L’écrivain congolais, Alain Mabanckou, signe le 22 août prochain, son grand retour en librairie avec Ramès de Paris, un roman « drôle, sarcastique et furieusement vivant », publié aux éditions du Seuil.
Selon la quatrième de couverture, dans ce nouveau roman, l’auteur met en scène un narrateur, un jeune écrivain en herbe qui se fait volontiers appeler Berado prince de Zamunda et qui vit sous la coupe et dans l’ombre de son grand frère des faubourgs de Pointe-Noire, un certain Benoît, qu’il est venu rejoindre à Paris.
Ce dernier, personnage fantasque, exerce sa verve dans le quartier de Château Rouge. Tout n’est pas bien clair dans sa vie, sinon qu’il sait charmer, les dames en premier. Il accumule les aventures de tous ordres, jusqu’au jour où il s’engage avec Lilwenn, qu’il épouse bientôt. Au grand désarroi de maman Mushama, la tenancière du restaurant Manioc Pays. Tout est réuni pour une embrouille. Mais les pistes se mélangent. Berado cherche à fausser les cartes, et pour imposer sa version des faits il se rend chez Ramsès, le réceptionniste et barman du Salam Hôtel, dans le XIe arrondissement.
Son récit commence, sans cesse interrompu, et bientôt il plonge dans un étrange flottement, entre rêve et réalité. Est-ce l’effet du thé qu’on lui sert ?
Dans ce roman à la fois drôle et sarcastique, Alain Mabanckou offre les Mille et Une Nuits de l’exil africain, dont les personnages hauts en couleur sont parfois des sortes de Pieds nickelés. On s’y attache, on rit. On en redemande.
Ce roman sort quatre ans après Le Commerce des allongés, son dernier livre.
Né en 1966, au Congo-Brazzaville, Alain Manckou est l’auteur d’une dizaine de romans dont Verre Cassé (2005) et Mémoires de porc-épic (prix Renaudot 2006).
Oeuvre bavarde d’un rire sans retenue, "Verre cassé" avait déjà été désigné, en 2012, par le quotidien anglais comme l’un des dix meilleurs livres africains contemporains. Ce livre d’Alain Mabanckou, fait partie des trois ouvrages francophones retenus dans la liste des cent romans et essais ayant marqué le début du siècle en cours.
Son œuvre est traduite dans une vingtaine de langues.
Il enseigne la littérature francophone à l’Université de Californie-Los Angeles (UCLA).
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photos : DR