Un mât de signalisation tricolore défectueux à Brazzaville : Le danger plane au-dessus de nos têtes au Ministère de la Culture et des Arts

Depuis plus d’un an, ce mât en aluminium pour la signalisation lumineuse tricolore situé à l’angle du Ministère congolais de la Culture et des Arts, sur l’avenue Denis Sassou-N’Guesso, et à un jet de pierre du palais du peuple, menace de tomber. Et dans sa chute, il peut provoquer des pertes en vie humaine ou des dégâts matériels. Tout le monde passe par là tous les jours et même les officiels, et personne ne trouve une seconde pour tirer l’alarme.

Depuis plus d’un an à Brazzaville, l’on s’interroge sur la capacité de résistance de certaines de ces installations qui sont pourtant indispensables. Chaque jour, des milliers de conducteurs et de piétons traversent des carrefours régulés par des feux tricolores.

Ces dispositifs de signalisation routière, bien que si familiers, jouent un rôle fondamental dans la fluidité du trafic et la sécurité des usagers. Rouge, jaune, vert : ces couleurs rythment nos déplacements en ville et sur les routes. Derrière leur simplicité apparente se cache une technologie sophistiquée et des algorithmes complexes. Comprendre leur fonctionnement peut non seulement satisfaire une curiosité naturelle, mais aussi inciter à une conduite plus responsable et attentive.

A Brazzaville, le mât en aluminium pour la signalisation lumineuse tricolore situé à l’angle du Ministère congolais de la Culture et des Arts, sur l’avenue Denis Sassou-N’Guesso, et à un jet de pierre du palais du peuple (Présidence de la République), constitue désormais une source d’inquiétude pour les populations riveraines, les automobilistes et même le personnel du Ministère de la Culture et des Arts.

Ce poteau défectueux peut, dans sa chute, provoquer des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. Il peut s’écrouler sur des voitures, sur des engins à deux roues ou sur des individus de passage.

Certains agents du Ministère de la Culture et des Arts interrogés par Les Echos du Congo-Brazzaville,  suggèrent à la société habilitée de procéder au contrôle de ses installations, ne serait-ce qu’une fois chaque trimestre afin d’éviter de tels incidents ou tout simplement comme on le dit : «le médecin après la mort».

Notre équipe de reportage a pu constater de visu la situation de plusieurs poteaux de signalisation lumineuse tricolore dans d’autres quartiers de la capitale congolaise. Pendant que certains sont penchés ou ne fonctionnent plus, d’autres présentent des fissures.

Pourquoi ces poteaux de signalisation lumineuse tricolore défectueux ne sont pas remplacés à temps avant que le pire ne se produit ?

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Crédit photos : Rose S