Le mauritanien Sidi Ould Tah élu 9e président de la BAD créée en 1964

Le mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement (BAD) jeudi 29 mai 2025 à Abidjan, par la majorité absolue des gouverneurs. Cet ancien ministre mauritanien de l’Economie l’emporte avec 76,18% de voix.

Le nouveau président élu de la BAD prend la tête de l’institution au moment où il y a beaucoup de défis à relever. La situation climatique, les tensions commerciales actuelles, la baisse de l’aide publique au développement, sont autant de problèmes à résoudre.

« Je voudrais d’abord remercier l’Afrique pour la confiance. Je vous remercie pour cette confiance dont je mesure la responsabilité et le devoir qui l’accompagne », fait-il savoir juste à l’issue de sa victoire sans appel.

Eliminé au troisième tour, le Sénégalais Amadou Hott n’a pas manqué de saluer la victoire de son challenger.

Sidi Ould Tah, né le 31 décembre 1964 à Mederdra, est un homme politique et économiste mauritanien.

Il est président de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique depuis 2015.

En 2025, il annonce être candidat à la présidence de la Banque africaine de développement.

Le Groupe de la Banque africaine de développement comprend trois entités : la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigéria.

Ses pays actionnaires comprennent 54 pays africains, encore appelés pays membres régionaux, et 27 pays non africains, également appelés pays membres non régionaux.

Grande puissance économique de l’Afrique de l’Ouest, le Nigéria s’offre la première place avec 8,6% des actions. Il est suivi des États-Unis d’Amérique, de l’Égypte, du Japon et de l’Algérie.

La BAD est une institution financière panafricaine qui contribue au développement des différents pays du continent. Dans cette mission, elle a pour rôle de financer et ou de participer à la mobilisation des ressources pour les projets des nations africaines, et ce, grâce à ces actionnaires.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville

Photo : DR