Créé une année avant l’indépendance du Congo, plus précisément le 15 août 1959, le tout premier orchestre du Congo-Brazzaville, revient en force sur le marché des œuvres phonographiques avec un nouvel album intitulé « Bakolo M’Boka » littéralement « les anciens du pays » produit par World Numeric Media (WNM).
L’album « Bakolo M’Boka », rend un vibrant hommage à l’histoire musicale du Congo-Brazzaville et aux pionniers qui ont façonné la scène rumba.
À travers des sonorités traditionnelles revisitées et des paroles empreintes de sagesse, le groupe perpétue son rôle de gardien de la mémoire collective, tout en affirmant son engagement à transmettre les valeurs culturelles aux nouvelles générations.
Créé en 1959 à la faveur du retour au pays de Célestin Kouka ‘’Célio’’, Edouard Ganga ‘’Edo’’, Daniel Loubelo ‘’De la Lune’’ et Saturnin Pandi ‘’Ben’’, au fil des années, cet orchestre s’impose comme le plus grand ensemble musical de tous les temps, dont les œuvres le propulsent au firmament de la musique congolaise et africaine avec des chefs d’œuvres comme: ‘’Masuwa’’, de Pamelo Mounka; ‘’Rosalie’’, de Célio Kouka; ‘’Samy na Katy’’, de Samba Mascott’; ‘’Miléna’’, de Kosmos Moutouari; ‘’Ayant-droits’’; ‘’Osala nga nini’’, plus connu sous le nom de ‘’Mama Alphonsine’’, de Lambert Kabako, etc.
Au regard de ses prestations d’aujourd’hui et du passé, les Bantous de la capitale demeurent toujours incomparables avec des jeunes talents qui ont marqué le public qui a bien savouré la rumba congolaise et la salsa par des nouvelles chansons et sonorités.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville
Photo : DR