Sucer n’est pas tromper selon la justice française

Le juge Borner de Perpignan vient de rendre un jugement qui fera date dans l’histoire de la justice française: Sucer n’est pas tromper.

L’affaire opposait Monsieur et Madame Olson et concernait leur divorce. En effet, William Olson réclamait tous les biens du ménage en raison de la tromperie de sa femme avec son patron. Or, les preuves matérielles ont prouvé qu’il n’y avait eu que fellation et non relation sexuelle complète.

En France, dans le cas où un conjoint trompe sa moitié, le divorce est quasiment toujours accordé en faveur de la personne trompée. Mais la plaidoirie de l’avocat de Jenny White (Olson) s’est basée sur « une petite concession faite pour obtenir une évolution de carrière plus rapide ».

Jenny White a témoigné à la barre avoir sucé son patron pour obtenir une augmentation et ainsi sortir sa famille de l’endettement.

D’abord en victime, puis en héroïne, son avocat, maître Sauderberg, a réussi à faire passer l’acte de sa cliente comme l’unique échappatoire pour rembourser les emprunts du couple.

Le juge Borner a donc finalement accordé le divorce en faveur de la femme prétendue adultère en déclarant que « Une fellation ne représente pas une violation du serment de fidélité sacré par le mariage ».

Cette décision pourrait faire jurisprudence dans de nombreuses affaires dans tout le pays, voire en Europe.

Jean-Jacques Jarele SIKA