Congo : Averda mobilise ses véhicules et agents pour ramasser les ordures ménagères à Brazzaville et à Pointe-Noire

Sur fond sonore de pelles qui raclent le sol, les hommes en uniformes bleus employés par la société Averda s’agitent pour ramasser les ordures ménagères dans les quartiers de Brazzaville et Pointe-Noire après une brève rupture d’activités. Pire que l'odeur, les rats.

«Averda ayant alerté les autorités se trouve aujourd’hui devant ce défi qui est hors de son contrôle. Toutefois, les équipes de la société voudront réassurer les Brazzavillois et Ponténégrins que des mesures correctives ont été prises pour rétablir les services dans les plus brefs délais. Elles travaillent en étroite collaboration avec les autorités en charge de ce dossier pour trouver une solution à ce défi et pour éviter que le problème ne se répète », a déclaré Sirine Chehaidi, directrice de développement des Affaires de la société en charge de la gestion des ordures au Congo.

Les festivités de Noël ont empiré la situation.

Partout des immondices jonchent les rues et les avenues de la capitale congolaise, rendant cette situation intenable.

La Mairie de Brazzaville a essayé de mettre en place des équipes de suppléance. Mais rien n'y fait.

La commune de Pointe-Noire croule aussi sous le poids de la saleté. Quartiers et différentes rues sont parsemés d’ordures. Une situation qui n’est pas sans risque pour la santé de la population car plusieurs zones font face à une insalubrité accrue.

Du quartier Mpaka 120, dans le sixième arrondissement, au grand marché dans le premier arrondissement, le constat est le même. Les ordures jonchent le sol, après avoir débordé des bacs en s’étalant désormais sur de nombreux mètres, le long des routes. Cette situation gênante entraîne des odeurs nauséabondes dans ces quartiers où rongeurs et autres insectes se délectent au milieu d’un paradis d’ordures.

L’arrêt du travail des 2 200 agents de la société Averda a entraîné une accumulation des immondices polluant les artères de Brazzaville et Pointe-Noire.

L’enfer des poubelles à Brazzaville et Pointe-Noire ne date pas d’hier et ne se règlera pas demain.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville