Investir au Congo, les français adorent

Le Président de la République, Denis Sassou N'Guesso s'est entretenu ce lundi 13 janvier 2020 à Brazzaville, avec une délégation d'investisseurs français conduite par Philippe Oddo, gérant de la Banque ODDO BHF. Au menu, la diversification de l’économie et la préservation de l’environnement.

La France et sa diaspora exercent une influence grandissante sur le plan économique au Congo. Entrepreneurs et investisseurs français manifestent un fort intérêt pour Brazzaville, l’ex capitale de la France libre. Les investissements français au Congo ne cessent de monter en puissance, tant dans le domaine forestier, le tourisme, le pétrole, les banques, les assurances, la restauration ou les transports...

Le Congo-Brazzaville est le deuxième excédent commercial de la France en Afrique centrale, derrière le Cameroun, et le 11ème client de la France en Afrique sub-saharienne.

A l’échelle de l’Afrique centrale, le Congo était en 2017 le 3ème importateur de produits français (derrière le Cameroun et le Gabon).

En 2016, la France se plaçait au deuxième rang des fournisseurs du Congo, après la Chine. Le stock des investissements directs étrangers (IDE) français au Congo – 4,6 Mds€ fin 2015 contre 2,1Md€ fin 2014 – place la France au premier rang des investisseurs étrangers.

Près de 200 entreprises ayant des intérêts français sont présentes en République du Congo, employant environ 15.000 salariés. Total est le premier opérateur du pays (lancement en mai 2017 de l’exploitation d’un nouveau gisement off-shore – champ de « Moho-Nord » dont la production représente aujourd’hui les deux-tiers du pétrole extrait au Congo).

La France est le premier donateur d’APD bilatérale au Congo. L’AFD intervient dans les domaines des transports, des infrastructures, de la forêt / biodiversité et de l’agriculture. Elle finance de nombreux projets dans le cadre de contrats de désendettement et développement (150 M€ pour le deuxième Contrat de Désendettement et de Développement C2D, couvrant la période 2015-2019).

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville