Macabre découverte mardi 11 mars 2025 à 15h30. Le corps sans vie d’un jeune homme, la vingtaine révolue, flottant dans le fleuve, a été aperçu par le personnel et les clients du restaurant qui jouit d'une situation privilégiée au bord du majestueux fleuve Congo. La vue est imprenable sur les rapides et la ville de Kinshasa qu'on aperçoit au loin.
Selon des témoins, ils étaient nombreux au restaurant bar Les Rapides. Un site touristique situé au bord du fleuve Congo à une demi-heure de l’aéroport international de Maya Maya et du centre-ville de Brazzaville, le temps d’une après-midi, pour savourer, entre amis ou amoureux, une cuisine congolaise typique (poisson, poulet, saka saka) et se détendre avec une bière fraîche, dans un cadre verdoyant et paisible.
Malheureusement, le passage d’un corps sans vie d’un jeune homme flottant dans le fleuve, a plombé leur moral qui n'a jamais été aussi bas depuis le début de cette année.
Terrifiés, certains clients ont eu le reflexe de composer le 117, selon un témoin, joint au téléphone par Les Echos du Congo-Brazzaville.
L’alerte est parvenue au commissariat de police du Djoué, dans le premier arrondissement de Brazzaville.
Selon le même témoin, les policiers ont été ainsi informés de la présence dans les eaux d’un corps humain flottant dans le deuxième fleuve d'Afrique par sa longueur et son débit, et son bassin hydrographique le plus vaste du continent.
Chute accidentelle, geste désespéré ou agression ? Personne pour déterminer, à l’heure actuelle, les causes de cette mort par noyade.
Le corps sans vie n'a pas été rêpeché des eaux par les pêcheurs, les baigneurs ou autres secouristes, selon les témoins qui ont donné l'alerte au commissariat de police du Djoué.
On ne sait pas pour le moment qui est la personne décédée, sa nationalité, sa famille, son lieu d'habitation...
Encore une proie de plus pour les poissons qui dévorent rapidement les corps sans vie tombés au fond de l’eau.
On rappelle que par manque d’eau dans les quartiers de Brazzaville, les jeunes se baignent au fleuve et les drames ne manquent pas.
Aller se baigner dans le fleuve Congo, voilà qui attire pas mal des gens, et notamment, les jeunes, par ces temps de grande chaleur et de soleil, dans la capitale, Brazzaville.
Récemment, un groupe de jeunes gens est allé se baigner, aux Cataractes, dans le fleuve Congo. L’un d’eux y a, malheureusement, laissé sa peau. Il est mort par noyade. Il était père d’un garçon.
Ses amis, qui ont constaté qu’il ne revenait pas à la surface de l’eau, ont vite quitté les lieux, sur la pointe des pieds, de peur de se faire appréhender par la police.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR