Le Mondial de foot débute ce jeudi en Russie

Le Mondial-2018 débute ce jeudi, dans une Russie aux nombreux défis sécuritaires. L'affiche du coup d'envoi à Moscou, dans le stade Loujniki rénové, n'a rien de très alléchant avec Russie-Arabie saoudite, deux des équipes les moins cotées des 32 engagées. Mais vendredi, ce sera Le choc que la planète foot attend: Portugal-Espagne à Sotchi.

Qui peut prétendre encore soulever la Coupe du monde le 15 juillet ? Les noms qui reviennent dans la bouche des anciens vedettes sont le Brésil, l'Allemagne, l’Argentine, la Belgique ou encore la France avec sa collection de petits prodiges.

Tous les fans attendent les gestes venus d'ailleurs des Lionel Messi (Argentine), Luis Suarez (Uruguay) ou encore Eden Hazard (Belgique). Et prient pour que Mohamed Salah (Egypte), qui a crevé l'écran cette saison avec Liverpool, puisse jouer après avoir été blessé en finale de la Ligue des champions le 26 mai.

Les spectateurs - et acteurs du jeu également - ont hâte de voir en action, pour la première fois dans l'histoire de la Coupe du monde, l'assistance vidéo à l'arbitrage. Réglera-t-elle toutes les contestations? Sans doute pas après tous les accrocs des tests in vivo en Allemagne et en Italie. Les discussions sans fin - penalty ou pas ? - ont encore de beaux jours...

Pour la Russie, l'enjeu est ailleurs.

"Notre pays est prêt à organiser la Coupe du monde, à garantir à tous ceux qui viennent en Russie un confort maximal et les émotions les plus positives", a déclaré le président Vladimir Poutine mercredi, invité au 68e Congrès de la Fifa à la veille du coup d'envoi.

Pour s'assurer un Mondial sans couac, le pays a mis le paquet sur les infrastructures, déboursant au total 13 milliards de dollars.

Mais les autorités russes ont aussi renforcé des mesures de sécurité qui étaient déjà parmi les plus élevées au monde. Premier objectif, lutter contre la menace terroriste alors que le pays est explicitement désigné comme cible par l'organisation djihadiste Etat islamique (EI), encore plus depuis son intervention armée en Syrie.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo Brazzaville