ce qui vaut dernier avertissement. Le prefet poursuivra ses descentes à l’intérieur du département.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville