À l’initiative conjointe des Républiques gabonaise et française, facilitatrices du Partenariat pour les Forêts du Bassin du Congo (PFBC), Libreville a abrité, du 9 au 12 juillet 2025, une conférence régionale sur la criminalité environnementale et le conflit homme-faune. Objectif : renforcer la coopération sous-régionale et internationale face aux menaces croissantes sur les écosystèmes forestiers. Un rendez-vous d’envergure régionale qui a bénéficié du soutien institutionnel de la Commission des Forêts d’Afrique centrale (COMIFAC), de la Communauté Économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), ainsi que de plusieurs partenaires techniques et financiers internationaux, faisant ainsi de Libreville la capitale de la diplomatie environnementale.
Cette conférence a réuni gouvernements, chercheurs, ONG, bailleurs et représentants des communautés locales pour coordonner les réponses aux trafics illicites de ressources naturelles et aux conflits liés à la faune.
Outre les sessions officielles, des espaces de réseautage, des expositions thématiques et des événements parallèles favorisant la circulation des connaissances entre chercheurs, ONG, décideurs politiques et communautés locales, une attention particulière a été portée à la valorisation du capital naturel forestier, à la transhumance pastorale transfrontalière et à la sécurisation des territoires écologiques, à une gouvernance partagée des ressources naturelles du Bassin du Congo.
L’accent a été mis sur la coopération interinstitutionnelle, la montée en compétence des acteurs locaux et l’implication de la société civile dans la surveillance, la prévention et la gestion des conflits environnementaux.
Alors que le Bassin du Congo reste le deuxième plus grand massif forestier tropical de la planète, cette conférence a marqué une étape décisive dans la lutte contre les menaces qui pèsent sur ce patrimoine écologique vital pour l’Afrique et le monde.
Il faut savoir que la criminalité environnementale est la 4e activité illégale la plus lucrative ; elle génère plus de 258 milliards de dollars USD par an mondialement.
Cette thématique a déjà été au cœur du récent ouvrage de l’écrivain chercheur congolais, le Docteur Michel Innocent Peya : « La criminalité écologique et environnementale - Plaidoyer de Denis Sassou N’Guesso pour une justice verte face au silence des États et à la détérioration de la planète ».
Ce livre paru en février 2025 aux Éditions Tropiques Littéraires à Paris, traite de ce que, la criminalité environnementale n’est plus seulement un enjeu majeur pour les États du monde, elle est devenue à ce jour l’une des principales menaces existentielles pour la planète.
Cet ouvrage qui a donné une vision scientifique et réfléchie aux assises de Libreville, a été mis à la portée des officiels et de nombreux participants tant à la cérémonie d’ouverture que dans les différents ateliers. Un livre à la thématique évocatrice et très enrichissante selon les participants qui ont salué avec force et détermination le plaidoyer du leader écolo-visionnaire Denis Sassou-N’Guesso pour une justice verte face au silence et à la détérioration de la planète.
A Libreville, dans les couloirs des négociations climatiques, la contribution de l’ambassadeur des Droits et devoirs de l’humanité et de l'environnement, véritable défenseur des idées écologiques et environnementales de Denis Sassou-N’Guesso pour la préservation des écosystèmes, a été saluée comme une "bouffée d'oxygène".
Un stand grandeur nature a été même pavoisé aux effigies des Présidents Denis Sassou-N’Guesso du Congo et Brice Clotaire Oligui Nguema du Gabon tous engagés dans la lutte pour la protection de l’environnement, par l’écrivain-chercheur au caractère secret, qui est devenu au fil du temps " le messager du Congo dans le cadre de l’action pour la protection de l’environnement".
Les ouvrages du Docteur Michel Innocent Peya ont été exposés dans ce stand visité par de nombreux participants intéressés notamment par ce livre qui porte sur le sujet au menu des échanges de cette conférence à Libreville.
Tous ont exhorté l’auteur à publier les tomes 2 et 3 de ce chef d’œuvre, afin de mieux comprendre les enjeux impulsés par la vision écologique du Président congolais, Denis Sassou-N’Guesso.
Une publication qui vient à point nommé parce que le monde est à la croisée de chemins et commence à prendre davantage conscience de ce fléau qui mine non seulement l’environnement, mais aussi les populations qui vivent dans cet environnement.
Pour le Docteur Michel Innocent Peya, « Les prédations sur la biodiversité, qui peuvent conduire à des risques d’extinction des espèces, et la hausse des pollutions volontaires bouleversent les équilibres naturels et mettent en danger les populations et le monde de demain. Face à cette situation, les normes et conventions spécifiques à l’environnement sont peu contraignantes et facilement contournables par les organisations criminelles. C’est pourquoi chaque pays doit mener, en collaboration avec les autres, des actions de renseignement et de répression au niveau douanier et policier sur le plan judiciaire, financier et patrimonial, dans un cadre international renforcé. »
Avouons que ce livre qui porte sur le sujet au menu des échanges de Libreville s’inscrit dans une véritable suite des idées pour l’auteur qui en quelques sortes faits une synthèse des actions multiformes de diplomatie climatique menées dans ce sens et pour lesquelles il s’est souvent impliqué en quasi VRP de l’action écolo-visionnaire du Président Denis Sassou-N’Guesso, car la sensibilisation est une forme d’action, plus l’information est relayée, selon Michel Innocent Peya, plus elle aura de chance d’arriver aux oreilles des gouvernements de chaque pays qui pourront ainsi agir en conséquence.
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Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR